La journaliste Colette Braeckman a, très tôt, publié des informations concernant des militaires français du DAMI, dont elle cite les noms, qui auraient participé à l’attentat (dans le quotidien Le Soir de Bruxelles, repris dans Rwanda, Histoire d’un génocide, Fayard, 1994).
Le chercheur belge Philip Reyntjens donne des informations précieuses concernant les missiles qui ont abattu l’avion présidentiel : l’auteur qui en révèle les numéros complets affirme qu’ils seraient d’origine française (Rwanda : trois jours qui ont fait basculer l’histoire, L’Harmattan, 1995).
Dans Guerres secrètes à l’Élysée (Albin Michel, 1996), le capitaine Paul Barril affirme qu’il était " sur une colline perdue au cœur de l’Afrique " le jour de l’attentat. Gérard Prunier indique " qu’il est possible que Paul Barril puisse connaître l’identité des hommes qui ont abattu l’avion et celle de leurs commanditaires " (Rwanda, 1959-1996, histoire d’un génocide, éd. Dagorno, 1997). L’auteur consacre à l’affaire une partie très intéressante (pp.257-275).
Pour une synthèse, on se référera aux deux petits livres parus à l’Esprit frappeur (Mehdi Ba, Rwanda, le génocide et Michel Sitbon, Un génocide sur la conscience). Ils complètent celle de l’ouvrage de François- Xavier Verschave paru en octobre 1994 (Complicité de génocide ? La politique de la France au Rwanda, La Découverte).
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