Je me suis entretenu avec le Premier Ministre Blair de la proposition de la présidence britannique sur les perspectives financières qu’il a présentée aujourd’hui.
Tel que je l’ai formulée à la présidence, voici ma première réaction :
En état actuel, la proposition de la présidence britannique n’est pas acceptable. Ce n’est simplement pas réaliste. Cette proposition propose un budget pour une « Europe miniature », non une Europe forte, telle que nous en avons besoin.
Notre ambition est une Europe ouverte, moderne et élargie. Pour y parvenir, l’Union doit avoir les moyens de livrer sur les politiques convenues entre les États membres, le Parlement européen et la Commission.
Cela n’est pas possible avec cette proposition pour deux raisons principales. D’un côté, le niveau d’investissement prévu est insuffisant. De l’autre, il n’y a pas encore un bon équilibre entre les États membres. La proposition doit, en particulier, devenir plus équitable à l’égard des nouveaux États membres.
Je me suis engagé dans des entretiens très intenses avec tous les partenaires, et je poursuivrai ces entretiens au cours des prochains jours.
Réf : SPEECH/05/761
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