Michel Caignet ouvrit en France la campagne négationniste, dans le cadre de l’internationale néo-nazie de Gaston-Armand Amaudruz, le Nouvel ordre européen. Il traduisit Le mensonge d’Auschwitz de l’ex-SS Thies Christophersen, et le publia en février 76 dans le mensuel des nationalistes révolutionnaires, Combat européen, dont il était le directeur.
Thies Christophersen fut condamné en 1976 au Danemark pour propagande nazie ; puis en 81 à 19 mois de prison en RFA. Il s’évada, fut à nouveau arrêté et condamné en 1983.
Fin 76, Caignet réédita ce texte, sous forme d’opuscule, aux Éditions de la FANE, augmenté d’une préface de Manfred Roeder et de diverses correspondances.
Manfred Roeder, ancien officier nazi, avocat rayé de l’ordre, fut plusieurs fois arrêté et emprisonné pour incitation à la haine et activités anticonstitutionnelles. Il s’exila aux États-Unis, en Iran, puis en France. En 1981 il fut condamné à 13 ans de prison pour avoir inspiré un attentat criminel ayant coûté la vie à deux personnes. Deux de ses comparses furent condamnés à la prison à perpétuité, et un troisième à 6 ans de réclusion.
Aujourd’hui, Michel Caignet distille la propagande négationniste aux homosexuels dans sa revue Gaie France Magazine.
Ci-dessus : Page de garde du Mensonge d’Auschwitz.
C-dessous : extrait de Gaie France Magazine n°19, p. 10, décembre 1990
(c) Projet Ornicar, juillet/aout 1993
L’infiltration néofasciste et néonazie dans la minorité gay
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