Le secrétaire général de l’Union des avocats arabes, Farouk Abu Issa, a décrit l’adoption par la Chambre des représentants états-uniennes du Syria Accountability Act, comme étant une agression contre les règles du droit international et une violation flagrante de toutes les normes en matière de droits de l’homme, ainsi qu’une violation de la souveraineté d’un État membre de l’ONU et du Conseil de Sécurité.
Abu Issa a souligné que la position états-unienne envers Damas est « honteuse et inacceptable et sert les intérêts d’Israël malgré les pratiques brutales et criminelles employées contre les Palestiniens »
Il a ensuite mentionné la solidarité de tous les Arabes avec la Syrie, confrontée à des desseins menaçant directement la position nationale de défense des causes arabes justes et légitimes.
Au Liban, le ministre d’État libanais Talal Arslan a condamné également cette décision, la qualifiant « d’acte honteux contre la démocratie et la liberté ».
Au Maroc, l’écrivain Abdul Ilah Balkzeiz a indiqué que la Syrie était et demeure un important acteur au Proche-Orient. Dans un éditorial paru dans Al-Watan, le grand quotidien saoudien, il indique que le rôle de la Syrie dans le conflit israélo-arabe est primordial et objectif. Selon lui, ceux qui exercent une pression sur la Syrie ignorent deux choses : d’une part, la Syrie ne peut pas être neutre, vue sa position géographique, et d’autre part, la Syrie a subi des pressions et du chantage depuis des décennies afin qu’elle se tienne à l’écart de son rôle régional, mais elle a réussi à résister à ces pressions à plusieurs reprises. C’est pourquoi les manœuvres états-uniennes pourraient bien être vaines.
« U.S. anti-Syria Act denounced », Syria Times, 20 octobre 2003.
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