Nous considérons que le prétendu référendum qui a eu lieu le 16 mars en République autonome ukrainienne de Crimée est illégal et illégitime. Il constitue une violation de la constitution ukrainienne et du droit international, et les pays de l’Alliance n’en reconnaissent pas le résultat.
En outre, les conditions dans lesquelles il s’est tenu étaient tout à fait inadéquates et donc inacceptables. En attestent le caractère précipité du scrutin, organisé dans un contexte d’intervention militaire, ainsi que les restrictions imposées aux médias et la manipulation de ceux-ci, qui excluaient toute possibilité de libre débat et de libre réflexion, privant ainsi la consultation de toute crédibilité.
Nous demandons instamment à la Fédération de Russie de suivre la voie de la désescalade, notamment en mettant un terme à toutes les activités militaires menées contre l’Ukraine.
Le prétendu référendum met en péril les efforts visant à trouver une solution politique à la crise en Ukraine.
Nous demandons en outre à la Fédération de Russie d’honorer tous ses engagements internationaux, de reprendre la voie du dialogue et de chercher une solution pacifique et politique, notamment par un dialogue direct avec le gouvernement ukrainien. Dès lors, nous demandons instamment à la Fédération de Russie de ne prendre aucune mesure d’annexion de la Crimée, car il s’agirait d’une violation flagrante de la Charte des Nations Unies.
Les pays de l’OTAN réaffirment qu’ils soutiennent pleinement la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine ainsi que le principe d’inviolabilité de ses frontières internationalement reconnues.
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