Deux associations turques publient un rapport sur les crimes de guerre contre le peuple syrien. Pour elles, les événements débutent à Deraa avec un « Jour de colère » contre la politique libérale de l’administration Assad. Cependant, la révolte perd tout sens après le référendum constitutionnel de février 2012 qui accorde bien plus de droit aux citoyens qu’il n’en était demandés.
Le rapport se poursuit avec une présentation de l’implication des États-Unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar, d’Israël et surtout de la Turquie —curieusement, il ne traite pas du Royaume-Uni et de la France—. Il accuse ces États d’avoir profité de l’aubaine pour tenter de détruire la Syrie, sinon d’avoir joué un rôle pour créer la situation. Il se conclut par une analyse des actions juridiques en cours.
War Crimes Committed Against the People of Syria, par Peace Association of Turkey et Lawyers for Justice, janvier 2014, 38 pp.
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