Les médias et analystes ont estimé que l’incident entre la DCA syrienne et l’aviation israélienne, jeudi à l’aube, est un indicateur qu’un automne chaud attend la région qui a rendez-vous avec plusieurs échéances cruciales, aussi bien en Irak, qu’au Liban et en Palestine.
Tendances et événements au Proche-Orient
L’attention s’est subitement focalisée sur Damas et Tel Aviv après les tirs de la DCA syrienne contre des avions israéliens qui ont violé l’espace aérien syrien, jeudi à l’aube.
La communauté politique internationale s’inquiétait ces derniers temps de la montée des tensions entre la Syrie et Israël, surtout après la multiplication des déclarations israéliennes qui envisagent une guerre contre le Liban et la Syrie.
Ces scénarios belliqueux sont confirmés par de nombreuses analyses et études qui estiment que l’administration états-unienne veut prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l’État hébreu des conséquences néfastes des déboires états-uniens en Irak, où un retrait partiel n’est pas exclu dans les semaines qui viennent.
Le démenti israélien de l’incident rapporté par l’Agence officielle syrienne, Sana, n’atténue pas la gravité de l’accrochage. Des spécialistes pensent que le démenti illustre l’échec de la mission confiée aux chasseurs israéliens qui avait pour but de localiser et de tester les armes, équipements et systèmes radar nouvellement installés par l’armée syrienne. Par contre, le fait que l’incident ait été révélé par la Syrie laisse penser que Damas est satisfait des prestations de sa défense anti-aérienne qui a réussi à détecter la présence des appareils ennemis dès leur entrée dans l’espace aérien à quelques kilomètres seulement de la frontière turque. L’efficacité de la DCA syrienne a contraint les avions israéliens à se débarrasser des réservoirs de kérosène pour alléger leur charge et augmenter leur vitesse. Dans une seconde étape, les chasseurs ont été obligés de larguer leurs munitions pour les mêmes raisons.
À Beyrouth, des sources bien informées affirment que des MIG 23 syriens ont décollé pour prendre en chasse les appareils israéliens et les ont contraint à quitter le territoire.
Ce bras de fer militaire remporté par la Syrie augmente les risques d’une guerre arabo-israélienne principalement axée sur les fronts libanais et syrien. Car l’État hébreu observe avec appréhension le renforcement des capacités militaires de la Syrie et du Hezbollah, ce qui a des répercussions sur le moral et l’efficacité des mouvements de la résistance palestinienne.
Presse et agences internationales
• Les médias et les agences de presse dans la région et dans le monde ont consacré une large couverture à l’incident qui a opposé la DCA syrienne et l’aviation israélienne. Jeudi matin, la Syrie a annoncé que sa défense anti-aérienne avait tiré à l’aube sur des avions israéliens qui avaient violé son espace aérien.
Israël s’est refusé à tout commentaire, un porte-parole de l’armée affirmant « nous ne commentons pas de telles informations ». Ni la présidence du Conseil ni le ministère des Affaires étrangères n’ont voulu réagir.
« À l’aube du 6 septembre, l’aviation ennemie israélienne a pénétré dans l’espace aérien de la Syrie à partir des frontières nord, en provenance de la mer Méditerranée et en direction de la région nord-est, franchissant le mur du son », a déclaré un porte-parole militaire cité par l’agence officielle Sana.
« La défense anti-aérienne syrienne est entrée en action obligeant les avions israéliens à rebrousser chemin après qu’ils eurent lâché des munitions », a ajouté le porte-parole.
Il n’a pas précisé la nature de ces munitions mais a assuré qu’il « n’y avait eu ni perte humaine ni perte matérielle ».
« La Syrie met en garde le gouvernement de l’ennemi israélien contre cet acte agressif et se réserve le droit de répliquer de la façon qu’elle juge appropriée », a encore dit le porte-parole.
La télévision d’État syrienne avait indiqué que les forces de défense aériennes avaient « tiré » et qualifié l’incident d’« acte de piraterie ».
Le ministre de l’Information syrien Moshen Bilal a déclaré à la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira que « la direction syrienne étudie avec sérieux la nature de sa riposte (...) à l’agression » israélienne.
Un député syrien, Mohammad Habache, a dénoncé à l’AFP un « acte israélien lâche destiné à redorer le blason de l’armée israélienne après sa défaite au Liban » lors de son offensive contre le Hezbollah, en juillet et août 2006. Il a évoqué des représailles de nature « politique, diplomatique, ou même militaire ».
La ministre syrienne des Emigrés, Boutheina Chaabane, a dit qu’il n’était pas clair si l’aviation israélienne avait effectivement mené une attaque en Syrie. « Nous ne savons pas encore, nous enquêtons sur le terrain », a-t-elle déclaré à Al-Jazira.
À Washington, le département d’État a refusé de commenter ces informations. « J’ai vu les informations de presse. Je n’ai rien à vous dire pour les confirmer ou démentir », a dit un porte-parole du département d’État, Tom Casey. « Je ne veux certainement pas faire de commentaire sur ce qui n’est encore que spéculations ».
Selon un responsable du département d’État, Washington ne s’inquiète pas outre mesure de ce regain apparent de tension entre Israël et la Syrie.
Les médias israéliens s’alarment régulièrement sur les risques d’un éventuel conflit armé avec la Syrie, mais le cabinet israélien a conclu le 5 juin qu’il ne disposait d’aucun élément pouvant étayer ce risque.
Le plateau syrien du Golan a été occupé par Israël durant la guerre israélo-arabe de juin 1967 puis annexé en 1981. Sa restitution totale exigée par Damas a fait capoter les négociations de paix bilatérales, gelées depuis 2000. L’armée israélienne y a effectué en juillet d’importantes manœuvres perçues par Damas comme une provocation.
THE INDEPENDENT (QUOTIDIEN BRITANNIQUE)
Les analystes états-uniens sont de plus en plus critiques, ces derniers temps, à l’égard des prestations britanniques dans le sud de l’Irak. Un récent rapport de la CIA souligne que la violence a augmenté dans la ville de Bassora en raison de la répartition des rôles qui a affaibli les forces de la coalition. Faire assumer aux Britanniques la responsabilité de ce qui se passe à Bassora vise à trouver un bouc émissaire. Une campagne placée sous le thème « qui est responsable de notre échec en Irak » a d’ailleurs lieu en ce moment à Washington. Et cette campagne prend de plus en plus d’ampleur à l’approche des élections présidentielles de 2008.
C’est à George Bush d’assumer la responsabilité de son invasion irresponsable de l’Irak et de la falsification des rapports de renseignement pour justifier cette attaque. Il est temps que Bush et le Premier ministre britannique Gordon Brown affirment clairement qu’ils envisagent de se retirer totalement d’Irak, qu’ils ne comptent pas y maintenir une présence militaire permanente et qu’ils n’ont aucune visée sur l’industrie pétrolière dans ce pays.
EL PAIS (QUOTIDIEN ESPAGNOL)
L’ancien président états-unien Jimmy Carter estime que le président George Bush a adapté ses positions aux aspirations de l’opinion publique US. Il a convoqué une conférence de paix pour le Moyen-Orient, a promis de réduire les effectifs en Irak et a fait preuve d’ouverture en matière d’émigration. Ces signaux montrent qu’il va faire preuve de plus de modestie les 18 prochains mois et va écouter d’avantage les points de vue des démocrates et des républicains. « Il n’aurait jamais fallu envoyer des troupes en Irak et j’ai toujours été hostile à l’invasion de ce pays », a dit Carter.
Selon lui, le rapport le plus important est celui qui a été rédigé par James Baker et Lee Hamiltion, qui recommande l’ouverture de canaux de communication (avec l’Iran et la Syrie, ndlr). Ce rapport doit se frayer un chemin et doit être mis à exécution le plus tôt possible. Les agissements en Irak et ce qui se passe à Guantanamo ont affaibli la confiance que le monde a dans les États-Unis.
Concernant la Palestine, M. Carter s’est dit inquiet d’une éventuelle confrontation sanglante entre le Fatah et le Hamas, car la tension a atteint des sommets inégalés.
NEW YORK TIMES (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
L’ancien gouverneur US en Irak, Paul Bremer, affirme qu’il faut reconnaître que la dissolution de l’armée de Saddam Hussein était une erreur, et contredisait les plans établis par les États-uniens avant la guerre.
M. Bremer a révélé que l’ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, lui avait transmis une circulaire affirmant que la coalition s’opposerait avec force aux institutions de Saddam Hussein : le parti Baas, les Fedayin de Saddam etc… Rumsfeld l’a informé qu’il avait envoyé une copie de cette circulaire au Conseiller à la sécurité nationale de George Bush et au secrétaire d’État. Les hauts responsables de l’administration avaient conclu qu’il ne fallait pas compter sur l’armée de Saddam Hussein et la décision de sa dissolution n’avait pas suscité un vif débat. Ce n’est qu’à l’automne 2003 que des doutes ont été exprimés sur la pertinence de cette décision après l’augmentation des attaques des insurgés. Paul Bremer assure qu’il avait reçu le plein soutien et la confiance de George Bush, affirmant qu’il détenait la preuve enregistrée de ses dires.
WASHINGTON POST (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Pendant huit ans, le président pakistanais Pervez Moucharraf a refusé toute réconciliation avec les partis laïques du pays, préférant asseoir son régime à travers des accords avec les islamistes radicaux, des élections frauduleuses, des amendements constitutionnels et une répression relative. Aujourd’hui, Moucharraf se trouve dans une situation embarrassante qui le contraint à négocier avec ces partis pour éviter l’effondrement de son régime. Il est difficile de lui souhaiter la réussite dans son entreprise. Mais un compromis avec les anciens Premiers ministre Nawar Charif et Benazir Bhutto pourrait constituer la meilleure opportunité pour enrayer la vague extrémiste et renforcer la stabilité de ce pays nucléaire.
AGENCE FRANCE PRESSE (AGENCE DE PRESSE FRANÇAISE)
Les familles des GI’s s’avèrent les victimes invisibles de la guerre en Irak, souffrant du départ des leurs mais aussi de leur retour.
« Je ne connais pas une famille de militaires qui soit encore unie ou qui n’ait pas changé de façon dramatique après le départ d’un des leurs à la guerre », affirme Mylinda, 30 ans, dont le mari a été un des premiers Marines envoyés en Irak.
Son mari en est revenu il y a un an. « Nous avons décidé tous les deux qu’il devait quitter l’armée sinon ils allaient le rappeler. Au début, son retour s’est bien passé mais on ne parlait jamais d’Irak », raconte cette mère de trois enfants qui habite le Colorado (ouest). « Je me rendais compte qu’il était malheureux, qu’il avait perdu confiance en lui et qu’il n’arrivait pas à trouver du travail. En mars, il a décidé qu’on devait se séparer ».
Selon le docteur Steven Sayers, du centre médical des anciens combattants de Philadelphie, la majorité des anciens combattants d’Irak reconnaissent « avoir des conflits familiaux au moins une fois par semaine ». « Et la moitié ne savent plus quel rôle ou quelle responsabilité ils ont au sein du ménage ». « Peut-être qu’étant déprimés, ils font trop d’auto-critique, ce qui complique leur réintégration dans leur famille », selon lui.
Les enfants sont parmi ceux qui souffrent le plus, à la fois lorsque leur parent est absent mais aussi lorsqu’il revient. Les mauvais traitements d’enfants ont augmenté de 42% dans ces familles et le taux d’enfants négligés a doublé lorsqu’un parent part à la guerre, selon une étude du Pentagone.
Rétrospectivement, Mylinda estime qu’elle « ne maîtrisait pas la situation » dans sa famille lorsque son mari était en Irak. « J’ai laissé mon aîné, 7 ans, faire des choses que normalement je n’aurais pas laissé faire comme se promener à vélo seul dans la ville, traîner avec des amis sans surveillance ».
Audiovisuel arabe
AL-ALAM (TELEVISION ARABOPHONE IRANIENNE)
Émission : Déclaration exclusive
– Invité : Bachar Jaafari, ambassadeur de Syri à l’ONU
La Syrie étudie minutieusement la riposte appropriée à l’attaque aérienne israélienne qui a visé plusieurs région du territoire syrien.
À chaque fois qu’Israël sent que les efforts internationaux se multiplient pour conclure une paix juste et globale au Moyen-Orient, il torpille ces tentatives pour faire reculer les aiguilles de la montre.
Tendances et événements au Liban
Le chef druze Walid Joumblatt a franchement rejeté, jeudi, l’initiative du président de la Chambre Nabih Berri (Opposition), refusant le quorum des deux tiers à la séance parlementaire de l’élection présidentielle et réaffirmant que le prochain chef de l’État devrait être élu dans n’importe quel endroit et à la majorité absolue.
Mais les observateurs se sont longuement arrêtés sur le fait que M. Joumblatt n’a pas exclu que certains de ses alliés du 14-mars pourraient être tentés d’accepter l’offre de compromis faite par Nabih Berri. Dans le même temps, les coulisses politique beyrouthines faisaient état de l’apparition d’une tendance chez les États-Unis et l’Arabie saoudite favorable à une entente inter-libanaise qui permettrait l’élection d’un président consensuel. Ces informations précisent que des concertations impliquant la Syrie, l’Arabie saoudite, la France, l’Iran et les États-Unis ont actuellement lieu pour encourager l’émergence d’un compromis appuyé par tous ces États.
Washington se serait résigné à ne pas bloquer l’entente inter-libanaise après avoir procédé à une évaluation de la situation au Liban. La conclusion à la laquelle il a abouti montre qu’en cas de confrontation totale au pays du Cèdre, les États-Unis y perdraient toutes leurs cartes, car le rapport de force est de loin en faveur de l’opposition qui serait capable de l’emporter très facilement et rapidement, surtout après la victoire de l’armée dans la bataille de Nahr el-Bared. En effet, une armée sortie renforcée et grandie de ce conflit, constitue un obstacle majeur à tous ceux qui, au Liban, rêvent de revenir au règne des milices à la faveur d’une situation chaotique provoquée par une grave crise politique.
Cette tendance états-unienne à l’apaisement n’a pas encore été confirmée pas une déclaration officielle. Mais des informations sûres affirment que le député Saad Hariri (14-mars) a transmis à M. Berri une position plutôt favorable à l’égard de son initiative qui consiste à abandonner le cabinet d’union nationale en contrepartie d’un accord sur le nom du prochain chef de l’État qui serait élu grâce au quorum des deux tiers. C’est ce qui a poussé Walid Joumblatt à dire qu’il n’obligerait pas tous les membres de son bloc parlementaire (17 députés) à refuser l’entente. Seuls les six parlementaires membres de son Parti socialiste progressiste (PSP) n’y adhéreraient pas.
Une source proche du 14-mars s’est refusée à confirmer ce scénario. Mais elle n’a pas nié l’existence de divergences au sein de la coalition au pouvoir sur l’attitude à adopter à l’égard de l’initiative BerrI. Elle a ajouté que si le Courant du futur s’engage résolument sur la voie de l’entente, Walid Joumblatt et Samir Geagea resteraient en dehors du deal et adopteraient une attitude négative à l’égard du nouveau président en attendant les prochaines élections législatives, prévues au printemps 2009, dans l’espoir que les rapports de forces seraient alors modifiés en leur faveur.
D’autres analystes assurent que le 14-mars a perdu la carte de la majorité absolue, ce qui a poussé de nombreux députés de cette coalition à prendre des positions plus centristes et à se distinguer des faucons du mouvement.
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Deux sujets ont fait la Une de la presse libanaise : l’incident entre la DCA syrienne et l’aviation israélienne et l’intense activité politique autour de la présidentielle, surtout après le refus par le député Walid Joumblatt de cautionner l’initiative du président de la Chambre, Nabih Berri.
• La plupart des civils tués au Liban lors du conflit entre le Hezbollah et Israël de l’été 2006 ont été victimes d’attaques israéliennes menées « sans distinction » entre population et combattants, a affirmé jeudi Human Rights Watch (HRW).
« Le nombre élevé de morts parmi les civils libanais est principalement dû au non-respect fréquent par Israël d’une obligation fondamentale des lois de la guerre : le devoir de faire la distinction entre les cibles militaires, qui peuvent être légitimement attaquées, et les civils, qui ne doivent pas être visés », selon un rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme.
« À bien des égards, Israël a mené la guerre avec une irresponsable indifférence quant au sort des civils libanais, violant les lois de la guerre », ajoute l’organisation internationale dans son rapport de 247 pages.
Selon HRW, les attaques aériennes israéliennes « menées sans distinction ont causé la plupart des quelque 900 morts civils au Liban » durant la guerre entre juillet et août 2006.
« Israël a agi comme si tous les civils avaient répondu à ses appels d’évacuer le Liban sud alors qu’il savait qu’ils ne l’avaient pas fait », a affirmé lors d’une conférence de presse à Jérusalem le directeur exécutif de HRW Kenneth Roth. Il n’a pas rempli « son devoir de faire la distinction entre les cibles militaires et les civils », a-t-il ajouté.
Le rapport s’appuie sur des enquêtes sur les circonstances dans lesquelles ont été tués 510 civils libanais, parmi lesquels figurent au moins 300 femmes et enfants. Il réfute les allégations israéliennes imputant le nombre élevé de victimes civiles à l’utilisation des populations comme « boucliers humains » par le Hezbollah pendant la guerre.
« Dans la majorité des cas, les combattants du Hezbollah ont quitté les zones peuplées au début des combats et le Hezbollah a tiré ses roquettes depuis des positions situées à l’extérieur des villages », souligne HRW.
« Les attaques aériennes ayant fait des morts civils, dans la vaste majorité des cas sur lesquels HRW a enquêté, n’étaient justifiées par aucune présence militaire ou activité du Hezbollah », précise-t-il.
AL-AKHBAR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
L’annonce par la Syrie de tirs contre des avions israéliens a embarrassé Israël. Cela est clairement apparu dans le fait que l’État hébreu n’a ni démenti ni confirmé cet incident.
AS-SAFIR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
En violant l’espace aérien syrien, Israël a voulu tester la vigilance de la Syrie. La tension a atteint jeudi son paroxysme.
Sur le pan politique interne, le député Walid Joumblatt encercle l’initiative de Nabih Berri dans l’espoir de la torpiller.
AL-CHARK AL-AWSAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
Selon des experts, l’aviation israélienne a voulu tester les capacités de défense anti-aérienne syrienne.
AN-NAHAR (QUOTIDIEN PROCHE DU 14-MARS)
Le député Walid Joumblatt a refusé avec ses députés les deux tiers de blocage, en allusion à l’initiative de Nabih Berry.
Audiovisuel libanais
LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
Émission : Les gens en parlent
– Invité : Walid Joumblatt, député et leader du du Parti socialiste progressite (14-Mars)
J’exprime de fortes réserves à l’égard de l’initiative de Nabih Berri. S’il y a un climat international et régional propice à cette démarche, je n’y adhèrerait pas. Je préfère adopter une position pour la postérité.
Je ne pousserais pas les membres de mon bloc parlementaire à refuser l’entente. Seuls les cinq députés druzes et le député membre du PSP, Alaeddine Terro, ne voteront pas.
Après le tiers de blocage au gouvernement, l’opposition brandit maintenant les deux tiers de blocage au Parlement.
titre documents joints
« Why They Died. Civilian Casualties in Lebanon during the 2006 War », Human Rights Watch, September 2007.
(PDF - 2.4 Mio)
Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.
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