« La promesse d’Europe, levier des réformes en Turquie »

L’ouverture des négociations avec la Turquie va permettre d’accélérer les réformes dans ce pays et aider à résoudre le problème avec Chypre.
Du fait de sa localisation géographique, la Turquie est un partenaire stratégique clé pour la lutte contre le trafic de drogue, la criminalité transnationale et le terrorisme. Elle est un des pays d’Europe ayant le plus fort taux de croissance. Pour dire les choses simplement, elle rendra l’Union européenne plus forte, plus sûre et plus compétitive. La seule perspective de l’adhésion a permis des transformations spectaculaires orchestrées par Recep Tayyip Erdogan. Aujourd’hui, la peine de mort est abolie et les Droits de l’homme et l’État de droit mieux respecté même si beaucoup reste à faire. La mise en conformité de la législation turque avec celle de l’Union européenne prendra du temps.
Nous nous lançons dans un immense chantier mais le processus actuel montrent à ceux qui considèrent le choc des civilisations comme inéluctable que les différences de religion et de culture ne sont pas un obstacle au partenariat. La Turquie sera l’exemple vivant de ce que les réformes en cours, peuvent être menées à bien sans entamer ni atteindre les particularismes nationaux du pays qui en fait l’objet. L’Union n’impose rien à la Turquie. C’est la Turquie qui est résolue à mener à bien ce chantier.
Nous voulons avoir pour voisin une Turquie prospère, démocratique et stable. Nous voulons voir les autres pays de la région emprunter eux aussi la voie de la réforme et du développement économique.