Roger Noriega, sous-secrétaire d’État en charge de l’Amérique latine, a indiqué que les Etats-Unis n’accepteraient qu’une seule issue au référendum vénézuélien du mois d’août : la victoire du « oui » et la révocation du président Hugo Chavez Frias. Washington considérera tout autre résultat comme frauduleux et se réservera alors le droit d’œuvrer au rétablissement de la « démocratie ».
Selon la Constitution bolivarienne, tout mandat public est révocable par le peuple. Si un plus grand nombre d’électeurs se prononce pour la révocation qu’il n’y en avait eu pour son élection, une nouvelle élection présidentielle sera organisée. Lors de la précédente consultation, M. Chavez l’avait emporté avec 57% des voix face à plusieurs adversaires. Même si son soutien s’est effrité dans la classe moyenne, il apparaît peu probable que ses adversaires unis gagnent le référendum et impossible que désunis ils emportent l’élection suivante. Washington espère susciter une guerre civile qui justifie son intervention dans un pays qui est son premier fournisseur de pétrole.
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