La non-reconnaissance de sa défaite par la coalition menée par Silvio Berlusconi risque de produire une crise constitutionnelle en Italie.
Ce qui est étonnant dans le dernier scrutin, c’est qu’il confirme la grande ressemblance entre les comportements des Italiens et les Allemands. Les deux peuples ont refusé de soutenir pleinement l’une des coalitions rivales. Cela donne l’impression que les Allemands et les Italiens commencent à en avoir assez des modes de gouvernance et de leurs gouvernements eux-mêmes, aspirant à une plus grande liberté loin des deux axes, gauche ou droite. C’est bien le cas pour leurs confrères français qui se sont rebellés récemment, à leur manière, en refusant de se soumettre à leur gouvernement. Il apparaît que les peuples du « vieux continent « deviennent de plus en plus durs à gouverner.
La situation est devenue très compliquée après la victoire de la gauche centriste. Surtout qu’avant les élections, Romano Prodi avait exprimé son refus de former une « grande coalition « à l’allemande. Insistant sur le fait que « Au cas où l’écart est faible, il va falloir refaire le scrutin « .
Certes, Prodi a montré qu’il est capable de former un gouvernement, mais les analystes politiques italiens et étrangers pensent qu’il est très probable que Prodi renonce à son entêtement, et accepte la « grande coalition « avec ses rivaux de la droite.
« بعد فوز اليسار... إيطاليا إلى أين؟ », par Rédaction du journal, Asharq Al Awsat, 12 avril 2006.
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