Il est de plus en plus évident que la crise en Irak ne sera pas résolue sans un processus de réforme à long terme de toute la région. Suite au 11 septembre, malgré la controverse sur l’Irak, l’Europe, les États-Unis et le Proche-Orient lui-même ont adopté le même point de vue : le Proche-Orient ne peut pas demeurer plus longtemps dans le statu quo.
Le Proche Orient est l’épicentre de la plus grande menace pour notre sécurité régionale et globale au début de ce siècle : le terrorisme jihadiste et son idéologie totalitaire. Nous ne pouvons pas faire face à cette menace par les seuls moyens militaires et la réponse ne doit pas venir du seul Occident. Nous perdrons si nous adoptons un discours paternaliste, nous ne réussirons que par la coopération et en ne nous laissant pas entraîner dans le choc des civilisations.
« A military response alone will not win war on terror », par Joschka Fischer, The Independant, 11 février 2004. Cette tribune est adaptée d’un discours prononcé lors de la quarantième conférence sur les politiques de sécurité de Munich. On en trouvera le texte intégral en français dans notre rubrique Fil diplomatique.
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