Les États-Unis souhaiteraient impliquer des sociétés venues des Émirats arabes unis dans la reconstruction irakienne

Des officiels états-uniens ont rencontré des hommes d’affaires des Émirats arabes unis, à Abu Dhabi, mercredi 21 janvier 2004, afin de leur expliquer les opportunités d’investissement en Irak et de les inviter à participer à la reconstruction.
Cette rencontre était organisée par l’American Business Group d’Abu Dhabi. Il y a été expliqué que, bien que la priorité des méga-projets allaient à des sociétés états-uniennes et britanniques, des investisseurs venus d’autres pays auraient une chance de participer grâce à des contrats de sous-traitance, dont le montant est estimé à plus de 18 milliards de dollars.
Selon le conseiller ministériel états-unien aux affaires commerciales irakiennes, Robert Connan, cette somme n’est « qu’une partie des 87,5 milliards d’aide que le gouvernement états-unien a décidé pour les infrastructures, la sécurité et les opérations en cours en Irak » .
Karen Zens, sous-secrétaire de l’US Commercial Office, a déclaré que les États-Unis souhaitent que « tous les pays voisins participent activement dans la sous-traitance des contrats de reconstruction de l’Irak. Les sociétés étrangères qui ont établi des partenariats avec des compagnies irakiennes locales auront droit à une considération particulière lors de l’attribution des contrats de sous-traitance ».
D’après des sources anonymes de la Chambre du Commerce et de l’Industrie, citées par Gulf News, des hommes d’affaires des Émirats arabes unis (EUA) devraient rencontrer des responsables irakiens dans les semaines à venir, afin d’envisager des partenariats avec des sociétés sur place pour de tels contrats. Ces sources ont ajouté que les sociétés des émirats pourraient jouer un rôle majeur dans la reconstruction du pays, étant données les ressources financières, logistiques et technologiques dont elles disposent, et grâce à leur proximité géographique.
Selon Jay Brandes, le directeur de l’Iraqi and Afghanistan Reconstruction Task Force, les sociétés irakiennes auront besoin de s’allier avec des compagnies étrangères étant donné leurs capacités limitées.