Le lendemain du jour où les troupes israéliennes ont tué leur deuxième dirigeant du Hamas en moins d’un mois, cette organisation faisait la fière et affirmait que plus Israël ferait de martyrs, plus forts elle serait. Ce type de déclaration est habituelle et Yasser Arafat a également déclaré que les destructions rendaient les Palestiniens plus forts.
De moins en moins de Palestiniens croient en cette rhétorique depuis qu’Ariel Sharon a pris ses fonctions et a décidé de montrer aux Palestiniens que la violence ne marche pas. Sa politique affecte la vie quotidienne des Palestiniens qui d’après la Banque mondiale ont un revenu moyen par habitant et par an de 700 dollars. 84 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. Certains ont décrit l’économie palestinienne comme dévastée, mais il ne faut pas non plus exagérer et les aides internationales permettent d’atteindre un revenu annuel moyen par habitant palestinien de 1000 dollars, ce qui est à peu près le revenu en Syrie et ce qui est supérieur à l’Inde.
Sharon a réussi à faire comprendre aux Palestiniens que le terrorisme leur nuisait plus qu’il ne nuisait aux Israéliens et cette idée fait de plus en plus son chemin. Cela a démontré également que les tentatives terroristes pour briser la détermination israélienne ont échoué. Participant de cette stratégie, on peut en conclure que les éliminations de deux dirigeants du Hamas étaient pertinentes.
« A strategy of unmitigated disaster », par Daniel Pipes, Jerusalem Post, 21 avril 2004.
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