J’approuve les conclusions de la mission sur le port des signes religieux et politiques à l’école et sur la modification législative qui est proposée.
Le principe d’interdiction du port visible de tout signe d’appartenance religieuse ou politique est en effet de nature à mettre un terme à la dérive politico-communautariste actuelle.
Il va de soi cependant qu’un tel principe d’interdiction ne doit pas faire obstacle au port discret d’un petit pendentif quel qu’il soit. Il reviendra au décret d’application de la loi de le préciser.
Je regrette qu’il n’y ait pas eu de consensus pour les écoles privées sous contrat, même si une majorité s’est dégagée pour que ces établissements privés suivent la même règle que les établissements publics.
Cela est d’autant plus logique qu’il est clairement apparu que le voile n’est que la face émergée d’un statut minoritaire de la femme incompatible avec les lois d’ordre public de la République. De surcroît, les activistes qui instrumentalisent ces jeunes filles veulent aller beaucoup plus loin en imposant leur dogme religieux aux lois de la République.
Dans ces conditions, comment peut-on concevoir et admettre que les écoles privées sous contrat qui appliquent les programmes de l’Education nationale puissent se rendre complices de ces activistes fondamentalistes en étant aveugles à leur prosélytisme ?
Je suis certain que ces établissements privés sous contrat en prendront conscience et appliqueront sans faiblir, dans leur intérêt bien compris, les lois de la République.
Source : Assemblée nationale française
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