Les forces des États-Unis et de la coalition progressent régulièrement pour renverser le gouvernement de Saddam Hussein. Chaque fois qu’elles libèrent un village, elles apprennent davantage sur les atrocités de ce régime et sur la crainte profonde que le dictateur a instillée dans la population irakienne. Aucun crime de ce régime mourant ne nous détournera de notre mission. Nous ne cesserons pas notre action tant que l’Irak ne sera pas libéré.
Cette semaine, les forces de la coalition ont débarrassé des villes et des villages du sud du pays des escadrons de la mort et des forces de l’ordre de Saddam Hussein. Nos forces spéciales et nos parachutistes de l’armée de terre ont ouvert, de concert avec des miliciens kurdes, un front contre l’ennemi dans le nord du pays. Dans la ville de Nadjaf, des membres de notre 101e division aéroportée ont été accueillis comme des libérateurs. À An-Nasiriyah, des marines continuent d’attaquer l’ennemi, tandis que d’autres unités de l’armée de terre et des marines s’approchent de Bagdad. Dans l’espace aérien, des avions, des hélicoptères et des missiles de croisière de la coalition font disparaître des centaines de cibles militaires de la carte de l’Irak.
Alors que l’étau se resserre sur le régime irakien, certains de nos ennemis ont choisi de finir leurs derniers jours en commettant des actes de lâcheté et d’assassinat. En combattant, les hommes de main de Saddam Hussein se protègent derrière des femmes et des enfants. Ils ont tué des Irakiens qui ont accueilli des forces de la coalition et ils ont obligé d’autres Irakiens à se battre sous la menace de la torture ou de l’assassinat des membres de leur famille. Ils ont exécuté des prisonniers de guerres, lancé des attaques sous le couvert du drapeau blanc de la trêve et caché des forces de combat dans des quartiers résidentiels, dans des écoles, dans des hôpitaux et dans des mosquées. Dans le cadre de cette guerre, le régime irakien terrorise la population, fait tout son possible pour qu’il y ait le maximum de victimes dans la population civile, puis exploite les morts qu’il a causées aux fins de propagande. Ce sont des criminels de guerre, et ils seront traités en tant que tels.
Par contraste, les Irakiens en viennent à savoir quelle sorte de personnes nous avons envoyées pour les libérer. Les forces américaines et nos alliés traitent les civils qui sont innocents avec bienveillance et montrent le respect qui leur est dû aux soldats qui se rendent. Le peuple américain est fier de la conduite honorable de nos forces armées. Je suis fier d’être à la tête de tels Américains qui font montre de courage et de décence.
Ces derniers jours, nous avons aussi apporté à la population irakienne des vivres, de l’eau et des médicaments. Nous livrons des rations d’urgence à ceux qui ont faim. À l’heure actuelle, des cargos se dirigent vers l’Irak. Ils ont à bord du blé de l’Oklahoma, du Kansas et du Texas, en quantités suffisantes pour alimenter 4,5 millions d’Irakiens pendant un mois. En outre, des camions transportent de la Turquie dans le nord de l’Irak des vivres supplémentaires fournis par le Programme alimentaire mondial.
Nous apportons une aide à la population irakienne qui souffre depuis longtemps, et nous lui apportons quelque chose de plus : de l’espoir. Un Irakien a décrit les émotions des habitants de son village à l’arrivée des troupes de la coalition en disant : on vous attendait, et tous les villageois sont convaincus que les États-Unis et la Grande-Bretagne sont venus pour les libérer et non pas pour conquérir le pays.
Village après village, ville après ville, la libération arrive. Le peuple irakien a ma promesse : nos forces armées poursuivront leur action tant que les oppresseurs n’auront pas disparu et que tout le pays n’aura pas été libéré.
En agissant dans cette guerre, nous défendons une cause noble et juste. Les pays libres ne restent pas les bras croisés devant des ennemis qui sont libres de préparer d’autres attentats comme ceux du 11 septembre 2001, cette fois, peut-être, avec des armes chimiques, biologiques ou nucléaires. Nous retirerons les armes de destruction massive des mains des auteurs de carnage. En défendant notre propre sécurité, nous débarrassons le peuple irakien d’un des régimes les plus cruels de la planète. Les États-Unis et leurs alliés se sont engagés à agir si le dictateur ne désarmait pas. Le régime irakien apprend maintenant que nous avons tenu parole.
Traduction officielle du département d’État
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