Je me réjouis à l’avance de me rendre au sommet du G8. J’aime beaucoup travailler avec les dirigeants de ces pays, et surtout avec Tony Blair, un homme que j’admire. Cette satisfaction vient s’ajouter aux questions que nous aurons à traiter. Nous allons travailler sur le développement de la liberté ou sur le processus de paix israélo-palestinien. Nous allons également nous pencher sur le réchauffement climatique. J’ai hâte de donner mes idées pour aller plus loin sur ce sujet. Je sais que ma décision concernant le protocole de Kyoto n’est pas populaire mais je me suis déjà expliqué sur la question. Par contre, les États-Unis dépensent beaucoup pour la recherche dans ce domaine. Nous devons réduire notre dépendance vis-à-vis des énergies fossiles.
Sur la question de l’aide à l’Afrique, les États-Unis ne conçoivent pas leur aide que comme un apport d’argent, nous collaborons avec l’Afrique. Notre partenariat vise à ouvrir nos économies à ce continent et à ouvrir l’économie de ce continent afin de stimuler l’économie africaine. Nous souhaitons également que notre argent ne soit pas détourné par des dirigeants corrompus. Les États-Unis donnent plus aux affamés que les autres nations du monde mais cela ne passe pas que par de l’aide publique, nous avons un système qui encourage les dons privés. Dans le cadre de notre partenariat, nous discutons avec les pays africains afin d’isoler Robert Mugabe et pour le pousser à partir.
Depuis le 11 septembre, nous avons décidé de combattre les jihadistes qui menaçaient notre sécurité. Nous avons décidé de nous protéger et nous avons renversé Saddam Hussein. Les jihadistes ne souhaitant pas que nous réussissions en Irak comme en Afghanistan, ils se sont rassemblés là bas pour nous combattre. Le 11 septembre est souvent vu en Europe comme un moment, moi je le vois comme une bataille d’une guerre plus large. Nous allons gagner en Irak, arrêter Ben Laden et donner la démocratie et la liberté aux populations du Moyen-Orient. Blair s’est associé à ma politique en Irak car il estimait que c’était la meilleure solution pour le monde libre.
Nous estimons que l’Iran ne doit pas pouvoir acquérir la technologie nucléaire. Or, ils essayent de l’acquérir clandestinement pour pouvoir détruire Israël. Nous travaillons avec les Européens pour les en empêcher.
« The Bush Interview », par George W. Bush, Times, 30 juin 2005. Ce texte est adapté d’une interview.
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