Parmi les éléments de "réfutation" de notre dossier ("entreprise de diffamation" pour "tenter de déstabiliser certains membres de l’association", "avec une grande mauvaise foi"...), Positifs affirme :
– " (...) la reproduction de nos articles dans d’autres médias ou d’autres publications [il s’agissait dans notre dossier de la revue pédophile et néo-nazie Gay France] que notre journal n’impliquait pas que nous cautionnions les idées véhiculées par ces autres médias".
Au contraire, nous avons mis en évidence la participation régulière du soi-disant docteur J. Avicenne, "pseudonyme collectif des conseillers médicaux de Positifs", à Gaie France, sur plusieurs années. D’autre part, les articles de Positifs destinés à Gaie France étaient diffusés par son réseau propre avec la mention "A paraître dans un journal à grand tirage". La collaboration de Positifs et de Gaie France est en fait éclatante et manifeste.
– Concernant la diabolisation des traitements reconnus par la communauté scientifique et les autorités légales, le texte reconnaît que "nous avons émis des "suspicions", notamment sur l’AZT utilisé en monothérapie, et ce très précocement (...)".
– Concernant la promotion de la THA, médicament utilisé dans le traitement de la maladie d’Alzheimer, l’association affirme que "(...) les études in vivo n’ont pu être suffisamment développées pour des raisons financières et probablement pour des raisons non-médicales". Bel aveu, puisque nous précisions dans notre dossier que le secrétaire général de l’association, le Docteur Maurisson, était lui-même un prescripteur actif de cette substance.
– Concernant les affinités de l’association avec le Dr Horowitz, qui prétend que l’épidémie de sida relève d’une volonté de la CIA de contrôler les populations, le texte précise que "nous avons effectivement annoncé ses conférences ; mais cela n’équivaut pas à un soutien de notre part" (sic !)
Par ailleurs, Positifs ne donne aucun élément susceptible de renseigner sur l’utilisation des fonds octroyés par les pouvoirs publics et par la Direction générale de la santé.
"Combat face au sida", numéro 9, juillet - août - septembre 1997
L’infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay
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