La presse libanaise et régionale a largement relayé les informations selon lesquelles le président du Parlement libanais, Nabih Berri, pourrait proposer un candidat consensuel à l’élection présidentielle. La démarche de M. Berri intervient alors que toutes les forces politiques libanaises semblent dans l’impasse après l’échec des nombreuses initiatives. Le pays se trouve devant un choix difficile : le compromis ou le chaos.
Tendances et événements régionaux
Une rencontre sécuritaire sur l’Irak entre des responsables syriens, états-uniens et britanniques se tient à Damas à la demande des États-Unis. Washington a demandé aux dirigeants irakiens de faire le nécessaire pour organiser cette réunion dans la capitale syrienne, afin qu’elle serve de prétexte pour ouvrir une petite fenêtre permettant de reprendre le dialogue avec la Syrie. Cette démarche intervient alors que George Bush et son administration lancent de violentes campagnes anti-syriennes et accentuent leurs pressions sur Damas.
Un spécialiste des affaires du Moyen-Orient estime que la participation de délégués états-uniens et britanniques à la rencontre de Damas illustre l’échec du pari saoudien pris par les États-Unis. Riyad a tenté de convaincre Washington qu’ignorer le rôle de la Syrie ne l’empêcherait pas de réaliser des progrès dans le dossier irakien. Mais les États-Unis ont rapidement réalisé que Damas était incontournable dans la recherche de solutions aux multiples crises qui secouent la région. Cette conclusion avait déjà été tirée par le coordinateur de la politique extérieur européenne, Javier Solana, qui avait appelé à la reprise du dialogue avec la Syrie.
Une source diplomatique arabe fait le commentaire suivant : « L’impasse des États-Unis en Irak impose un comportement diamétralement opposé aux discours officiels des dirigeants états-uniens ». Cette flagrante contradiction entre les réalités sur le terrain et les paroles pourrait être surmontée dans un proche avenir. En attendant, certaines parties pourraient continuer à miser sur des paris perdants, même si leur marge de manœuvre rétrécit de jour en jour. C’est ainsi que les Saoudiens avaient persuadé les États-uniens qu’ils hériteraient du rôle et de l’influence de la Syrie au Liban, et qu’ils réussiraient à évincer Damas de l’échiquier irakien. Mais voilà que Washington sollicite la coopération des autorités syriennes, au moins dans le dossier irakien.
Comment l’Arabie saoudite va-t-elle réagir ? Se résignera-t-elle à réactiver l’axe tripartite Damas-Riyad-Le Caire ? Ou, au contraire, continuera-t-elle à adopter une position hostile à l’égard de la Syrie comme le lui demande Washington qui, lui, fait tout pour parler à Damas ?
Presse et agences arabes et internationales
• La presse et les agences arabes estiment que la coalition gouvernementale au pouvoir en Irak semblait au bord de la désintégration après la décision de cinq ministres de boycotter le gouvernement de Nouri Maliki, déjà fragilisé par la démission récente de six ministres sunnites.
Sur les 40 ministres du gouvernement, présenté au complet le 8 juin 2006, dix-sept ont démissionné, présenté leur démission ou boycottent les réunions du cabinet.
Le Premier ministre est désormais bien en peine d’honorer les promesses faites au peuple irakien il y a tout juste quatorze mois : réconciliation nationale, sécurité et reconstruction du pays. « Le gouvernement ne peut survivre à toutes ces défections », estime Joost Hiltermann, un expert de l’Irak, du cercle de réflexion International Crisis Group et cité par l’AFP. « Les chiites et les kurdes ne veulent pas céder le pouvoir aux personnes auxquelles ils ne font pas confiance. Mais s’ils ne le font pas, il n’y aura pas de réconciliation. La seule chose à laquelle on puisse ensuite s’attendre est la guerre civile », a-t-il expliqué. « Même avec le gouvernement au complet, la paralysie est totale », dit-il, avec pessimisme.
Lundi soir, ce sont les ministres de la Liste nationale irakienne, des laïcs proches de l’ancien Premier ministre Iyad Allaoui, qui ont annoncé le boycottage du gouvernement. Les ministres pourraient démissionner si leurs demandes ne sont pas prises en compte, rejoignant leurs collègues sunnites du Front de la Concorde nationale et chiites du groupe Sadr.
Le 1er août, les six ministres du Front, principal bloc sunnite au gouvernement avec 44 des 275 sièges, avaient remis leur démission au Premier ministre, à l’issue d’un mois de désaccord. Avant eux, en juin, cinq ministres, alliés au leader chiite Moqtada Sadr, avaient démissionné.
Le Premier ministre al-Maliki, le président Jalal Talabani et le vice-président Adel Abdel Mahdi ont souhaité dimanche la tenue d’une réunion cette semaine entre tous les partis pour mettre fin aux querelles intestines.
• La province irakienne du Kurdistan a devancé le Parlement irakien en ratifiant la nouvelle loi sur le pétrole et le gaz qui répartit ces richesses entre les différentes régions du pays. Pour la première fois, cette province kurde devient propriétaire des réserves pétrolières qui se trouvent dans son sous-sol.
WASHINGTON POST (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Le célèbre historien américain Robert Dallick a commenté un sondage publié le mois dernier par le New York Times et qui montre que la majorité des États-uniens souhaite le départ de l’actuelle administration. Le pays, a-t-il dit, ne doit pas supporter 17 mois supplémentaires de difficultés avec une présidence ratée et incapable de retrouver un brin de crédibilité auprès de l’opinion publique. Les arguments politiques jetés à la face de George Bush ne doivent pas être sous-estimés. Il existe de nombreux indices qui prouvent qu’il s’agit d’un mauvais président. Et dans le meilleur des cas, ce qui reste de son mandat ne sera pas fructueux. Dans le pire, la période restante pourrait être dévastatrice pour la réputation des États-Unis.
Pour l’historien, il est peut-être temps d’envisager sérieusement un amendement de la Constitution permettant de destituer le président en dehors des cas prévus par la loi fondamentale. Selon lui, la Chambre des représentants et le Sénat devraient commencer la procédure pour voter un tel amendement.
AL-KHALEEJ (QUOTIDIEN EMIRATI)
Le comité central du Parti de la justice et du développement (AKP) n’a pas réussi à convaincre le chef de la diplomatie Abdullah Gül à retirer sa candidature à la présidence de la République. La presse turque affirme aussi que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est réservé sur la candidature de Gül, préférant présenter un candidat consensuel après la victoire de son parti aux élections législatives.
M. Erdogan souhaite que son bras droit se retire de la course présidentielle afin de ne pas provoquer de nouvelles tensions entre le nouveau gouvernement qu’il a été chargé de former lundi et le camp laïque.
La candidature à la présidentielle de cet islamiste dont la femme est voilée est à l’origine de la grave crise institutionnelle du printemps entre l‘AKP (issu de la mouvance islamiste) et le camp pro-laïque, qui a entraîné les élections anticipées du 22 juillet, remportées haut la main par l’AKP.
Trois jours après le scrutin, M. Gül a laissé entendre qu’il maintenait sa candidature, voyant dans la victoire de l’AKP un soutien populaire à son égard alors que « Gül président » était devenu l’un des slogans des militants de l’AKP avant les élections.
Depuis, il n’a pas clairement dit s’il était toujours dans la course ou pas. « M. Gül qui mérite tout à fait ce poste doit faire un geste et annoncer qu’il se retire afin d’ouvrir la voie de la Turquie », insistait le rédacteur en chef d’Hurriyet.
L’élection du président par le Parlement est prévue pour la fin août. Malgré sa victoire écrasante, l’AKP (341 députés sur 550) ne dispose cependant pas à lui tout seul des 2/3 des voix nécessaires à l’élection du président lors des deux premiers tours de scrutin. Mais il devrait sans problème élire son candidat lors d’un troisième tour où 276 voix suffiront.
Si M. Gül ne se présente pas, le ministre de la Défense, Vecdi Gonul, dont l’épouse ne porte pas le foulard, est pressenti pour devenir le 11e chef de l’État turc.
AL-CHARK AL-AWSAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN)
Le ministre iranien des Renseignements, Gholam Hossein Mohseni Ejeie, a déclaré que « les agents du ministère des Renseignements ont réussi à déjouer des actes terroristes que voulaient mener des groupes contre-révolutionnaires dans la province du Khouzistan ».
« Ils projetaient de mener des actes terroristes mais ils ont été arrêtés avant toute tentative », a-t-il ajouté.
M. Mohseni Ejeie n’a pas donné d’autres détails sur les personnes arrêtées.
La province du Khouzistan, frontalière avec l’Irak, compte une importante communauté arabe. Sa capitale, Ahvaz, a été la cible d’attentats en octobre 2005 et janvier 2006, imputés par le régime iranien à des groupes liés à la Grande-Bretagne. Le ministre a assuré que le pouvoir était sur ses gardes face aux plans des Occidentaux qui cherchent à renverser le régime islamique, accusant le vice-président états-unien Dick Cheney d’aider les groupes d’opposition de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
« Ils essaient de créer des divisions entre les forces de la révolution et les fidèles au régime en utilisant les personnes naïves et les gens peu informés », a affirmé M. Mohseni Ejeie.
L’Iran a arrêté en mai trois Irano-américains, dont l’universitaire Haleh Esfandiari, accusés de chercher à mener une révolution de velours contre le régime islamique.
M. Mohseni Ejeie a affirmé que les ennemis de l’Iran, en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne, cherchent à préparer le terrain pour une révolution douce. « Ils essaient de persuader la société que le gouvernement et le Parlement sont inefficaces pour préparer le terrain afin que leurs propres éléments entrent au Parlement et au gouvernement », a-t-il ajouté.
AL-BAYAN (QUOTIDIEN EMIRATI)
Israël refuse et ignore la paix régionale juste, basée sur la légalité internationale. Le Haaretz (quotidien israélien) a rapporté une proposition du président israélien, Shimon Peres, qui consiste à édifier un État palestinien dont la superficie serait égale aux territoires occupés par Israël en Cisjordanie lors de la guerre de 1967. Les dirigeants israéliens remettent sur le devant de la scène le projet ancien d’échange de terres, qui suscite de profondes divisions aussi bien au gouvernement qu’à la Knesset. Le fait d’avancer cette proposition prouve que l’État hébreu ne compte pas rendre la totalité de la Cisjordanie aux Palestiniens. Il reflète aussi les intentions racistes d’Israël qui souhaite que les territoires occupés en 1948 soient exclusivement habités par des juifs.
Audiovisuel arabe
ANB (APPARTIENT A L’HOMME D’AFFAIRES IRAKIEN NAZMI OJI)
Entrevue spéciale
– Invité : Ismaël Haniyeh, Premier ministre palestinien limogé
Je suis prêt à abandonner mon poste si ce prix à payer aidait à sceller une entente inter-palestinienne.
Le règlement de la crise passe par la mise sur pied d’un système politique national unifié, le respect des légitimités, la création de services de sécurité nationaux et professionnels, et la réhabilitation de l’Organisation de Libération de la Palestine, qui doit représenter tous les Palestiniens.
AL-ALAM (TELEVISION ARABOPHONE IRANIENNE)
Émission : Avec l’événement
– Invité : Malek Moubarak Saraï, politologue (Alger)
L’Algérie soutient clairement le programme nucléaire civil iranien. Cette position saine prend sa source dans les aspirations du peuple algérien et des peuples arabes.
Tout peuple a le droit de développer la recherche scientifique et d’utiliser la technologie nucléaire dans l’intérêt de la science et de l’économie.
Tendances et événements au Liban
L’onde de choc de l’élection partielle du Metn, où l’opposition a vaincu le candidat du pouvoir, continue de se faire sentir au Liban. Mardi, c’est la sévérité de la riposte arménienne aux critiques racistes du candidat perdant, Amine Gemayel, qui a occupé le devant de la scène. Le Tachnag, membre actif de l’opposition libanaise, est la principale force politique arménienne. Il tire son influence de plus de 80 ans de présence et de services rendus à la communauté depuis le génocide commis par les Turcs. Depuis des années, précisément depuis l’irruption de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri, sur la scène politique libanaise, le parti a été la cible d’une campagne de marginalisation. Ses candidats ont été écartés au profit d’autres personnalités arméniennes ne possédant aucune popularité. Et comme à Beyrouth ce sont les voix sunnites qui décident de l’issue des élections parce qu’elles sont les plus nombreuses, le Tachnag a perdu les sièges qu’ils occupaient traditionnellement depuis des décennies. C’est pour protester contre sa marginalisation et combattre sa mise à l’écart que le parti a rejoint l’opposition.
Mardi, les députés arméniens, anciens et actuels, ainsi que les principales associations et ONG, ont tenu une réunion extraordinaire pour dénoncer la campagne de dénigrement à connotation raciste dirigée contre la communauté. Après avoir souligné que pendant des décennies, ils avaient été les alliés du clan Gemayel, ils ont énuméré leurs contributions à l’édification du Liban moderne. Rappelant qu’ils n’avaient pas participé à la guerre civile dévastatrice qui a déchiré le Liban pendant 15 ans, ils ont réclamé des excuses publiques de la part d’Amine Gemayel.
Cette polémique n’a pas empêché les milieux politiques et médiatiques de s’intéresser de nouveau à l’échéance présidentielle prévue entre le 25 septembre et le 24 novembre. Dans ce cadre, la coalition du 14-mars au pouvoir semble tiraillée par deux tendances : le premier courant plaide pour l’organisation de l’élection quel que soit le nombre de députés présents, même si le quorum constitutionnel des deux tiers n’est pas atteint. Le candidat de ce courant est l’ancien député du Metn, battu aux législatives de 2005, Nassib Lahoud. Il jouit du soutien des États-Unis et de l’Arabie saoudite. Son épouse est la sœur de l’une des femmes du roi Abdallah Ben Abdel Aziz. L’autre courant au sein du 14-mars veut éviter une violation flagrante de la Constitution. Si l’organisation d’une élection présidentielle s’avère impossible dans les délais, il propose de remettre le pouvoir exécutif au gouvernement de Fouad Siniora, conformément aux dispositions de la loi fondamentale. Seulement, l’opposition estime que ce gouvernement est illégitime et anticonstitutionnel.
Des observateurs bien informés assurent que pour l’instant, l’administration états-unienne n’a toujours pas choisi son option. Selon ces mêmes sources, Fouad Siniora fait du lobbying pour éviter l’élection d’un nouveau président, ce qui lui permettrait non seulement de rester au pouvoir, mais en plus de s’emparer des prérogatives du chef de l’État.
Résumés d’articles relatifs au Liban
La presse locale recommence à s’intéresser à l’élection présidentielle à la lumière des résultats de la partielle du Metn.
• Deux soldats libanais ont été tués dans les combats avec le groupe islamiste sunnite Fatah al-Islam, assiégé depuis près de 12 semaines dans le camp de réfugiés de Nahr el-Bared, au Nord-Liban. Ces morts portent à 136 le nombre de soldats libanais tués depuis le début des combats, le 20 mai.
Selon un porte-parole militaire, l’armée progresse à l’intérieur du camp et resserre son étau autour du dernier carré contrôlé par les islamistes.
Par ailleurs, l’armée a affirmé mardi avoir trouvé un grand nombre d’armes, de munitions et du matériel militaire dans le camp.
Plus de 200 personnes, dont les 136 soldats, ont été tuées depuis le début des combats entre l’armée et Fatah al-Islam, les plus meurtriers au Liban depuis la fin de la guerre civile en 1990. Ce bilan ne tient pas compte des islamistes tués dont les corps sont restés dans le camp.
Après la fuite des 31 000 réfugiés du camp, les seuls civils encore sur place sont les femmes et les enfants des combattants du Fatah al-Islam, qui sont au moins une soixantaine. L’armée a accusé les islamistes de les utiliser comme boucliers humains.
• Le correspondant au Nord-Liban du quotidien saoudien Al-Chark al Awsat a écrit que le président de l’Assemblée nationale, Nabih Berri (Opposition), va commencer à recevoir, aujourd’hui, les différents blocs parlementaires pour sonder leur opinion au sujet de l’élection présidentielle. Des sources bien informées indiquent que M. Berri va recevoir dans les prochains jours les députés nouvellement élus, Camille Khoury (CPL, opposition) et Mohammad Amine Itani (Courant du Futur, 14-mars). Mais cette rencontre sera uniquement protocolaire et ne signifie pas que le président de la Chambre va reconnaître leur députation (Ils ont été élus à l’issue de partielles organisées par un décret de convocation des corps électoraux ne portant pas la signature du président de la République). Des milieux du CPL assurent que le général Michel Aoun appuiera la décision de Nabih Berri quelle qu’elle soit. Il est disposé à considérer l’élection de son candidat nulle et non avenue si M. Berry refuse de reconnaître la députation des deux nouveaux parlementaires.
AL-QABAS (QUOTIDIEN KOWEITIEN)
La majorité parlementaire au Liban (14-mars) va solliciter l’intervention du Patriarche maronite Nasrallah Sfeir pour tenter d’aboutir à une entente inter-chrétienne sur un candidat de compromis à l’élection présidentielle. M. Nabih Berri doit de son côté entamer une série de concertations avec l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Beyrouth, Abdel Aziz Khoja, qui va commencer des navettes entre les différentes forces politiques libanaises. De sources bien informées, on assure que le général Michel Aoun pourrait demander à son candidat élu dans le Metn, Camille Khoury, de démissionner si une telle mesure est susceptible de débloquer la crise politique dans le pays.
Audiovisuel libanais
LBC (FORCES LIBANAISES, 14-MARS)
Émission : Avec courage
– Invité : Karim Pakradouni, président du parti Kataëb d’Amine Gemayel
Si le Tachnag envisage d’actionner la justice contre Amine Gemayel (en raison de ses propos racistes à l’encontre des Arméniens, ndlr), je me tiendrais aux côtés de Gemayel. Ce n’est pas d’excuses dont nous avons besoin mais d’une réconciliation. Les partis (chrétiens) Kataëb, Forces libanaises, Courant patriotique libre et Maradas (ces deux dernières formations font partie de l’opposition, ndlr) doivent unir leurs rangs.
– Invité : Sarkis Naoum, journalistes au quotidien An-Nahar
Nous devons accepter les résultats de la partielles du Metn. Certains députés sont élus par les voix d’autres communautés que la leur. Cela est une bonne chose.
– Invité : Johnny Abdo, ancien ambassadeur (14-mars)
Rafic Hariri (dont il était un proche collaborateur, ndlr) n’a jamais voulu marginaliser le Tachnag. Il refusait l’existence d’un bloc arménien et il souhaitait que les députés de cette communauté soient membres de son bloc parlementaire.
– Invité : Hagop Pakradouni, député du Tachnag (Opposition)
Ce qui s’est passé est une affaire très grave. Il ne s’agit pas de présenter des excuses au Tachnag mais à l’ensemble de la communauté arménienne qui a été dénigrée injustement.
Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter