Lors de son discours de Thanksgiving, de celui devant la National Endowment for Democracy, ou de celui de Londres, George W. Bush a rappelé son engagement et celui des États-Unis pour la liberté partout dans le monde. Cela implique un engagement des États-Unis aux côtés de Taiwan.
Cette démocratie est menacée par la Chine communiste qui craint que le prochain référendum n’établisse le droit des Taiwanais à la liberté et les dispense de la fiction que leur pays n’est qu’une province de Chine et non un État souverain. Certains dans l’administration Bush estiment que les réclamations taiwanaises ne sont pas réalistes et qu’il faut donc en rester à la position des États-Unis depuis 1972 : reconnaître Pékin comme la capitale de la seule Chine et laisser Taiwan dans son statut de paria diplomatique global. Malgré ces pressions, le président a rappelé le droit à la liberté de Taiwan et l’obligation pour les États-Unis de défendre ce pays en cas d’attaque chinoise dès sa prise de fonction en 2001. Aujourd’hui, cependant, James Moriarty, membre du National Security Council, lui demande de s’opposer à l’indépendance de Taiwan.Il faut s’attaquer à l’oppression. Refuser de soutenir Taiwan équivaudrait à faire comme Yossi Beilin qui renforce les dictatures en négociant scandaleusement avec les ennemis de la démocratie.
« A ’sometime’ thing ? », par Franck Gaffney, Washington Times, 2 décembre 2003.
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