Après avoir perdu leur argument économique contre George W. Bush, les démocrates sont en train de perdre celui qui consistait à accuser la Maison Blanche d’avoir détourné les États-Unis de la guerre au terrorisme en attaquant l’Irak. En effet, le Weekly Standard vient de révéler les détails d’un rapport secret de 16 pages envoyé par le département de la Défense états-unien à la commission des renseignements du Sénat qui prouve que Saddam Hussein a entretenu des liens avec Al Qaïda.
Ce document a été rédigé par mon ami, le vice secrétaire à la Défense Douglas Feith. Il met en lumière 50 éléments permettant d’établir que Saddam Hussein et Ben Laden ont collaboré. Ainsi, des responsables des services secrets irakiens ont rencontré régulièrement Ben Laden et ses subordonnés pour des discussions dont on ignore le contenu, mais c’est à ces occasions que le réseau de Ben Laden se faisait remettre des armes, de l’argent et de faux passeports irakiens et syriens. Les hommes d’Al Qaïda furent aussi entraînés à utiliser des explosifs. Un Irakien vivant en Malaisie et ayant obtenu un poste à l’aéroport de Kuala Lumpur sur intervention de l’ambassade irakienne a facilité les déplacements dans le pays de deux des pirates de l’air du 11 septembre pour qu’ils rencontrent Tawfiz al-Aatash, un lieutenant de Ben Laden.
Les services irakiens ont également formé des membres d’Al Qaïda au maniement des armes biologiques et chimiques après les attentats de 1998 contre les ambassades et de 2000 contre l’USS Cole. En outre Mohammed Atta a rencontré à Prague l’ancien responsable des services secrets irakiens. Avec ce rapport, il n’est plus possible de dire qu’il n’y a pas de preuves de liens entre l’Irak et Al Qaïda.
« Terror-tied by memo », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 18 novembre 2003.
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