Le New York Times a affirmé dernièrement que l’International Republican Institute (IRI) et des membres de l’administration Bush avaient sapé l’action de l’ambassadeur états-unien en Haïti et de Colin Powell pour renverser Jean-Bertrand Aristide. J’ai voulu publier une réponse à cet article mais le New York Times l’a refusée.
Le journal affirme que l’IRI s’est associé à des rebelles pour renverser Jean-Bertrand Aristide, présenté comme un homme qui voulait augmenter les salaires en Haïti et forcer le monde des affaires à payer des impôts, mais qui n’était pas très doué pour la politique. Contrairement à ce que prétend cet article, Haïti n’a pas sombré dans le chaos en 2004. Il est dans le chaos depuis deux siècles. L’article affirme qu’un groupe de membres de l’administration Bush a sapé l’action de Colin Powell, mais ce dernier a démenti. Les plaintes de l’ex-ambassadeur Curran en Haïti n’ont été soutenues par aucun de ses successeurs ou de ses prédécesseurs et ses dires ne sont validés que par des partisans d’Aristide. De même l’IRI ne s’est pas associé aux rebelles.
Le pire dans cet article est qu’il oublie de préciser que si Aristide a bien été élu démocratiquement, il s’est ensuite comporté en despote.
« A false picture of Aristide », par Lorne W. Craner, Washington Times, 13 février 2006.
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