Suite aux attentats de Londres, les Occidentaux ont commencé à largement débattre du problème de l’islam radical. Dans de nombreux pays en Europe, on s’interroge de plus en plus sur ce qui est tolérable ou non dans l’attitude des musulmans mais les mesures sont encore mineures. La semaine dernière, le même jour, deux politiciens occidentaux important ont été encore plus loin.
Le ministre de l’Éducation du cabinet fantôme du parti conservateur britannique, David Cameron, a défini la « britannité » comme « la liberté dans le respect du droit » et a comparé l’islamisme au nazisme ou au communisme : des totalitarismes qu’il faut écraser. De son côté, Peter Costello, le ministre des Finances australien, a affirmé : « l’Australie attend de ces citoyens qu’ils adhèrent à ses croyances centrales : la démocratie, le respect de la loi, un pouvoir juridique indépendant, les libertés » et il a invité tous ceux qui souhaiteraient que la charia soit la loi commune à quitter le pays.
Comme Costello, de plus en plus d’hommes politiques appellent à l’expulsion de ceux qui refusent de s’intégrer. Le ministre de la Défense du cabinet fantôme du parti conservateur britannique, Gerald Howarth, a été le plus loin. Il demande en effet l’expulsion de tous les islamistes, y compris ceux nés en Grande Bretagne.
Pourquoi les Américains n’en feraient-ils pas autant ?
« Islamists, Get Out », par Daniel Pipes, New York Sun, 30 août 2005.
« Alert West shows door to Islamists », The Australian, 31 août 2005.
« Civilizational heart of the matter », Jerusalem Post, 31 août 2005.
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