Au moment où John Bolton, sous-secrétaire d’État états-unien au Contrôle des armes et à la Sécurité internationale, doit révéler, mardi 16 septembre 2003, de nouveaux détails sur la poursuite par la Syrie d’un programme d’armement chimique et biologique, Colin Powell, secrétaire d’Etat états-unien, en visite en Irak, a relancé la pression diplomatique sur la Syrie.
« J’ai clairement expliqué à la Syrie que si elle veut avoir de bonnes relations avec les États-Unis et (...) l’Irak libéré, elle doit tout faire pour s’assurer que certaines personnes ne traversent pas la frontière pour créer des troubles en Irak et nous aider à trouver des documents et des comptes bancaires de l’ancien régime (irakien) dans des banques syriennes », a déclaré le chef de la diplomatie américaine. En cas de manquement à ces injonctions, le Congrès pourrait voter le Syria Accountability Act.
Ce projet de loi vise à « contraindre la Syrie à cesser son occupation du Liban, son soutien au terrorisme et à renoncer à ses armes de destruction massive ». Washington demande également « l’arrêt du développement des armes de destruction massive et de l’utilisation de l’espace aérien et terrestre syrien pour transporter des armes au Hezbollah » chiite libanais, a-t-il poursuivi.
Le secrétaire d’État a également annoncé que le Koweït allait être élevé au rang d’« allié non Otan majeur », un statut dont ne bénéficient au Moyen-Orient que l’Égypte, la Jordanie, Bahreïn et Israël.
« Powell lance un nouvel avertissement à la Syrie », L’Orient Le Jour, 16 septembre 2003.
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