En Allemagne, la ville de Dresde déborde de réfugiés et n’est pas défendue, n’ayant ni casernes, ni installations stratégiques. Malgré cela, dans la nuit du 13 février 1945, 800 bombardiers alliés déclenchent un ouragan de feu qui fait 135 000 morts et détruit 80 % de la ville. En 1948, une enquête alliée révèlera que, dès 1944, le commandement avait décidé de commettre « une atrocité à une échelle telle, qu’elle terrorisera les Allemands et les poussera à cesser les combats ». Le même argument servira six mois plus tard à Hiroshima et Nagasaki. L’enquête conclut que l’action était « politique et non militaire » et n’hésitera pas à qualifier les bombardements de Dresde et Hambourg « d’actes terroristes à grande échelle ». Aucun responsable politique ou militaire ne fut jamais inquiété.
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