Adapté du discours de Ramsey Clark tenu devant plusieurs centaines de milliers de
manifestants rassemblés le 18 janvier 2003 à Washington lors de la « National
March on Washington to Stop the War on Iraq » organisée par International
A.N.S.W.E.R. (Act Now to Stop War & End Racism). [4]
Les citoyens états-uniens sont invités à signer cet appel sur le site Vote to Impeach.
La constitution des États-Unis nous donne les moyens pour empêcher George W.
Bush d’engager le pays dans une guerre d’agression contre l’Irak et de
lancer une action militaire préventive, potentiellement nucléaire. Cette
arme dont nous disposons s’appelle la mise en accusation du président
(impeachment).
Crimes et méfaits
La constitution prévoit la possibilité de forcer à la démission un
Président, Vice Président ou autre officier civil des États-Unis qui a
commis des actes ou menacé de commettre des actes attentant gravement à la
Constitution, son système de gouvernement, ou à la force de la Loi mais
aussi des actes criminels conventionnels d’une nature si sérieuse que la
fonction présidentielle serait diminuée s’il n’y avait démission de sa part.
Un impératif constitutionnel
La possibilité de mettre en accusation le président est mentionnée six fois
dans la constitution des États-Unis. Cette mesure était une préoccupation
majeure des Pères Fondateurs qui avaient tous vécu sous le règne du roi
Georges III et avaient, en 1776, reproché au roi toutes les choses que
George W. Bush est en passe d’accomplir aujourd’hui : l’usurpation du pouvoir
du peuple ; se placer au dessus des lois ; abus criminel de son autorité.
Le pouvoir demeure entre les mains du peuple
La mise en accusation est l’arme par laquelle nous, le peuple des États-Unis
et nos représentants élus au Congrès peuvent empêcher que le président
commette de nouveaux crimes et provoque une catastrophe humaine, elle nous
permet également de l’obliger à rendre des comptes pour les crimes déjà
commis..
Sauvez la constitution, l’ONU et d’innombrables vies humaines
La mise en place du processus de mise en accusation par le Congrès des États-Unis
permettra d’examiner ouvertement et sans crainte les actions du
Président, qui sont parmi les plus dangereuses et les plus menaçantes jamais
commises par un président des États-Unis. Poursuivie avec courage, la
procédure de mise en accusation permettra de sauver notre Constitution,
l’organisation des Nations Unies, la Force de la Loi, d’innombrables vies
humaines et laisser la porte ouverte à la Paix.
L’heure est venu d’agir
Le temps est venu pour chacun d’entre nous de prendre une décision
concernant cette mise en accusation, ou se résigner à porter la
responsabilité de ses actes en n’ayant pas fait entendre sa voix en ces
temps de grand péril.
Ramsey Clark, ancien Procureur Général des États-Unis sous la mandature
Johnson a rédigé la demande de mise en accusation pour crimes et méfaits du
Président Bush et autres membres de son administration.
http://www.votetoimpeach.org/articl...
Mr. Clark a également préparé un exposé historique sur l’impeachment, dans
le cadre de la procédure contre le président Bush, le vice-président Cheney,
le secrétaire à la Défense Rumsfeld, et le Procureur Général
Ashcroft. http://www.votetoimpeach.org/#notes
[1] Note du traducteur : « to
answer » signifie tout autant « répondre » que « rendre des comptes ».
[2] Note du traducteur : « to
answer » signifie tout autant « répondre » que « rendre des comptes ».
[3] Note du traducteur : « to
answer » signifie tout autant « répondre » que « rendre des comptes ».
[4] Note du traducteur : « to
answer » signifie tout autant « répondre » que « rendre des comptes ».
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