En 1993, deux garçons de 10 ans, Jon Venables et Robert Thompson, s’emparent du petit James Bulger, 2 ans, qui a échappé à la surveillance de sa mère dans un centre commercial de Liverpool. Ils l’entraînent dans un terrain vague et le torturent longuement avant de le battre à mort. Vite identifiés par la police, ils seront condamnés à 10 ans de prison. Ayant passé toute leur adolescence en prison, la Haute Cour britannique décide, le 8 janvier 2001, de les libérer prématurément afin de leur éviter « d’être transférés vers l’atmosphère corrosive de la prison pour adultes ». L’émotion est grande et la presse à scandales multiplie les articles vengeurs. Le procureur décide alors d’accorder l’anonymat à vie aux deux adolescents, interdisant que leur nouvelle identité soit jamais rendue publique. Le juge Butler-Sloss déclare face aux hurlements de l’opinion publique : « Il existe un réel danger que la vie de ces deux criminels ayant purgé leur peine soit menacée par des actes de vengeance populaire. La justice a été rendue, le lynchage ne fait pas partie de notre système juridique. La justice, c’est la punition, ce n’est pas la vengeance - même dans le cas d’un crime aussi horrible que la mort du petit James Bulger ».
Réseau Voltaire |
Strauss-Kahn, Dominique
DSK bientôt libre
Marc Georges sur les conséquences intérieures de l’affaire DSK
Obama, la guerre financière et l’élimination de DSK
André Bellon sur l’affaire DSK
suiteLagarde, Christine
La faillite du Liban a été délibérément provoquée par le FMI de Christine Lagarde
L’armée polonaise sous protectorat germano-US
Christine Lagarde pratique la numérologie
Grèce : Christine Lagarde reprend du service pour l’industrie de Défense US
suite
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter