Une étude du Center for Strategic and Budgetary Assessments (CSBA), publiée le 9 mars 2011, étudie le coût probable pour les États-Unis de la mise en œuvre d’une zone d’exclusion aérienne en Libye.

La méthode choisie est celle de l’extrapolation à partir du coût effectif des opérations similaires conduites en Bosnie-Herzegovine, au Kosovo et en Irak. Le coût moyen estimé est de l’ordre de 10 USD par an et par mètre carré. Il s’ensuit qu’une zone d’exclusion aérienne sur le très vaste désert libyen serait particulièrement onéreuse.

Le CSBA estime que le bombardement initial visant à détruire les radars, batteries anti-aériennes et aéroports libyens devrait coûter entre 500 millions et un milliard de dollars. Une fois ce travail réalisé, la mise en œuvre de la zone d’exclusion aérienne devrait coûter 100 à 300 millions de dollars par semaine.

En six mois, la facture se situera donc dans une fourchette allant de 3,1 milliards de dollars minimum à 8,8 milliards maximum. Cette estimation ne porte que sur la zone d’exclusion aérienne et non sur un possible débarquement des Marines au sol.

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Selected options and costs for a no-fly zone over Libya, par Todd Harrison et Zack Cooper, Center for Strategic and Budgetary Assessments, 9 mars 2011, 8 p., 650 Ko.