Les États-Unis continuent de surveiller de près les opérations militaires menées par le régime d’Assad dans le nord-ouest de la Syrie, en particulier les indices de toute nouvelle utilisation d’armes chimiques par le régime.
Malheureusement, nous continuons d’observer des indications selon lesquelles le régime d’Assad pourrait de nouveau avoir recours à des armes chimiques, notamment une attaque présumée au chlore dans le nord-ouest de la Syrie le matin du 19 mai 2019. Nous rassemblons toujours des informations sur cet incident, mais nous réitérons notre mise en garde en ce qui concerne une réaction rapide et appropriée des États-Unis et de leurs alliés en cas d’utilisation d’armes chimiques par le régime Assad.
L’attaque présumée du 19 mai dans le nord-ouest de la Syrie s’inscrit dans le contexte d’une campagne violente menée par le régime d’Assad, qui viole un cessez-le-feu qui protège plusieurs millions de civils dans la région du grand Idleb. Cette nouvelle offensive du régime syrien a visé les communautés de cette région, qui compte un grand nombre de Syriens déjà déplacés par la violence dans d’autres régions de la Syrie, et a détruit des installations sanitaires, des écoles, des résidences et des camps de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. Les attaques du régime contre les communautés du nord-ouest de la Syrie doivent cesser. Les États-Unis réitèrent l’avertissement du président Trump de septembre 2018, selon lequel une attaque contre la zone de désescalade d’Idleb constituerait une escalade dangereuse susceptible de déstabiliser la région.
Les récentes allégations de la Russie contre les Casques blancs et d’autres font partie d’une campagne de désinformation permanente du régime d’Assad et de la Russie visant à propager un discours fallacieux et faire porter à d’autres le blâme des attaques par armes chimiques menées par le régime d’Assad lui-même. Le 24 novembre 2018, le régime d’Assad et la Russie ont par ailleurs tenté de monter une attaque à l’arme chimique près d’Alep pour en faire porter la responsabilité aux forces de l’opposition. La Russie et le régime d’Assad ont parfois fabriqué ce genre d’allégations de toutes pièces pour avoir un prétexte pour préparer leurs propres attaques barbares aux armes chimiques.
Les faits sont toutefois clairs : le régime d’Assad a mené lui-même presque toutes les attaques vérifiées à l’arme chimique qui ont eu lieu en Syrie – conclusion à laquelle l’ONU est parvenue à maintes reprises. L’ancien mécanisme d’enquête conjoint de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et de l’ONU a vérifié et signalé de manière répétée l’utilisation par le régime d’Assad d’armes chimiques. La culpabilité du régime Assad dans d’horribles attaques aux armes chimiques est indéniable.
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