Le roi Abdullah de Jordanie a réaffirmé, mercredi 7 janvier 2004, que la Jordanie ne serait jamais une « patrie alternative pour qui que ce soit ».
Le monarque a déclaré devant un parterre d’officiers militaires venant de 14 pays arabes et étrangers participant à un programme d’entraînement au Royal Jordanian National Defence College [1] que la question d’une confédération entre la Jordanie et les Palestiniens n’étaient pas à l’ordre du jour pour l’instant. « Il ne pourrait y avoir aucune discussion sur cette question avant qu’un État palestinien ne soit établi et que les deux peuples montrent leur volonté d’une telle confédération », a-t-il précisé.
Il a ajouté que le processus de paix au Proche-Orient traversait une période difficile et que les efforts de la Jordanie étaient actuellement focalisés sur le soutien au peuple palestinien et à son gouvernement dirigé par Ahmed Qureih. Le roi Abdullah a expliqué que seul un gouvernement palestinien fort aurait la possibilité d’entrer, avec confiance et vigueur, en négociation avec Israël.
Concernant les liens entre la Jordanie et la Syrie, le souverain a décrit ses rapports avec le président syrien, Bashar al-Assad comme étant « excellents ». Il a ajouté que les discussions qu’il a eues récemment avec les officiels états-uniens se sont focalisées sur l’importance du dialogue comme seul moyen de résoudre les problèmes. La Jordanie considère qu’un embargo sur la Syrie ne ferait que compliquer la situation, a-t-il ajouté.
« ’Jordan will never be alternative homeland’ », Jordan Times, 8 janvier 2004.
[1] Le Royal Jordanian Defence College fonctionne sous le commandement de la Royal Jordanian War Academy et offre un entraînement moderne aux décideurs dans les domaines politiques et stratégiques
Restez en contact
Suivez-nous sur les réseaux sociaux
Subscribe to weekly newsletter