« OTAN : regarder vers l’Irak, l’Afghanistan et au-delà »

Le sommet de l’OTAN à Istanbul à la fin juin achèvera un mois de négociations au plus haut niveau. Elles ont commencé avec les commémorations du débarquement de Normandie, et ont inclus la question de l’Irak.
Notre sommet aura lieu seulement quelques jours avant que le gouvernement intérimaire prenne l’autorité et la responsabilité du futur de l’Irak. Il devra décider sous quelle forme, la communauté internationale peut aider le pays, y compris l’OTAN. Aujourd’hui, l’Alliance aide la division menée par la Pologne et beaucoup des alliés nord-atlantiques ont des troupes dans le pays sous leur bannière nationale. La résolution 1546 montre la volonté de la communauté internationale de soutenir le gouvernement intérimaire et l’OTAN devra discuter de la façon dont les alliés pourraient étendre leur aide. Je pense que la communauté internationale a intérêt à la stabilisation de l’Irak, comme à celle de l’Afghanistan.
En Afghanistan, l’OTAN joue déjà un rôle en sécurisant la capitale et devrait étendre sa présence à tout le pays. L’Afghanistan n’est pas qu’un défi immédiat, c’est aussi l’exemple du type d’opération auquel l’Alliance doit être préparée dans notre traditionnelle aire d’opération. Il faut donc être prêts à assumer ce genre de mission. Nous devons nous préparer pour le futur et disposer des technologies adaptées.
À Istanbul, je suis également confiant dans le fait que nous allons ouvrir un dialogue de sécurité avec le Grand Moyen-Orient. Le dialogue doit détruire les stéréotypes et faire naître la confiance. Ce sommet devrait confirmer le rôle de l’OTAN dans les missions de maintien de la paix sur de nouveau théâtres d’opération, développer notre capacité à construire la paix via le dialogue et confirmer notre modernisation.