Avec le prochain retour à Beyrouth du ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, les médias libanais et régionaux ont focalisé leur attention sur les démarches au Liban et à l’étranger pour tenter de sortir le pays de la crise.
Sur le plan régional, les suites de l’incident entre la DCA syrienne et l’aviation israélienne, ainsi que les informations faisant état de plans américains pour attaquer l’Iran, ont bénéficié d’une large couverture.
Tendances et événements au Proche-Orient
Les rapports diplomatiques qui parviennent confidentiellement à certaines capitales arabes soulignent que le président George Bush a fixé les priorités des 18 derniers mois de son mandat : provoquer une guerre israélienne contre la Syrie, le Liban et la Bande de Gaza, et lancer des frappes aériennes contre des cibles en Iran. La source diplomatique arabe rapporte ces informations en se basant sur un rapport britannique qui précise que l’attaque contre l’Iran pourrait intervenir au début de l’année 2008. À cet effet, les satellites états-uniens auraient sélectionné et marqué 2 500 cibles en Iran qui ont été placées sur les cartes de l’état-major.
Certains spécialistes pensent que les manœuvres militaires intensives menées par l’armée israélienne s’inscrivent dans le cadre du plan que les États-uniens sont déterminés à mettre en œuvre avant que les changements des rapports de forces régionaux et internationaux ne rendent impossible l’utilisation de l’option militaire contre leurs ennemis au Moyen-Orient. Ces équilibres ont commencé à changer sérieusement depuis la défaite israélienne face à la Résistance libanaise lors de la guerre de juillet 2006. De même que la présence à la Maison-Blanche du duo Bush-Cheney, enclins à lancer leur pays dans des aventures militaires, constitue une opportunité qui pourrait ne plus se répéter avant dix ou vingt ans. En effet, l’évolution du débat à l’intérieur des États-Unis laisse croire que le pays se dirige vers une situation semblable à celle qui prévalait au lendemain de la défaite du Vietnam. De nombreux think tank critiquent ouvertement la politique étrangère US qui met en avant les priorités israéliennes au détriment des intérêts supérieurs de la nation.
Pour toutes ces raisons, l’équipe qui contrôle l’administration US estime qui lui reste peu de temps pour mener à terme ses projets. Elle veut aller vite, d’autant que les informations soulignent que le programme nucléaire iranien arrivera à maturité en 2009, une date qui va coïncider avec l’amélioration qualitative et quantitative des capacités défensives syriennes, libanaises et palestiniennes.
Un spécialiste européen avance, quant à lui, une toute autre analyse pour expliquer le cliquetis des armes au Moyen-Orient. Selon lui, ce bruit de bottes précède les grandes manœuvres en prévision des négociations pour conclure des compromis globaux entre les protagonistes. Les prochains mois pourraient connaître des surprises qui éloigneraient définitivement le spectre de la guerre, surtout après que les commissions du Congrès auront commencé leurs règlements de compte avec l’administration Bush après ses échecs et ses revers en Irak, en Afghanistan et au Liban.
Presse internationale
CBS (CHAINE DE TELEVISION ÉTATS-UNIENNE)
Le président syrien Bachar al-Assad a démenti les accusations de l’administration Bush selon lesquelles il permet aux terroristes d’utiliser la Syrie comme pays de transit vers l’Irak. Il s’est dit prêt à soutenir les États-Unis si leur réussite est susceptible de ramener la stabilité à l’Irak. « Si nous encourageons le chaos et le désordre dans ce pays, cela veut dire que notre action va à l’encontre de nos intérêts nationaux, a dit le chef de l’État syrien. C’est pour cela que nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour contrôler nos frontières. Pour moi, la priorité va à la stabilité de l’Irak. Peu m’importe si les États-Unis vont se retirer aujourd’hui au demain. Ma priorité c’est le peuple irakien et mon pays ».
AL-BAYAN (QUOTIDIEN EMIRATI)
Alors que la date de la conférence de paix au Moyen-Orient convoquée par le président George Bush approche, Israël a lancé un message belliqueux aux frères syriens, en envoyant son aviation violer leur espace aérien. Cette agression n’est pas nouvelle car les avions israéliens ont pris l’habitude de violer la souveraineté syrienne. Mais généralement, cela se produisait pendant des périodes de tensions. Or cette fois, la provocation israélienne intervient alors que la région se prépare à un nouveau round de négociations de paix, et qu’un grand nombre d’émissaires internationaux ont visité la région pour calmer les esprits et promouvoir l’apaisement.
Le général Uzi Dayan, ancien chef du Conseil de sécurité israélien, a reconnu que son pays a voulu transmettre un message non seulement à la Syrie mais à d’autres États, pour leur signifier qu’il est capable d’intervenir militairement dans plusieurs endroits simultanément. Cette provocation israélienne résume la vision qu’a l’État hébreu de la solution du conflit : la suprématie militaire et sécuritaire en contrepartie de la paix, sans aucune considération pour les droits des autres parties. C’est-à-dire que les autres ne doivent pas réagir aux mouvements israéliens. Israël est sans crédibilité. Et celui qui pense le contraire n’a qu’à revoir son histoire. Il ne trouvera que des registres remplis d’agressions et de massacres.
WASHINGTON POST (QUOTIDIEN ÉTATS-UNIEN)
Si George Bush compatit avec Saadeddine Ibrahim (un des défenseurs de la démocratie et des droits de l’homme en Égypte) il n’a qu’à faire quelque chose pour le prouver. Mais lorsqu’il a rencontré Ibrahim en marge d’une conférence à La Haye, en juillet, Bush lui a dit qu’il se sentait, comme lui, un « président dissident », après que le Département d’État eut rejeté l’« agenda de la liberté » qu’il avait proposé.
La direction du parti au pouvoir en Égypte a demandé à ce que Saadeddine Ibrahim soit jugé à l’issue d’un article publié dans un journal de l’opposition dans lequel il dénonçait les exactions et l’emprisonnement des opposants. Certes, l’augmentation des aides états-uniennes à l’Égypte sert les intérêts des USA. Mais n’empêche que celui que se fait appeler le « président dissident » doit réclamer la remise en liberté des vrais dissidents, comme Saadeddine Ibrahim et Ayman Nour, avant de remettre le chèque à l’homme fort de l’Égypte, Mohammad Hosni Moubarak.
AFP (AGENCE FRANCE PRESSE)
Un juge fédéral états-unien a condamné vendredi l’Iran à verser aux familles de 241 GI’s tués en 1983 au Liban 2,65 milliards de dollars de dommages, la plus forte compensation jamais demandée par la justice US à un pays étranger.
Ces GI’s, parmi lesquels 220 Marines, ont été tués le 23 octobre 1983 dans un attentat à Beyrouth où un camion chargé de 19 tonnes d’explosifs a été lancé contre le quartier général des forces états-uniennes près de l’aéroport international de la capitale libanaise. L’attentat, le plus meurtrier contre des États-uniens avant les attaques du 11 septembre 2001, a été attribué au Hezbollah.
Le même jour, 58 parachutistes français ont été tués dans un attentat similaire à Beyrouth.
Bien que l’attentat ait eu lieu il y a 20 ans, « il est clair d’après les témoignages (...) que les immenses souffrances endurées ce jour ont eu des effets durables sur les plaignants », a conclu le juge Royce Lamberth, d’un tribunal fédéral de Washington.
« Les familles sont très satisfaites de la décision du juge », a indiqué Steven Hofman, porte-parole des plaignants qui était présent à la lecture de la décision qui a provoqué soulagements et larmes.
« Elles pensent que ce jugement est un outil supplémentaire important pour les États-Unis mais aussi pour les autres pays pour combattre et décourager le terrorisme soutenu par les États », a poursuivi M. Hofman. « Plus le coût du terrorisme d’État augmente, plus les risques qu’il arrive seront moindres », a-t-il ajouté.
Près d’un millier de parents et descendants des victimes s’étaient portés devant la justice états-unienne affirmant que la République islamique d’Iran et le ministère de l’Information et de la Sécurité iranien « étaient responsables des conséquences de l’attaque pour avoir fourni assistance et support matériel au Hezbollah qui a perpétré l’attaque ».
Le tribunal a reconnu que le montant des compensations demandées dans son jugement « pouvait être le plus important jamais exigé par un tribunal aux États-Unis contre un pays étranger ». Le juge a précisé n’avoir reçu aucune requête de l’administration US indiquant que sa décision pouvait interférer avec les affaires étrangères des États-Unis.
En 2003, le tribunal avait déjà émis un jugement reconnaissant l’Iran « légalement responsable pour avoir fourni soutien financier et matériel ayant aidé à perpétrer la tragique attaque contre les 241 soldats à Beyrouth en 1983 ».
La délégation administrative iranienne à Washington (l’Iran n’entretient plus de relations diplomatiques avec Washington depuis 1980) n’a pas fait de commentaires, de même que la représentation de l’Iran à l’Onu.
Le juge a accordé un total de 2,656944 milliards de dollars d’indemnités allant de moins d’un million de dollars à 12 millions de dollars aux épouses, enfants, frères et soeurs des victimes.
Ces sommes se basent à la fois sur le montant des salaires perdus, celui des soins encourus avant que les victimes ne décèdent mais aussi sur une évaluation financière de « la détresse émotionnelle et de la souffrance » infligées par cet attentat.
Les familles, qui entendent bien obtenir la somme allouée par le juge auprès de l’Iran, se sont rendues au Congrès immédiatement après la décision. Elles voulaient signifier leur pression pour l’adoption de deux projets de loi au Sénat et à la Chambre des représentants visant à permettre la saisie d’actifs indirectement contrôlés par les Iraniens.
« Nous sommes confiants du fait que le Congrès va adopter rapidement cette législation et que le président des États-Unis va la signer », selon M. Hofman.
REBELLION (REVUE FRANÇAISE)
Le célèbre journaliste d’investigations US, Seymour Hersh, a révélé que le gouvernement français a invité le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah à une conférence sur la crise libanaise, précisant toutefois qu’il ne savait pas si cette manifestation aura finalement lieu.
L’inscription du nom du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes reflète en premier lieu le point de vue états-unien. Les Britanniques, eux, ont une vision différente de la question, a-t-il par ailleurs ajouté.
Selon Seymour Hersh, quoi qu’il ait fait il y a 20 ans, il ne fait pas de doute que Hassan Nasrallah applique aujourd’hui une politique responsable. Son soutien à l’armée libanaise lors de la dernière crise (allusion à la guerre de Nahr al-Bared, ndlr), est très intéressant. Les faits parlent pour lui. Il est peut-être la personnalité la plus influente au Moyen-Orient. Tous les sondages, surtout ceux qui ont été réalisés après la guerre de l’été 2006, placent Hassan Nasrallah en tête des personnalités les plus appréciées dans le monde arabe et musulman. Le chef du Hezbollah reste une personne importante avec laquelle il faut parler. Mais il semble que les responsables, ici à Washington, ne vivent pas dans le monde réel.
• Le nouveau message vidéo d’Oussama Ben Laden, le premier depuis trois ans, a dissipé les doutes sur le sort du chef du réseau Al-Qaïda et confirmé qu’il restait un actif, six ans après les attentats du 11-Septembre, estiment samedi des analystes arabes.
Dans les extraits diffusés par un centre US de surveillance de sites internet islamistes, le SITE Institute, l’homme le plus recherché de la planète s’adresse au « peuple américain » et menace d’intensifier la lutte pour mettre fin à la guerre en Irak.
Dans la vidéo publiée à quatre jours du 6e anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, ben Laden, la cinquantaine, apparaît rajeuni. Il est habillé d’un costume traditionnel blanc et d’un manteau jaune, et sa barbe, habituellement grisonnante, est soigneusement coupée et teintée au henné noir.
« Le chef d’Al-Qaïda a voulu mettre fin aux diverses spéculations sur son sort », estime Dr. Azzam Tamimi, le président de l’Institut de la pensée politique islamique, basé à Londres.
« Plusieurs personnes, dont son bras droit Ayman Zawahiri, le mollah Dadullah (chef taliban tué en mars) et son frère Mansour, le président pakistanais Pervez Musharraf et le directeur du renseignement américain Mike McConnell avaient déjà assuré que ben Laden était toujours vivant. Et voilà qu’Oussama persiste et signe », ajoute M. Tamimi, un Palestinien.
« Sur le fond, ben Laden se félicite d’être le responsable des attentats du 11-Septembre, menace implicitement le peuple états-unien de nouveaux attentats pour avoir réélu George W. Bush », dit-il. « Sur la forme, la barbe au henné noir est un signe de guerre, l’école salafiste, à laquelle appartient ben Laden, n’autorise cette teinte qu’en cas de mobilisation pour la guerre ».
Pour l’analyste palestinien Jamal Ismaïl, directeur du Centre d’information Al-Quds, un organisme privé basé à Islamabad, « après une absence médiatique de plus d’un an, ben Laden veut rassurer ses partisans qu’il est vivant, en bonne santé et le moral au zénith ».
« Ce long silence a suscité des interrogations parmi ses admirateurs, d’autant plus que son bras droit, Zawahiri, s’est exprimé à huit reprises au moins depuis la dernière manifestation médiatique du chef du réseau » en 2004, estime M. Ismaïl, l’un des rares journalistes à avoir interviewé ben Laden.
Selon des responsables du renseignement US, les analyses d’authentification permettent d’être quasiment sûrs que c’était bien ben Laden dans la vidéo.
Le silence médiatique le plus long de ben Laden a donné lieu durant plusieurs mois à des flots de spéculations, poèmes lyriques ou élégiaques, prières ferventes sur les sites Internet islamistes.
Des internautes expliquaient son silence par des impératifs de sécurité, surtout après la liquidation ou l’arrestation de nombreux de ses partisans. D’autres soutenaient qu’il préparait des opérations d’envergure aux États-Unis et qu’il referait surface, avant ou après « une nouvelle conquête ».
Dès l’annonce de la mise en ligne de la vidéo, accompagnée d’une photo de ben Laden, des sites ont ouvert « des registres de félicitations ».
Tendances et événements au Liban
Les informations contradictoires sur les positions de l’Arabie saoudite et du député Saad Hariri (chef du Courant du futur pro-saoudien) au sujet de l’initiative du président de la Chambre, Nabih Berri (Opposition), jettent une ombre sur les perspectives d’entente interlibanaise autour de l’élection présidentielle. Les signaux émis par des milieux proches du royaume évoquent la chose et son contraire :
– 1. Un accord sur le quorum parlementaire des deux tiers, ce qui ouvrirait la voie à une entente sur le nom d’un candidat consensuel, en l’occurrence le général Michel Aoun.
– 2. La poursuite des manœuvres pour gagner du temps afin d’arriver aux dix derniers jours du mandat actuel pour imposer un fait accompli en élisant un président issu des rangs du 14-mars à la majorité absolue. Cette deuxième option est défendue par le chef druze Walid Joumblatt et le leader de l’ancienne milice des Forces libanaises, Samir Geagea. Ces deux personnalités plaident même pour l’organisation de l’élection présidentielle en dehors du Parlement.
Les assises élargies du 14-mars, prévues dans les jours qui viennent, permettront de définir avec précision les réelles intentions de la coalition au pouvoir, tiraillée entre plusieurs tendances. Si le Courant du futur accepte la règle constitutionnelle du quorum des deux tiers, en vigueur depuis l’indépendance, MM. Joumblatt et Geagea refuseront d’y adhérer et exprimerons des réserves, sans toutefois parvenir à bloquer la marche vers l’entente avec l’opposition. Si, au contraire, Saad Hariri appuie l’hérésie constitutionnelle de la majorité absolue, préconisée par ses deux alliés —il s’est déjà rangé derrière eux à plusieurs reprises torpillant de nombreuses démarches, dont l’initiative de Riyad— cela signifie que le 14-mars aura laissé passer la dernière chance d’un règlement pacifique de la crise.
Pour éviter le pire, certains courants et personnalités du 14-mars proposent d’ignorer la question du quorum, qui constitue pourtant la pierre angulaire de l’initiative de Berri, et de concentrer le débat sur le profil du futur président.
Côté saoudien, rien d’encourageant. Les propos attribués à une source saoudienne selon laquelle le royaume refuse d’exercer des pressions sur ses alliés au Liban ont été interprétés comme un refus indirect du plan-Berri. Et le flou qui entoure la position états-unienne n’arrange pas les choses.
Pendant ce temps, la France a intensifié ses concertations avec les partenaires libanais et les acteurs étrangers influents au Liban pour rapprocher les points de vue. Les jours qui viennent seront décisifs.
Articles relatifs au Liban
AS-SAFIR (QUOTIDIEN SENSIBLE AUX THESES DE L’OPPOSITION)
Nabih Berry met en garde contre les dommages provoqués par le « général temps ». Pour sa part, le patriarche maronite Nasrallah Sfeir, qui se trouve au Vatican, a assuré que le Saint-Siège avait son mot à dire dans la crise libanaise.
D’autre part, l’annonce du prochain retour à Beyrouth du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, traduit les inquiétudes de la France et des Européens d’un éventuel échec de l’entente entre les Libanais.
AL-AKHBAR (QUOTIDIEN PROCHE DE L’OPPOSITION)
La crise libanaise sera au centre d’une rencontre internationale qui aura lieu à New York dans les prochains jours. Le sort de l’initiative de Nabih Berri attend le retour de Nasrallah Sfeir du Vatican et l’arrivée de Bernard Kouchner à Beyrouth.
AL-HAYAT (QUOTIDIEN SAOUDIEN EDITE A LONDRES)
Le sort de l’élection présidentielle au Liban sera tranché à l’automne.
Par ailleurs, le Premier ministre italien, Romano Prodi, est entré en contact avec le président syrien Bachar al-Assad pour l’informer que son pays s’opposait à l’exclusion de la Syrie de la conférence de paix convoquée par George Bush à l’automne, d’autant qu’elle est consacrée à l’examen de la situation au Moyen-Orient, ce qui nécessite la participation de toutes les parties concernées.
Audiovisuel libanais
AL-MANAR (HEZBOLLAH)
Émission : La discussion de l’heure
– Invité : Émir Talal Arslan, ancien ministre et député (Leader druze de l’opposition)
Si le 14-mars s’entête à élire à la présidence un des siens à la majorité absolue, il n’arrivera pas à l’installer au palais présidentiel de Baabda. Un tel président sera considéré par l’opposition comme un usurpateur.
Saad Hariri est très embarrassé après le lancement par Nabih Berri de son initiative. Il attend de connaître les positions des États-Unis, de la France et de l’Arabie saoudite avant de se prononcer.
Nous espérons que le prochain président sera fabriqué au Liban. Que le chef de l’État soit élu par le peuple (et non pas par le Parlement comme c’est le cas actuellement, ndlr). Il sera alors vraiment représentatif de la volonté de la majorité des Libanais.
Tendances est un bulletin quotidien de veille politique sur le Proche-Orient, réalisé par l’agence New Orient News à Beyrouth. Retrouvez-le sur Voltairenet.org, en versions arabe, anglaise et française. Consultez également Indicators, le bulletin quotidien de veille économique sur le Proche-Orient, disponible en versions anglaise et arabe.
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