Enfin nous avons la Commission d’enquête dont nous avions besoin. La Commission Annan devra mener un travail rigoureux et impartial pour éclairer ce qui a conduit à l’explosion d’une mini bombe nucléaire déclenchée par des kamikazes du GIA Algérien à Paris et qui a causé 60 000 mort le 27 août 2009. Cette commission a déjà reçu le soutien de la présidente états-unienne Hillary Clinton et du président français Nicolas Sarkozy.
La Commission Annan découvrira sans doute que les racines de cette catastrophe se trouvent dans les erreurs commises entre 2002 et 2004. Il semble d’ores et déjà évident que les sœurs Belhadj, qui ont fait exploser la bombe dans les jardins du Luxembourg, ont commencé à se radicaliser suite à leur exclusion de leur école pour avoir porté le voile islamique malgré l’interdiction décidée par opportunisme électoral par Jacques Chirac en 2004. Cela avait conduit à une radicalisation des jeunes filles de la « cité des 4000 » de La Courneuve.
La grande question à laquelle il faudra répondre est de comprendre comment la « cité des 4000 » a pu acquérir une mini bombe nucléaire transportable. Il semble pourtant que des parcelles d’informations étaient détenues par le Pentagone, le MI-6 et les services français, mais il n’y a pas eu de communication entre des services qui se méfient les uns des autres depuis la Guerre d’Irak. En outre, depuis les sévères critiques dont à fait l’objet Colin Powell après la Guerre d’Irak pour avoir affirmer que l’Irak possédait des armes de destruction massive, plus aucun homme politique n’ose faire ce type d’affirmation de peur de « faire son Powell » comme ils disent. Lord Blair ne manquera sans doute pas pour sa part de faire remarquer qu’il avait prévenu que cela pourrait arriver.

Source
The Age (Australie)

« The Paris bombing of 2009 », par Timothy Garton Ash, The Age, 9 février 2004.