Sur différents terrains, au niveau national comme au niveau international, les questions religieuses sollicitent les responsables politiques.
A) La place croissante du religieux sur la scène internationale
Les sujets suivants ont tous un lien avec la religion :
– L’Irak avec les appels de Saddam Hussein à la guerre sainte ;
– Le terrorisme avec l’invocation divine pour justifier les attentats et notamment ceux du 11 septembre ;
– La question palestinienne avec l’enjeu central de Jérusalem ;
– La question de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne ;
– La référence à un héritage spirituel et culturel chrétien dans la Constitution européenne ;
– La vision du monde de la droite républicaine américaine fortement imprégnée de mystique religieuse.
B) Les questions posées par le développement de l’islam en France
La religion musulmane pose aujourd’hui un certain nombre de problèmes d’organisations :
– La représentation des musulmans en France ;
– La construction des mosquées avec la prise de position remarquée de MM. Bédier et Copé et la réponse de M. Sarkozy sur la loi de 1905 ;
– la question de la formation des imams avec la mission récente confiée par Luc Ferry à Daniel Rivet, président de l’Institut d’études de l’Islam et des Sociétés du monde musulman qui dépend de l’Ehess ;
– L’organisation des filières de viande halal et la taxe qui pourrait être prélevée sur cette nourriture ;
– La question des carrés musulmans dans les cimetières qui ne sont pas toujours bien acceptés ;
C) Les remises en cause de la laïcité à l’école
La question de la laïcité aujourd’hui trouve de nombreux échos à l’école :
– le port de signes religieux à l’école avec un cas encore récent à Lyon assez fortement médiatisé ;
– l’antisémitisme et sa manifestation à l’école avec son corollaire, le développement de l’enseignement confessionnel ;
– la question des rythmes scolaires qui concernent à la fois les juifs (sabbat) et les musulmans (ramadan) ;
– des revendications spécifiques en termes de régime alimentaire ;
– des demandes de dérogations par rapport à certains enseignements (EPS, biologie) et les pressions sur le contenu même de certains cours (histoire, littérature etc.) ;
– la mise en cause du principe de mixité ;
– la revendication de lieux de culte dans les universités par l’EMF ;
– l’enseignement du fait religieux suite notamment au rapport de R. Debray.
D) Le développement du communautarisme et de l’islamisme
– le développement d’une économie communautaire (commerces spécifiques pour certaines religions, produits militants comme "Mecca cola" …) ;
– l’extension des revendications concernant le port du voile (cas d’une élève avocat ayant manifesté son intention de prêter son serment avec un voile) ;
le développement de comportements de rupture par rapport à la culture occidentale (refus d’un patient dans un hôpital public d’être examiné par un membre du personnel médical du sexe opposé), refus d’élèves de passer des examens oraux avec un professeur du sexe opposé, refus d’observer les règles européennes de civilité entre personnes de sexe opposé (serrer la main, embrasser sur la joue etc.).
Source : Club " Dialogue & Initiative "
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