Au cours de la bataille de Falloujah, en novembre 2004, les forces états-uniennes écrasèrent la résistance irakienne, détruisant 9 000 logements et tuant entre 4 et 6 000 personnes sans distinguer les combattants des civils. La population ne fut autorisée à renter dans la ville martyre qu’une fois établi un système d’identification biométrique et installé un régime d’exception.
Deux ans plus tard, les forces de la Coalition ont quitté Falloujah. Désormais, ce sont les insurgés qui tiennent les check points et imposent leur loi.
Cependant il ne faut pas interpréter ce renversement de situation comme la conséquence d’un revirement militaire. Le rapport de force n’a pas changé. Les États-Unis poussent à une partition de l’Irak et laissent volontairement se développer des groupes antagonistes dans la Résistance.
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