Notre dernière parution, relative à la réaction du président Bush aux événements du 11 septembre 2001, a suscité de vives réactions en France et à l’étranger.
L’information relative à la communication téléphonique entre le Secret Service et les auteurs des attentats avait été successivement publiée par le Washington Post et le New York Times. Elle a été confirmée par Ary Fleischer, porte-parole de la Maison-Blanche, et longuement développée par Karl Rove (Senior Counsellor de la Maison-Blanche) et par James Woolsey (ancien directeur de la CIA).
Selon ce dernier, les auteurs des attentats disposaient non seulement des codes présidentiels d’Air Force One et de la Maison-Blanche, mais aussi des codes de la Drug Enforcement Administration, du National Reconnaissance Office, de l’Air Force Intelligence, de l’Army Intelligence, du Naval Intelligence, du Marine Corps Intelligence, et des bureaux de renseignement du Département d’État et du Département de l’Énergie.
Dans les confidences qu’il a données au New Yorker, Karl Rove a révélé que lorsque Air Force One avait changé de cap, le président décidant de se rendre personnellement au Strategic Command, plutôt que de rentrer à Washington, il avait été informé qu’un missile se dirigeait vers l’avion présidentiel. Air Force One avait alors été contraint de changer d’altitude et d’évoluer en zig-zag. Cette procédure brûlant trop de carburant, il avait été décidé d’une escale en Louisiane pour faire le plein.
L’ensemble de ces informations provoquant des remous dans les chancelleries, une source officielle anonyme a délivré un démenti en bloc à CBS, le 25 septembre. Puis Ary Fleischer, revenant sur ses propres assertions, l’a démenti à son tour, assurant que tout cela avait été dit par erreur sous le coup de l’émotion.
Bien entendu, M. Fleischer est incapable d’expliquer le périple du président le 11 septembre, à la plus grande joie de l’extrême gauche américaine qui en conclut sans réfléchir que Bush a cédé à la peur.
Simultanément, la Maison-Blanche a pris des dispositions pour contrôler désormais l’information. Condoleezza Rice, conseillère nationale de sécurité, a convoqué les dirigeants des principaux médias américains pour les rappeler à l’ordre, tandis que le président Bush a décidé de limiter l’accès des parlementaires eux-mêmes à l’information (notre document) !
Par ailleurs, contrairement à ce que nous avons indiqué, le discours présidentiel attribuant les attentats à des terroristes étrangers aurait été décidé vers 18 h 30 et non pas vers 20 h.
À 18 h 42, le secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld a donné une conférence de presse où il a présenté cette thèse. M. Rumsfeld était accompagné de plusieurs hauts responsables civils et militaires et s’est employé à manifester l’unité de l’Amérique. Pourtant, au beau milieu de cette conférence de presse, M. Rumsfeld a apostrophé le sénateur Carl Levin (D-Mich.) venu lui apporter son soutien. Il a mis en cause le refus des Démocrates de financer le bouclier anti-missiles. Stupéfait le sénateur a refusé de répondre et d’étaler publiquement les divisions de la classe dirigeante US.
Enfin, le Réseau Voltaire s’est penché en détail sur l’attentat de Washington. À la différence des attentats du World Trade Center qui ont été largement filmés et qui ont été observés par des milliers de témoins, celui du Pentagone n’est connu qu’à travers les communiqués de l’autorité militaire et les images sont soumises à sa censure. La totalité de ces documents, ainsi que les images satellites Ikonos aimablement fournies par Space Imagin ont été étudiées par un groupe pluridisciplinaire comprenant des aviateurs civils et militaires, des architectes et un balisticien. Le résumé de cette étude est disponible sur notre site Internet. Il apparaît matériellement impossible qu’un Boeing 757-200 ait pu percuter la façade du Pentagone, au niveau du rez-de-chaussée, sans abîmer ni les lampadaires de la route contournant le bâtiment, ni la tourelle de l’héliport. Beaucoup plus étrange : ni la carlingue calcinée de l’avion, ni aucun débris de l’appareil n’apparaissent sur les images disponibles. Force est de constater que le vol American Airlines 77 ne s’est jamais écrasé sur le Pentagone. Il appartient à l’autorité militaire de révéler où s’est véritablement crashé l’appareil et quelle arme a causé les dégâts au Pentagone.
Sans crainte de multiplier les incohérences, le gouvernement américain s’évertue à masquer les responsabilités intérieures dans les attentats et continue à stigmatiser un ennemi exclusivement extérieur. Dans la présente livraison, nous vous proposons une enquête sur les liens financiers unissant les familles Bush et Ben Laden. Plus que jamais, il apparaît que la " guerre au terrorisme " cache bien des enjeux inavouables.
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