Tendances et événements régionaux

Le seconde round de négociations irano-états-uniennes autour de l’Irak a débouché sur la création d’un comité de sécurité tripartite (Irak, Iran, États-Unis). Les analystes ont qualifié cette mesure de développement important et de pas supplémentaire vers la mise en œuvre par l’administration Bush, des recommandations de la commission bipartisane Baker-Hamilton. Face aux difficultés rencontrées et aux revers essuyés au Moyen-Orient, la Maison-Blanche s’est enfin résignée à mettre sur pied le premier cadre de coopération et d’action commune avec l’Iran, pourtant considérée par les faucons néo-conservateurs comme l’ennemi à abattre. Cette mesure a coïncidé avec la réunion à Vienne de la commission conjointe chargée du suivi du dossier du nucléaire iranien. Il semble que les participants à cette réunion aient décidé de reporter d’un certain temps les démarches occidentales pour l’imposition de sanctions supplémentaires contre l’Iran.
Un homme politique libanais qui a longtemps été en contacts avec les décideurs états-uniens affirme que ceux-ci ne sont plus capables de poursuivre sur la même voie et de tourner le dos aux nouvelles réalités dans la région, régies par des équations différentes de celles qui prévalaient il y a quelques années en raison des victoires enregistrées par les forces résistantes (Palestine, Irak, Liban).
En parallèle, la France poursuit son initiative visant à rapprocher les points de vue des différents partenaires libanais. Cette activité diplomatique française s’accompagne de déclarations positives de la part du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, qui a exprimé son soutien au dialogue inter-libanais de La Celle Saint-Cloud et à une rencontre similaire organisée en Suisse, il y quelques semaines. Ces deux événements constituent des signes de la politique nouvelle de l’Europe au Machrek arabe. Dans cette ambiance plutôt optimiste, de nombreux points d’interrogations entourent la position de l’Arabie saoudite et son attitude réservée à l’égard de toutes ces démarches destinée à décrisper la situation.
Un spécialiste des relations états-uno—saoudiennes estime que Riyad subit de fortes pressions de la part de Washington, ce qui ne lui laisse pratiquement aucune marge de manœuvre. Les États-Unis craignent plus que tout la réactivation de l’axe arabe tripartite Riyad-Damas-Le Caire, ce qui réduirait presque à néant leur influence au Moyen-Orient. C’est pour cela qu’ils empêchent l’Arabie saoudite de jouer un rôle positif dans le règlement de la crise libanaise et lui interdisent tout rapprochement avec la Syrie.

Presse et agences arbaes internationales

• Les États-Unis et l’Iran ont convenu de former un comité de sécurité conjoint à l’issue du deuxième round de négociations autour de l’Irak, à Bagdad, mardi. Cela n’a pas empêché Washington de renouveler ses accusations contre Téhéran.
« Nous avons constaté que l’activité des milices soutenues par l’Iran a augmenté » depuis le 28 mai, date de la première rencontre à Bagdad entre Téhéran et Washington, a dit l’ambassadeur US à Bagdad Ryan Crocker.
M. Crocker s’adressait à la presse à l’issue de plusieurs heures d’entretiens, qualifiés de « francs et globaux », avec son homologue iranien, Hassan Kazemi-Qomi.
Ultérieurement, l’ambassadeur US a toutefois reconnu que les discussions avaient été difficiles au moment d’abord les accusations de soutien aux milices extrémistes portées par Washington contre Téhéran.
« J’ai dit que nous n’étions pas là pour prouver quoi que ce soit devant un tribunal. Nous sommes là pour leur faire savoir que nous savons ce qu’ils font, et que cela doit cesser », a-t-il déclaré.
La rencontre entre les deux ambassadeurs était la deuxième réunion de ce niveau entre les deux pays depuis la rupture de leurs relations diplomatiques en 1980, après la prise d’otages à l’ambassade des États-Unis de Téhéran.
« Ce qui compte ce sont les résultats obtenus sur le terrain », a déclaré l’ambassadeur états-unien. « Clairement, nous n’avons rien vu pour l’instant », a-t-il déploré.
L’armée US accuse régulièrement des groupes liés à l’Iran d’entraîner des mouvements irakiens et de leur fournir des armes de type RPG (capables de percer les blindés). Téhéran a toujours démenti.
« Les accusations états-uniennes sont sans fondement et visent à tromper les opinions publiques qui s’inquiètent de la politique guerrière des États-Unis », a répliqué mardi à Téhéran le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Mohammad Ali Hosseini. « Il vaut mieux que les États-uniens cherchent les moyens de sortir de la crise irakienne (...) et respectent l’indépendance et la volonté du peuple irakien », a-t-il ajouté.
La rencontre, qui s’est déroulée dans les bureaux du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, dans la zone verte —le secteur ultra-sécurisé de Bagdad—, a néanmoins débouché sur l’idée d’un comité tripartite de sécurité, selon des responsables irakiens.
« La rencontre a été constructive et nous avons le sentiment qu’elle a produit de réels résultats », a déclaré le chef de la diplomatie irakienne, Hoshyar Zebari.
« Nous sommes parvenus, pour la première fois, à un accord pour travailler ensemble au sein d’un comité de sécurité, afin de servir le peuple irakien », a-t-il dit.
Dans un autre communiqué, le bureau du Premier ministre a ajouté que les « deux parties (iranienne et états-unienne) avaient réitéré leur soutien au processus démocratique en Irak et décidé de former » un comité de sécurité.

• Le président russe Vladimir Poutine a accusé la Grande-Bretagne de se comporter comme une puissance « coloniale » dans l’affaire Litvinenko et a conseillé à ses dirigeants de changer de mentalité, lors d’une rencontre avec des groupes de jeunes pro-Kremlin.
« Ils donnent les conseils insultants de changer notre Constitution, c’est leur cerveau qu’il faut changer et pas notre Constitution », a dit M. Poutine dans sa résidence de Zavidovo (100 km au nord-ouest de Moscou) selon des images retransmises à la télévision russe.
« Ce qu’ils proposent, c’est un reliquat de mentalité coloniale, ils ont oublié que la Grande-Bretagne n’est plus une puissance coloniale et que la Russie n’a jamais été leur colonie », a ajouté M. Poutine.
Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a suggéré à la Russie de changer sa Constitution pour permettre l’extradition du russe Andreï Lougovoï, principal suspect du meurtre de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium à Londres en novembre 2006.
Londres a annoncé la prochaine expulsion de quatre diplomates russes en réponse au refus de Moscou de l’extrader. Moscou, qui se retranche derrière la Constitution russe pour expliquer sa position, a annoncé en retour l’expulsion de quatre diplomates britanniques.
« Il y a eu une tragédie, la mort de Litvinenko à Londres. Ils demandent l’extradition de l’un de nos citoyens, Lougovoï. Chez eux, à Londres, se cachent une trentaine de personnes recherchées par nos organes de sécurité pour des crimes graves et très graves. Ils n’ont même pas bougé le petit doigt et n’ont même pas pensé à les extrader », a poursuivi M. Poutine.

• Les éventuelles violations du droit international par Israël lors de la guerre menée contre le Hezbollah en 2006 au Liban seront examinées dans le rapport définitif de la commission d’enquête gouvernementale sur ce conflit. « Nous avons été sollicités en effet sur la question de la guerre au regard du droit international et le sujet sera abordé dans le rapport définitif », écrit le juge Eliahu Winograd qui dirige cette commission d’enquête dans une lettre à la députée Zehava Gal-On du parti Meretz (opposition de gauche).
Mme Gal-On avait pressé la commission, dans une lettre au juge Winograd, d’enquêter sur « les graves accusations de crime de guerre présumés » portées contre Israël par des organisations de Défense des droits de l’Homme.
Le rapport définitif de la commission d’enquête est attendu pour la mi-septembre.
Dans son rapport préliminaire publié fin avril le Premier ministre israélien Ehud Olmert avait été sévèrement mis en cause pour sa gestion du conflit et accusé « d’échecs graves » dans la conduite de la guerre au niveau militaire et diplomatique.

• Les cinq infirmières et le médecin bulgares, emprisonnés pendant huit ans en Libye où ils avaient été accusés d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants, sont arrivés à Sofia quelques heures après leur libération, mardi.
Les six praticiens étaient à bord d’un avion du gouvernement français, accompagnés de l’épouse du président français Nicolas Sarkozy, Cécilia, et de la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner.
Condamnés à mort en Libye avant que leur peine ne soit commuée en détention à perpétuité, ils ont pu quitter ce pays en vertu d’un accord longuement négocié et ont été immédiatement graciés par le président bulgare Gueorgui Parvanov.
L’annonce du retour des infirmières bulgares et du médecin d’origine palestinienne avait été faite simultanément à Sofia et Paris mardi à l’aube. Sur le tarmac de l’aéroport, les cinq infirmières libérées sont tombées dans les bras de leurs proches.
Les cinq infirmières arrivées en Libye dans les années 1990, après la fin du communisme en Bulgarie, espérant mieux y gagner leur vie que dans leur pays, et le médecin, venu pour un stage, avaient été accusés d’avoir inoculé le virus du sida à 438 enfants libyens, dont 56 sont décédés.
La libération des six praticiens ouvre la voie à un renforcement des relations entre l’Union européenne (UE) et la Libye. M. Barroso a annoncé s’être engagé auprès du colonel Kadhafi à travailler à une normalisation des relations entre Bruxelles et Tripoli.
Le mémorandum signé entre la Commission européenne et Tripoli, dont les principaux points ont été publiés mardi à Bruxelles, reste ambigu sur la contribution des 27 pays membres de l’UE aux 461 millions de dollars de compensations versées aux familles des enfants libyens victimes du sida.

• Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, a déclaré que des pays arabes autres que l’Égypte et la Jordanie, pourraient rejoindre la commission arabe chargée d’entrer en contact avec Israël pour lui expliquer le contenu de l’initiative de paix arabe, réactivée lors du sommet de Riyad, en mars dernier. Le ministre a évoqué la possibilité de créer un groupe de travail élargi pour parler aux Israéliens dans le but de se concerter sur les moyens de réaliser la paix dans un laps de temps bien défini.

AR-RIYAD (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
Le journaliste Youssef al-Koueilit estime que la victoire des islamistes en Turquie, qui n’était pas une surprise, a permis de sauver la réputation de l’islam. Il s’est avéré que par la vraie démocratie, cette religion peut être le porte-voix de la liberté, de la raison et du développement. Ceux qui s’étaient opposés à l’entrée de la Turquie dans l’Europe de peur d’ajouter 70 millions musulmans à ce continent laïque et chrétien commencent à revoir leur attitude.

HAARETZ (QUOTIDIEN ISRAELIEN)
Des sources sécuritaires palestiniennes ont indiqué que les services de sécurité ont déjoué, ces derniers mois, plusieurs tentatives d’infiltration par le Hezbollah des rangs des Brigades Al-Aqsa, la branche armée du Fatah de Mahmoud Abbas. Les services de sécurité israéliens ont réussi à tuer ou à arrêter de nombreux membres de cellules contrôlées par le Hezbollah, notamment dans la ville de Naplouse et dans le nord de la Cisjordanie. Les mesures prises pour empêcher que des fonds n’atterrissent aux mains de mouvements de la résistance ont considérablement ralenti le financement par le Hezbollah de ces cellules.

LE FIGARO (QUOTIDIEN FRANÇAIS)
Le président israélien Shimon Peres a déclaré que l’Iran ne changera que s’il a en face de lui un front uni. La force des Iraniens ne résiste que devant la division de la communauté internationale, a-t-il dit. Quatre pays ont abandonné l’arme atomique sous la pression internationale : l’Ukraine, l’Afrique du Sud, la Libye et la Corée du Nord, pour 25 millions de dollars seulement, ce qui n’est pas une somme importante. M. Peres a ajouté que la Syrie doit choisir quel monde elle veut intégrer. Elle ne peut pas soutenir le Hezbollah et lui fournir des armes et prétendre qu’elle veut la paix.

Audiovisuel arabe

AL-ALAM (TELEVISION IRANIENNE ARABOPHONE)
_Émission : Déclaration exclusive
 Invité : Fawzi Barhoum, porte-parole du Hamas (Gaza)
La libération de tout Palestinien constitue une lueur d’espoir pour tout détenu dans les prisons israéliennes.
La cause des 12 000 détenus palestiniens dans les geôles israéliennes ne doit pas être limitée à la libération de 250 détenus, dont 85 % appartiennent à un même courant politique.

Tendances et événements au Liban

Depuis plusieurs semaines, des journalistes et des hommes politiques libanais proches du pouvoir pro-américain ont lancé une campagne orchestrée selon laquelle l’opposition libanaise veut modifier l’accord de Taëf qui a mis fin à la guerre civile (en 1989) dans un sens visant à remplacer la parité chrétiens-musulmans par une formule des trois tiers (chiites-sunnites-chrétiens). De nombreux écrits sont régulièrement publiés dans des journaux locaux et arabes prétendant que le Hezbollah et le Mouvement Amal (du président du Parlement Nabih Berri) manipulent les autres formations de l’opposition dans le but de renforcer et de consolider le poids des chiites au sein du pouvoir politique. Le but de cette campagne est clair : exacerber les sentiments sectaires et confessionnels et diaboliser les chiites auprès de l’opinion publique chrétienne qui appuie majoritairement le Courant du général Michel Aoun, une des principales composantes de l’opposition.
Une source dirigeante de l’opposition assure que ces accusations sont dénuées de tout fondement, car l’opposition a dès le départ de son mouvement de protestation exprimé son ferme attachement à l’accord de Taëf. Elle réclame un vrai partenariat politique qui passe, avant toute autre chose, par la fin du processus de marginalisation des chrétiens dont sont essentiellement responsables les ténors du 14-mars, le clan Hariri et le chef druze Walid Joumblatt. Avec leur allié Abdel Halim Khaddam, ancien vice-président syrien, ils ont tout fait, ces 15 dernières années, pour empêcher les chrétiens d’élire leurs vrais représentants au Parlement à travers des lois électorales taillées sur mesure. Après le départ de l’armée syrienne, ils ont continué sur la même voie.
Le Hezbollah a maintes fois assuré qu’il n’était pas question pour lui de toucher à la formule libanaise. Le parti a même déclaré qu’en cas de formation d’un gouvernement d’union nationale, il ne souhaitait pas être directement représenté et donnerait la part qui lui serait réservée à ses alliés, notamment chrétiens et sunnites de l’opposition. Le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, l’a encore répété lors d’une interview accordée à la télévision qatari Al-Jazeera, mardi.

Résumés d’articles relatifs au LIban

• Les médias libanais se sont focalisé sur la mission de l’émissaire du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner qui a rencontré mardi diverses personnalités libanaises, notamment du Hezbollah. Jean-Claude Cousseran devait être reçu ce mercredi par le président du Parlement, Nabih Berri (un des chefs de l’oppositiuon), rentrée à Beyrouth après un voyage de plusieurs jours.
M. Cousseran, qui est arrivé lundi et précède le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner, attendu samedi, s’est entretenu avec diverses personnalités représentant l’ensemble de l’échiquier politique libanais. _ Lundi, le diplomate français avait rencontré le Premier ministre libanais, Fouad Siniora, ainsi que le chef de la majorité parlementaire Saad Hariri et le leader chrétien de l’opposition, le général Michel Aoun.
« Il y aura une visite de Kouchner qui reprendra un certain nombre de contacts, toujours avec le même objectif : aider à la reprise du dialogue interlibanais », avait déclaré à la presse M. Cousseran, à l’issue de son entretien avec Fouad Siniora.
La mission de Jean-Claude Cousseran, qui avait effectué la semaine dernière une tournée dans la région avec une étape remarquée en Syrie, s’inscrit dans le cadre des efforts français pour trouver une sortie à la crise politique que connaît le Liban depuis plusieurs mois.

• Alors que les combats se poursuivent dans le camp de Nahr el-Bared entre l’armée libanaises et les intégristes sunnites de Fatah al-Islam, le commandant de l’armée, le général Michel Sleimane, a annoncé qu’il présenterait sa démission au cas ou le gouvernement et l’opposition ne parviendraient pas à s’entendre sur l’élection d’un nouveau président de la République à la fin du mandat du chef de l’État Émile Lahoud, le 24 novembre prochain.
Pendant ce temps sur le terrain, les bombardements de l’armée libanaise ont repris avec violence sur Nahr el-Bared. Le pilonnage à l’artillerie et aux obus de chars a commencé à l’aube après des tirs intermittents pendant la nuit.
Les tirs, notamment au canon de 155 mm, se poursuivaient dans la matinée de manière rapprochée sur les positions du Fatah al-Islam, qui contrôle encore un petit territoire situé dans la partie sud du camp de réfugiés, en bordure de mer.
Les combattants islamistes ont riposté, comme les jours précédents, en tirant trois roquettes qui se sont abattues à 4 ou 5 kilomètres au nord-est du camp dans la région du Akkar. L’une d’elles a atteint une maison mais aucune victime n’a été signalée.
« Les soldats continuent à avancer mais à un rythme très lent, à nettoyer les mines et les explosifs », a déclaré un porte-parole de l’armée, en précisant que l’intensité des bombardements « variait selon l’activité et les positions des hommes armés sur le terrain ».
Les islamistes « contrôlent encore un petit carré de 200 mètres de côté », a-t-il ajouté.
Selon lui, la lenteur des opérations, outre le fait que le terrain est piégé, « est due à la façon dont est construit le camp, c’est-à-dire à l’absence de chemins et de routes pour permettre aux véhicules et chars de passer ». « C’est un camp ancien, qui a plus de 50 ans, il n’y a pas d’infrastructure, les bâtiments sont enchevêtrés », a-t-il ajouté, précisant que « les hommes armés se cachaient dans des abris et des souterrains ».
Après plus de deux mois de combats, le camp de Nahr el-Bared, construit en dur au nord de la ville de Tripoli, n’est plus qu’un champ de ruines sur lequel flottent des drapeaux de l’armée libanaise signalant les positions conquises sur les islamistes.
Au total, 119 militaires ont péri depuis le début des combats. Plus de 200 personnes en tout ont été tuées, selon des estimations ne prenant pas en compte les corps des islamistes tués restés dans le camp.

• La presse libanaise a rapporté que le département US au Trésor a annoncé mardi avoir gelé les avoirs de deux organismes accusés de soutenir le Hezbollah et de chercher à déstabiliser le Liban.
Les organismes visés sont la Fondation des martyrs, basée en Iran, et la société financière Al-Qard al-Hassan, a précisé le Trésor dans un communiqué.
Deux anciens responsables de la Fondation des martyrs au Liban, Qasem Aliq et Ahmad al-Shami, sont également visés par cette mesure.
« Nous continuerons de cibler ceux qui forment la colonne vertébrale du Hezbollah, du Hamas et d’autres groupes terroristes qui tentent de déstabiliser le Liban et de s’attaquer à des civils innocents », a indiqué Stuart Levey, le sous-secrétaire au Trésor chargé de la lutte contre le terrorisme.
« Nous ne permettrons pas à des organisations soutenant le terrorisme de lever des fonds aux États-Unis, ou de contourner les mesures que nous avons mises en place et continuer leurs agissements en changeant simplement de nom », a-t-il ajouté.

Audiovisuel libanais

LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
Émission : Avec courage
 Ghassan Tuéni, député de Beyrouth (14-mars)
L’indépendance du Liban ne doit pas être vécu et perçue comme une guerre contre la Syrie.
Le Hezbollah n’est pas fou et ne retournera pas ses armes contre l’intérieur libanais. (Le secrétaire général du parti) Hassan Nasrallah, est un homme modéré quand il s’agit de traiter des problèmes internes libanais.

Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.