Alors qu’Israéliens et Palestiniens se préparent à se rencontrer à la fin du mois, le défi le plus urgent pour les États-Unis est d’aider les deux côtés à gérer ceux qui rejettent le désengagement de Gaza et l’intégration des islamistes dans le processus politique. Il y a dix ans, quand le processus d’Oslo a commencé à s’effriter, l’idée répandue était que les Palestiniens devaient tout faire pour affronter le Hamas, mais qu’Israël devait éviter la confrontation avec les colons. Aujourd’hui, l’OLP a lancé un processus de partage du pouvoir avec le Hamas tandis que Tel-Aviv dit « non » aux colons et en évacue des milliers.
Sans le Hamas, une large part de la population palestinienne serait mise sur la touche, nuisant à la légitimité des institutions palestiniennes. Israël, de son côté, ne peut plus prendre de gants avec une population qui s’oppose à la solution des deux États en construisant des colonies. Les États-Unis doivent soutenir l’Autorité palestinienne et Israël dans cette voie. Toutefois, si le Hamas reprend les attentats, l’AP et Israël devront riposter. Le soutien de Washington renforcera Ariel Sharon face aux colons, mais le Premier ministre israélien doit cesser de soutenir la colonisation en Cisjordanie. Washington doit adopter une politique économique et sécuritaire pour inciter à un gel des colonies.
Nous sommes proches de la solution des deux États, nous ne devons pas laisser passer cette chance.
« To consolidate the truce, the U.S. must dialogue with Hamas », par Scott Lasensky, Daily Star, 28 juin 2005.
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