Penser l’avenir, vouloir façonner et réaliser un monde à mesure humaine, l’individu, chaque individu le peut. Ne nous dérobons pas, ne faisons pas comme si nous n’en étions pas capables. Nos accomplissements dans la vie personnelle, professionnelle et citoyenne d’un monde moderne exigeant montrent bien que nous pouvons agir en êtres pensants, responsables et prévoyants, et c’est là notre devoir à l’égard de la paix.
Pour protéger la vie, nos ancêtres ont toujours dû reprendre confiance après les épidémies, les famines et les guerres. Cette tâche est aujourd’hui globale. Il semble même que le tiers-monde y soit résolu davantage que les pays hautement développés que nous sommes, nous qui tergiversons encore entre le « oui » ou le « non » quand il s’agit de la guerre.
« La guerre est obsolète … » (La guerre n’est plus faisable) a dit Doug Rokke à Feldkirch le 31 août 2006.
Forger des charrues avec les épées a été la devise de beaucoup de penseurs ; ce n’est pas en vain que le spécialiste du droit international, Francis Boyle, met en tête de son petit livre une contribution à la mémoire du Père Philip Berrigan intitulée : « La criminalité de la dissuasion nucléaire ». Transformer l’économie de guerre en économie de paix, cela s’appelle, en langage moderne – une chose simple.
Protéger la « vie » si précieuse sur notre planète – humains, animaux, plantes – cette tâche deviendra aussi celle de nos jeunes générations si nous savons éveiller en elles l’amour de la vie – de toute vie – et le partageons avec elles loyalement. Unissons-nous contre les manipulateurs de guerre, ne leur donnons plus aucune chance.
C’est à cette réflexion que nous voulons d’emblée consacrer la rencontre de Feldkirch de cette année, du 29 au 31 août 2008.
Partie I : Penser l’avenir
Partie II : Préparer l’avenir
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