Pendant longtemps, l’Inde a été opposée à Israël et soutenait la cause des pays arabes en raison des 140 millions de musulmans vivant sur son territoire, de son statut dans le mouvement des non-alignés et de sa dépendance vis-à-vis du pétrole du Golfe. Toutefois, on a pu observer un changement positif de politique suite de la visite d’Ariel Sharon en septembre dans le sous-continent et désormais les dirigeants hindous estiment qu’Israéliens et Indiens doivent se battre ensemble contre le fondamentalisme islamique et le terrorisme global.
Les liens en matière de défense et de lutte anti-terroristes se développent et il ne fait nulle doute que cette tendance a été renforcée par l’émergence du nationalisme hindou et son arrivée au pouvoir en 1998. Certes, l’hindouïsme n’a pas de base biblique ce qui complique la compréhension du judaïsme en Inde mais, contrairement aux chrétiens et aux musulmans, ils ne pensent pas que leur religion a rendu le judaïsme obsolète et nous suivons deux religions qui ne sont pas prosélytes. Toutefois, l’Inde subit encore des influences arabes et elle a voté la résolution anti-israélienne de l’ONU.
Les responsables indiens expliquent que cela ne se reproduira plus mais qu’il leur faut du temps pour s’adapter aux nouvelles circonstances. Les liens touristiques et les 60 000 juifs d’origines indiennes vivant en Israël renforcent les liens entre les deux pays. Il est incompréhensible que le gouvernement ferment le consulat de Bombay pour des raisons économiques. Les juifs du monde ont un rôle à jouer dans ces liens et c’est ce que font l’AIPAC, le Centre Simon Wiesenthal et l’American Jewish Comittee.
En raison de sa population et de sa croissance économique, le rapprochement avec l’inde devrait être un des objectif prioritaire de notre politique étrangère.
« New deal from New Delhi », par Isi Leibler, Jerusalem Post, le 24 novembre 2003.
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