Mes chers et bien-aimés fils et filles de nos martyrs glorieux et héroïques.
Bonne fête à tous !
Responsables, enseignants et enseignantes, travailleurs et travailleuses, en cette école des enfants des martyrs, je vous souhaite une bonne fête à tous.
J’ai tenu à être parmi vous en ce jour, car je me sens envahi par une grande joie à chaque fois que je rencontre des enfants de martyrs. J’ai tenu à être à vos côtés ne serait-ce que pour un moment durant votre fête à l’occasion de cette occasion qui nous est chère à tous, à savoir le 6 mai [Jour des Martyrs], qui est l’occasion d’honorer un groupe de fils et de filles de martyrs qui ont fait le choix de suivre les pas de leurs pères ont rejoint les forces armées et portent une arme en arpentant la même voie.
Cette commémoration…
Public : Par notre âme, par notre sang, nous te serons fidèles ô Bachar !
Cette commémoration nous est très chère car elle comporte de grandes significations. Certaines de ces significations sont symboliques, et d’autres sont concrètes, étant liées à des commémorations d’événements particuliers que la patrie, la Syrie a traversés.
Il y a à peu près 100 ans [le 6 mai 1916], il y a un siècle environ de cela, il y eut une vague d’arrestations et d’exécutions contre un groupe de patriotes syriens, perpétrée par les Ottomans. Et ces arrestations se sont poursuivies durant des années. Le point culminant fut en l’an 1916, lorsqu’ils ont perpétré le plus grand nombre d’exécutions de patriotes qui défendaient le peuple syrien contre l’oppression à cette époque. Et les crimes ne se sont alors pas limités à ce groupe de patriotes, mais se sont étendus et ont touché des millions de personnes, comme vous le savez, parmi les Arméniens, les Assyriens et d’autres groupes ethniques qui vivaient sous le joug du pouvoir ottoman à cette époque. Et aujourd’hui, ces massacres se répètent sous la même forme, avec une différence au niveau de quelques moyens et de quelques noms.
A cette époque, celui qui avait perpétré les exécutions est, comme nous l’avons tous lu dans les livres d’école, Jamal Pacha (surnommé) « le Boucher ». Et aujourd’hui, celui qui les perpètre est Erdogan « le Boucher ».
Ainsi, l’histoire se répète, comme nous le voyons, mais l’aspect symbolique de cette célébration est le message du martyre. Le martyre est le plus noble message que peut porter un homme où que ce soit dans le monde, lorsqu’il défend sa patrie, sa cause, ses principes. C’est un message très précieux porté par l’homme. La noblesse de ce message ne se limite pas seulement au martyr qui l’a porté, mais s’étend à tous ceux qui ont porté ce même message après la mort de ce martyr. Et en toute certitude, ceux qui sont le plus capables de porter ce message sont les membres de la famille de ce martyr.
Public : Par notre âme, par notre sang, nous te serons fidèles ô Bachar !
Par conséquent, tout échange, toute rencontre avec n’importe quelle famille de martyrs en Syrie est un honneur pour nous et pour tout homme patriote de Syrie. Comment en serait-il autrement lorsqu’on rencontre une personne qui est fils de martyr et a intégré les forces armées pour suivre la même voie ? En toute certitude, l’honneur sera dans ces cas démultiplié.
Par conséquent, il nous est nécessaire, afin de remporter la victoire dans cette lutte, d’avoir la foi en ce message. Et le premier acte de cette foi est de croire en Dieu dont nous savons tous qu’Il se tiendra avec la vérité en dernier lieu.
Mais il y a un autre type de foi. Il y a aussi, en premier lieu, la foi du combattant en la nécessité de la victoire. Il y a la foi de la part de la société, et sa confiance en ce combattant. Lorsque le combattant croit en sa cause et en sa victoire, il nous donnera le moral lorsqu’il remportera la victoire dans n’importe quelle bataille, fusse-t-elle une bataille mineure. Et lorsque nous avons foi en ce combattant, nous lui donnons nous-même le moral en tant que société, peuple et foyer lorsqu’il perd une quelconque bataille.
Aujourd’hui, nous menons une guerre et non une bataille. Et une guerre est différente d’une bataille. Une guerre est un ensemble de nombreuses batailles. Et lorsque nous parlons d’une guerre impitoyable telle que celle qui est infligée à la Syrie sur une étendue de milliers de kilomètres de frontières, et des milliers de kilomètres à l’intérieur de la Syrie, nous parlons donc de non pas des dizaines, non pas des centaines mais bien des milliers de batailles. Et il est naturel, avec de telles batailles, en tel nombre et dans de telles conditions – et c’est là la nature de toutes les batailles –, que les opérations comptent des avancées et des retraites, des victoires et des défaites, des hauts et des bas. Tout peut fluctuer, sauf une chose, comme je viens de le rappeler, à savoir la foi en nos combattants, et la foi de nos combattants dans l’inéluctabilité de la victoire.
C’est pour cela que lorsque nous subissons un revers, nous devons faire notre devoir en tant que société, à savoir apporter le moral à l’armée et non pas toujours attendre que ce soit elle qui nous l’apporte. C’est une interaction réciproque qui doit être permanente, contrairement à ce que font certains aujourd’hui en essayant de généraliser l’esprit de déception et de désespoir à cause d’un revers subi ici ou là, ou parce qu’ils se soumettent à la propagande extérieure.
Cette campagne de propagande qui a été lancée récemment a été renouvelée après avoir échoué il y a deux ans. Vous vous souvenez qu’au début de la crise, une telle campagne a duré un an, deux ans ou un peu moins, mais elle a finalement échoué, malgré le fait que les conditions étaient alors plus difficiles, et que beaucoup de Syriens ne savaient pas ce qui se passait réellement dans les faits. Mais les financiers, les organisateurs, les politiciens et les médias impliqués de manière acharnée dans cette campagne se sont réfugiés dans leur tanière. Ils sont réapparus maintenant car ils ont vu qu’il y a actuellement un terrain fertile pour certaines personnes dans ce pays.
Par conséquent, le patriotisme ne consiste pas simplement en des déclarations verbales. Le patriotisme doit être accompagné par le courage. Je ne peux pas me dire simplement patriote sans compléter cela par les caractéristiques qui vont avec.
Et nous devons distinguer l’inquiétude de la peur. Nous sommes tous inquiets pour notre patrie. Pas seulement maintenant, pas seulement lors des crises, mais toujours, tant que ce pays sera la cible des ambitions de différents pays, comme il le fut à travers son histoire. Et nous devons distinguer la sagesse et la lâcheté. Beaucoup de gens déterminent la sagesse ou la lâcheté selon ce qu’attendent certaines parties. De telles vues ne sont pas acceptables, et nous ne pouvons pas agir de cette manière contradictoire.
La guerre comporte des victoires et des défaites, et il y a actuellement des combattants qui tuent et écrasent un grand nombre de terroristes sur les lignes de front, et si ces personnes avaient peur, elles n’auraient pas accompli ces actions. Ils combattent et vont de l’avant. Certains d’entre eux combattent et remportent des victoires par leur persévérance, et certains d’entre eux combattent et se replient en arrière lorsque les circonstances l’imposent. C’est pourquoi nous devons prendre garde à ceux qui sont démoralisés et découragés durant la bataille, car la défaite psychologique est la défaite définitive. Mais je n’ai pas d’inquiétude à ce sujet. De même que la première campagne a échoué au début de la crise, cette campagne échouera et il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Mais cela ne doit pas nous empêcher de mettre en garde sur le fait que le début du découragement mène à la défaite, mais nous ne la verrons pas tant qu’il y aura une réponse appropriée. Et cette réponse est présente : elle est en vous, hommes et femmes, ô combattants courageux et héroïques qui avait fait le choix de marcher sur cette voie.
Public : Dieu, la Syrie, Bachar et rien d’autre !
Vous êtes la réponse à cette campagne, et vous êtes le remède pour ceux qui ont peur. Lorsqu’une organisation étatique, non gouvernementale ou privée vous honore ou honore ceux qui sont sur la même voie que vous, c’est parce qu’ils veulent transmettre, à travers vous, leurs salutations sincères et serrer la main de tous vos semblables, tous les enfants de martyrs qui comptent maintenant par centaines, qui ont suivi les pas de leurs pères dans les écoles militaires ou sur les lignes de front. Ils veulent, à travers vous, saluer toutes les familles de martyrs, tout blessé vivant et toutes leurs familles, tout combattant sur la ligne de feu. Ils veulent saluer tout combattant courageux qui a persévéré durant des batailles difficiles, qui a combattu assiégé.
Ces batailles héroïques n’ont pas commencé durant les combats des prisons d’Alep, et elles ne se termineront pas au siège de l’hôpital de Jisr al-Choughour. Les premiers ont patienté jusqu’à l’arrivée de l’armée, ils ont enduré et vaincu, et ils ont poursuivi la bataille avec elle. Et maintenant, si Dieu le veut, l’armée parviendra bientôt à ces héros assiégés à l’hôpital de Jisr al-Choughour pour poursuivre la bataille pour vaincre le terrorisme.
Par conséquent, à travers vous, nous transmettons à tous ceux qui sont comme vous nos salutations, notre amour, notre respect et notre considération. Et nous affirmons que notre confiance en vous est très haute. Et nous déclarons à tous les combattants et héros que notre affection pour vous n’a pas de frontière.
Une nouvelle fois, bonne fête à tous, et que la paix soit sur vous.
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