Depuis les années 30, avec le jugement positif de la politique de l’URSS pendant la famine en Ukraine, jusqu’à aujourd’hui avec le soutien à Fidel Castro, les « progressistes » occidentaux ont eu l’habitude de lécher les bottes des tyrans répressifs. La gauche n’est cependant pas indifférente aux péchés des dictateurs et si vous discutez avec un membre de la gauche caviar vous entendrez parler des crimes de Pinochet, Suharto, du Shah d’Iran ou d’autres alliés de l’occident pendant la guerre froide. Leur plus grand crime étant bien sûr d’avoir soutenu les États-Unis. Les dictateurs qui s’opposent à Washington sont toujours plus excusables
Alors que les islamistes tuaient 50 personnes à Ankara, une statue en papier mâché de George W. Bush était abattu à Londres et Ken Livingstone, le maire de Londres, présentait le président comme « la plus grande menace pour la vie sur cette planète ». Les protestataires n’ont d’intérêts que pour les victimes des bombes états-uniennes ou israéliennes mais pas pour les 300 000 victimes de Saddam Hussein ou pour les Nord-Coréens.
« Oh, the Company They Keep », par Max Boot, Los Angeles Times.
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