Les oligarques républicains néo-conservateurs militaro-industriels qui dirigent le pays ont commis toutes sortes d’actions néfastes depuis qu’ils ont volé la Maison-Blanche à Al Gore.
Ils ont démoli l’Irak pour permettre à Halliburton de gagner des milliards de dollars grâce à la reconstruction et ils ont permis à Enron, MCI et Martha Stewart de détourner des millions des économies des travailleurs américains. Ils ont pris le contrôle de la Cour suprême en y nommant Antonin Scalia. Ils ont même mis en scène le 11 septembre pour détruire notre ordre constitutionnel.
Mais que faut-il attendre de la dynastie Bush ? Le grand père, Prescott, faisait affaire avec les nazis, le père George a négocié avec les Iraniens pour retarder la libération des otages en 1980 et le fils George W. a déserté son service militaire, puis menti à ce propos. Dernièrement, ils ont franchi toutes les limites en renversant Jean-Bertrand Aristide et en transformant une île pacifique en un lieu violent. John Kerry a déclaré qu’il n’avait jamais vu une telle bande d’escrocs et de menteurs.
On ne sait pas bien pourquoi ils ont été semer le trouble à Haïti, mais ils devaient avoir de bonnes raisons. Peut-être que Bush est si stupide qu’il a cru qu’il y avait du pétrole. Heureusement, des âmes braves sont prêtes à affronter les affirmations de John Ashcroft et des partisans de Bush qui prétendent qu’Haïti ne serait pas un modèle de démocratie depuis qu’Aristide a truqué les élections et qu’il appelait à la violence contre ses opposants. Jeffrey D. Sachs a demandé publiquement quel rôle avait joué la CIA dans la chute d’Aristide. Vous noterez que pour l’instant, il ne fait que demander.
Déjà, les plus fins limiers, Gore Vidal, Michael Moore et Noam Chomsky, sont en train d’enquêter. C’est aussi le cas des congressistes noirs qui avaient déjà révélé que la CIA avait participé au trafic de drogue dans les quartiers noirs ou, par la voix de l’ancienne députée Cinthya McKinley, que l’administration Bush connaissait les plans du 11 septembre avant qu’il ait lieu. Avec de telles personnes, le complot sera bientôt mis à jour.

Source
Los Angeles Times (États-Unis)

« The Gospel According to the Loony Left », par Max Boot, Los Angeles Times, 18 mars 2004.