Deux mille signatures soutiennent la demande d’application globale de la méthode cubaine d’alphabétisation

Plus de 2 000 personnes ont signé le document remis à l’UNESCO demandant que la méthode cubaine d’alphabétisation « Yo sí puedo » soit adoptée comme programme global.

La méthode cubaine, appliquée avec succès dans plus de 15 pays, est soutenue par un front international formé par des autorités universitaires, des intellectuels, des journalistes, des paysans et des ouvriers qui voient dans cette méthode la possibilité d’atteindre dans un bref délai l’objectif d’une éducation de qualité pour tous.

Jorge Obey, gouverneur de la province de Santa Fé (la deuxième en importance de l’Argentine, apportant 10% du PIB national), a expliqué les résultats obtenus à travers son application dans trois départements du Nord argentin, où se manifestent les contrastes les plus forts quant au développement socio-économique.

C’est précisément dans cette région où l’analphabétisme touche 15% de la population, que le programme cubain, appliqué depuis moins d’un an, renverse le modèle traditionnel d’accueil des élèves à l’école pour aller à leur rencontre où qu’ils soient.

« J’espère qu’à la fin de mon mandat, dans un an et demi, les 15 000 illettrés repérés dans les départements du Nord aient appris à lire et à écrire », a signalé Obey, qui a expliqué également les efforts du gouvernement pour garantir la suite des études aux personnes récemment alphabétisées afin qu’elles ne perdent pas les compétences acquises.

« Yo sí puedo » est une méthode d’inclusion sociale qui donne aux exclus de toujours des outils pour la lutte contre l’exploitation, car celui qui ne sait ni lire ni écrire est condamné à l’esclavage », a-t-il dit.

Des témoignages sur « Yo sí puedo », qui situe la personne au centre du processus d’apprentissage, ont été apportés par des représentants de la République Dominicaine, de la Nouvelle Zélande, de la Bolivie, de l’Equateur et du Mexique.