Bonjour, tout le monde. Je suis désolé de ne pas pouvoir être parmi vous, mais sachez que, pour moi et pour mon épouse et mes enfants, le souvenir de notre voyage récent au Ghana est encore tout frais dans notre mémoire. Nous nous souviendrons toujours de l’accueil chaleureux du peuple ghanéen et des possibilités prometteuses de l’Afrique.
J’espère que vous aimez le Kénya – et l’hospitalité du peuple kényan – autant que moi. Lorsque j’y suis allé pour la première fois en 1987, c’était pour découvrir la vie de mon père, qui avait grandi en gardant des chèvres dans le tout petit village d’Alego. Lorsque je m’y suis rendu en qualité de sénateur, je me suis engagé à œuvrer en faveur d’une politique étrangère des États-Unis porteuse d’espoir et de possibilités pour les habitants de ce grand continent.
Aujourd’hui, j’ai l’honneur de vous parler en ma qualité de président. Je tiens à répéter ce que j’ai dit il y a trois semaines à Accra. Je ne considère pas les pays et les peuples d’Afrique comme un monde à part. Je considère l’Afrique comme une partie fondamentale de notre monde interdépendant. Dans notre économie mondiale, notre sort économique est commun. L’histoire montre que la croissance économique est l’une des plus grandes forces de progrès permettant de sortir les gens de la pauvreté.
C’est pourquoi la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique est si importante. C’est pourquoi le Forum de l’AGOA [1] est si essentiel. En abattant les anciennes barrières et en ouvrant de nouveaux marchés, nous ne pouvons qu’accroître les échanges commerciaux entre nos pays. Nous créons des incitations puissantes pour les entrepreneurs africains à agrandir leurs entreprises, à créer des emplois et à créer un avenir meilleur pour leurs enfants. C’est ce dont il s’agit avec l’AGOA.
Je remercie donc le président Kibaki et le premier ministre Odinga pour accueillir ce forum et je vous promets le soutien complet et le partenariat des États-Unis. C’est pourquoi mon gouvernement est représenté ici aujourd’hui par des membres éminents de mon cabinet.
Au cours des dix dernières années, l’AGOA a transformé les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique. L’ouverture des portes de notre pays à vos exportations a de bons résultats pour l’Afrique ; elle a créé des emplois dans les pays africains, apporté des millions de dollars d’investissements en Afrique subsaharienne et suscité des échanges commerciaux à travers le continent. Les résultats sont aussi bons pour les États-Unis vu que les exportateurs africains recherchent les compétences et les investissements d’Américains ainsi que la création d’entreprises communes. À l’heure actuelle, nous sommes votre plus grand partenaire commercial.
Par ailleurs, il est clair que les échanges commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique sont loin d’avoir atteint toute leur mesure. Si la récession actuelle nous enseigne quelque chose, c’est que dans une économie mondiale ce ne sont pas seulement les possibilités qui sont communes. Il en est de même des risques. C’est pourquoi il y a tant d’autres choses que nous pouvons faire ensemble pour semer les graines de notre redressement économique et pour parvenir à une prospérité durable.
Seuls les Africains peuvent exploiter les possibilités de l’Afrique. Cela exigera de l’esprit d’entreprise et de l’innovation de votre part. Et seuls les Africains peuvent garantir la bonne gouvernance et les institutions solides dont dépend le développement. L’ouverture des marchés n’est pas suffisante à elle seule. Le développement exige l’État de droit, la transparence, la responsabilisation et un climat propice aux investissements. J’encourage tous les pays à se fixer des objectifs concrets pour surmonter les obstacles à la croissance économique.
À tous les Africains qui recherchent un avenir empreint d’espoir et de possibilités, je tiens à dire ceci : vous avez un partenaire et un ami dans les États-Unis. C’est pourquoi nous œuvrerons avec vous pour mettre en place des institutions solides, un cadre juridique clair, la réglementation et l’infrastructure qui contribuent à mettre sur le marché de nouveaux produits. C’est pourquoi nous œuvrerons de concert pour tirer parti des vastes ressources naturelles de l’Afrique en vue de la production d’une énergie propre et renouvelable et de son exportation. C’est pourquoi je me suis engagé à augmenter fortement notre aide à l’étranger, non pas simplement pour aider les gens à se tirer d’affaire, mais pour susciter des changements transformateurs. Enfin, c’est pourquoi, nous nous sommes joints à nos partenaires internationaux pour encourager la sécurité alimentaire en consacrant 20 milliards de dollars au développement de l’agriculture, non pas simplement en donnant des produits alimentaires américains, mais encourageant l’autosuffisance de l’Afrique.
Ce sont là des choses que nous pouvons faire ensemble pour tirer pari des compétences et des talents de nos peuples et pour assurer notre prospérité commune au XXIe siècle. Si nous le faisons, je suis certain que les Africains pourront réaliser leurs aspirations de Nairobi à Accra, de Lagos à Kigali, de Kinshasa au Cap.
Merci de votre participation à ce forum important.
[1] Forum sur le commerce et la coopération entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne
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