Merci beaucoup, M. le Président,
M. le Secrétaire général,
Mesdames et Messieurs les délégués,
ambassadeurs et ambassadrices,
et dirigeants mondiaux.
Soixante-dix années d’histoire se sont déroulées dans cette enceinte, témoin de moments de grandeur et de tension.
À l’endroit-même où je me tiens, le monde a entendu s’exprimer des présidents et des Premiers ministres au pic de la Guerre froide. Nous avons assisté à la naissance de nations. Nous avons vu des meneurs de révolutions. Nous avons admiré des saints qui nous ont remplis d’espoir, des rebelles qui nous ont touchés par leur passion et des héros qui nous ont donné du courage par leur bravoure, tous venus ici pour partager des projets, des propositions, des visions et des idées sur la plus grande scène au monde.
Comme ce fut le cas pour nos prédécesseurs, notre époque est marquée par de grands défis, des enjeux de taille et des choix clairs. Le clivage essentiel qui existe dans le monde et tout au long de l’Histoire est de nouveau brutalement mis en évidence. Il s’agit du clivage entre ceux dont la soif de contrôle déborde au point de leur faire croire qu’ils sont destinés à régner sur les autres, et ceux, personnes et nations, qui cherchent seulement à régner sur eux-mêmes.
J’ai l’immense privilège de m’adresser à vous aujourd’hui en tant que dirigeant élu d’un pays qui prise par-dessus tout la liberté, l’indépendance et l’autonomie. Les États-Unis, après avoir dépensé plus de 2 500 milliards de dollars depuis mon élection pour reconstruire entièrement leur grande armée, sont aussi de loin le pays le plus puissant du monde. Nous espérons ne jamais avoir à utiliser cette puissance.
Les Américains savent que dans un monde où certains cherchent à conquérir et à dominer, notre pays doit être fort en richesse, en pouvoir et en caractère. C’est pourquoi les États-Unis défendent vigoureusement les traditions et les coutumes qui ont fait de nous ce que nous sommes.
Tout comme mon pays bien-aimé, chaque pays représenté ici possède une histoire, une culture et un patrimoine qui lui sont chers, qui valent la peine d’être défendus et célébrés, et qui lui confèrent un potentiel et une force unique.
Le monde libre doit embrasser ses fondements nationaux. Il ne doit pas tenter de les effacer ou de les remplacer.
Quand on regarde autour de nous et partout sur notre grande et magnifique planète, la vérité saute aux yeux. Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays. Si vous voulez la démocratie, défendez votre souveraineté. Et si vous voulez la paix, aimez votre pays. Les dirigeants sages placent toujours le bien de leur peuple et de leur pays avant tout.
L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux pays souverains et indépendants qui protègent leurs citoyens, respectent leurs voisins et saluent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique.
C’est pourquoi les États-Unis se sont lancés dans un programme prometteur de renouveau national. Dans tout ce que nous entreprenons, nous cherchons principalement à donner à nos citoyens les moyens de réaliser leurs rêves et leurs aspirations.
Grâce à nos politiques économiques propices à la croissance, notre taux de chômage national est à son niveau le plus bas depuis plus de 50 ans. Grâce à des baisses d’impôts massives et à l’allègement de la réglementation, des emplois sont créés à un rythme sans précédent. Six millions d’Américains ont trouvé du travail au cours des trois dernières années.
Le mois dernier, le chômage des Afro-américains, Hispano-américains et Américains d’origine asiatique a atteint son niveau le plus faible jamais enregistré.
Nous exploitons les énergies présentes en abondance dans notre pays, et les États-Unis sont désormais le premier producteur au monde de pétrole et de gaz naturel. Les salaires augmentent, les revenus sont en hausse, et 2,5 millions d’Américains sont sortis de la pauvreté en moins de trois ans.
Alors que nous reconstituons la puissance sans égale de l’armée américaine, nous redynamisons également nos alliances en disant clairement que nous attendons de tous nos partenaires qu’ils s’acquittent de leur juste part de l’énorme fardeau de la défense que les États-Unis ont porté par le passé.
Au cœur de notre vision pour le renouveau national, il y a une campagne ambitieuse de réforme des échanges commerciaux internationaux.
Depuis des dizaines d’années, le système des échanges commerciaux internationaux est aisément exploité par des pays de mauvaise foi. Au fur et à mesure de la délocalisation des emplois, quelques personnes se sont enrichies aux dépens de la classe moyenne.
Aux États-Unis, cela s’est soldé par la perte de 4,2 millions d’emplois manufacturiers et par des déficits commerciaux de 15 000 milliards de dollars au cours des 25 dernières années. Les États-Unis agissent désormais de manière décisive pour mettre fin à cette sérieuse injustice économique. Notre but est simple. Nous voulons équilibrer les échanges commerciaux pour qu’ils soient justes et réciproques.
Nous avons travaillé en étroite collaboration avec nos partenaires mexicains et canadiens pour remplacer l’ALENA par un nouvel accord qui, nous l’espérons, est bipartite, à savoir l’Accord États-Unis-Mexique-Canada.
Demain, je me joindrai au Premier ministre Abe pour continuer à finaliser un nouvel accord commercial formidable.
Alors que le Royaume-Uni se prépare à sortir de l’Union européenne, j’ai dit clairement que nous étions entièrement disposés à conclure un nouvel accord commercial avec le Royaume-Uni qui apportera d’importants avantages à nos deux pays. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Premier ministre Boris Johnson sur un nouvel accord commercial magnifique.
La différence la plus importante dans cette nouvelle approche américaine concernant les échanges commerciaux porte sur notre relation avec la Chine. En 2001, la Chine a été admise à l’Organisation mondiale du commerce. Nos dirigeants ont alors expliqué que cette décision forcerait la Chine à libéraliser son économie et à renforcer les protections sur des points qui étaient inacceptables à nos yeux ainsi que pour la propriété privée et la primauté du droit. Vingt ans plus tard, cette théorie qui a été testée s’est révélée complètement fausse.
Non seulement la Chine a refusé d’adopter les réformes promises, mais elle a également adopté un modèle économique qui repose sur des barrières massives à l’accès au marché, des subventions publiques importantes, la manipulation des taux de change, le dumping, les transferts de technologie forcés ainsi que le vol de propriété intellectuelle et de secrets industriels, à grande échelle.
Pour vous donner juste un exemple, j’ai récemment rencontré le PDG d’une formidable société américaine, Micron Technology, à la Maison-Blanche. Micron produit des puces mémoires utilisées dans tous les appareils électroniques. Pour les besoins du plan quinquennal économique de la Chine, une société détenue par l’État chinois aurait volé les conceptions de Micron, dont la valeur est estimée à près de 8,7 milliards de dollars. La société chinoise n’a pas tardé à obtenir des brevets pour un produit quasiment identique, et Micron s’est vu interdire de vendre ses produits en Chine. Mais nous voulons que justice soit faite.
Les États-Unis ont perdu 60 000 usines depuis que la Chine est entrée dans l’OMC. Cela se produit dans d’autres pays dans le monde entier.
L’Organisation mondiale du commerce doit changer radicalement. La deuxième économie au monde ne devrait pas pouvoir se déclarer pays en développement pour profiter du système aux dépens des autres.
Pendant des années, ces abus ont été tolérés, ignorés, voire encouragés. La mondialisation a exercé une pression quasi-religieuse sur les dirigeants précédents au point de leur faire oublier leurs propres intérêts nationaux.
Mais pour ce qui est des États-Unis, ces jours-là sont révolus. Face à ces pratiques déloyales, j’ai imposé d’importants droits de douanes à hauteur de plus de 500 milliards de dollars sur les biens fabriqués en Chine. Déjà, du fait de ces droits de douanes, les chaînes d’approvisionnement se relocalisent aux États-Unis et dans d’autres pays, et des milliards de dollars sont versés à notre Trésor.
Les Américains sont absolument déterminés à rééquilibrer notre relation avec la Chine. Nous espérons pourvoir arriver à un accord qui serait bénéfique pour les deux pays. Mais, comme je l’ai dit clairement, je n’accepterais pas un accord mauvais pour le peuple américain.
Tout en cherchant à stabiliser nos relations, nous suivons de près la situation à Hong Kong. Le monde attend absolument de la Chine qu’elle respecte le traité contraignant qu’elle a signé avec les Britanniques, enregistré aux Nations Unies, et par lequel elle s’engage à protéger la liberté de Hong Kong, son système juridique et son style de vie démocratique. La manière dont la Chine choisit de gérer la situation en dira long sur son rôle dans le monde à l’avenir. Nous comptons tous sur le président Xi, un grand dirigeant.
Les États-Unis ne cherchent pas à entrer en conflit avec quelque pays que ce soit. Nous désirons la paix, la coopération et des gains mutuels avec tous les pays. Mais je ne manquerai jamais de défendre les intérêts des États-Unis.
L’une des plus grandes menaces sécuritaires à laquelle les pays épris de liberté font face aujourd’hui, c’est le régime répressif de l’Iran. Les antécédents meurtriers et destructifs du régime sont bien connus de nous tous. Non seulement l’Iran est le premier soutien du terrorisme au monde, mais les dirigeants iraniens alimentent également les guerres tragiques en Syrie et au Yémen.
En même temps, le régime dilapide les richesses du pays et gâche son avenir dans une quête fanatique d’armes nucléaires et de leurs vecteurs. Nous ne devons jamais laisser cela se produire.
Pour empêcher l’Iran d’obtenir des armes et missiles nucléaires, j’ai retiré les États-Unis de l’horrible accord sur le nucléaire iranien, qui est sur le point d’expirer, qui ne permettait pas l’inspection de sites importants et qui ne couvrait pas les missiles balistiques.
À la suite de notre retrait, nous avons imposé des sanctions économiques strictes à l’Iran. Dans l’espoir de se libérer de ces sanctions, le régime a augmenté ses agressions violentes et non provoquées. En riposte à l’attaque récente de l’Iran contre des installations pétrolières saoudiennes, nous avons infligé les sanctions les plus fortes jamais imposées à la Banque centrale d’Iran et à son fonds souverain.
Il incombe à tous les pays d’agir. Aucun pays responsable ne doit subventionner la soif de sang de l’Iran. Tant que l’Iran continuera de se comporter de façon menaçante, les sanctions resteront en place. Elles seront durcies. Les dirigeants iraniens auront fait d’un pays fier un exemple de plus de ce qui peut arriver lorsque la classe dirigeante abandonne son peuple et part en croisade à la recherche du pouvoir et de richesses pour elle-même.
Depuis 40 ans, le monde écoute les dirigeants iraniens rejeter sur les autres la faute des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créés. Ils scandent « Mort à l’Amérique » et font preuve d’un antisémitisme monstrueux.
L’an dernier, le Guide suprême du pays a déclaré, je cite : « Israël est une tumeur cancéreuse maligne qui doit être excisée et éradiquée. C’est possible et cela se fera. » Les États-Unis ne tolèreront jamais une telle haine antisémite.
Les fanatiques utilisent depuis longtemps la haine contre Israël pour détourner l’attention de leurs propres manquements. Heureusement, on reconnaît de plus en plus dans l’ensemble du Moyen-Orient que les pays de la région ont des intérêts mutuels à combattre le terrorisme et à créer des débouchés économiques. C’est pourquoi il est tellement important qu’Israël et ses voisins jouissent de relations pleines et normalisées. Seule une relation basée sur des intérêts communs, un respect mutuel et la tolérance religieuse peut mener à un avenir meilleur.
Les citoyens iraniens méritent des pouvoirs publics qui se soucient de faire reculer la pauvreté, d’éradiquer la corruption et de créer des emplois – et non de leur voler leur argent pour financer un massacre en Iran et ailleurs.
Après 40 années d’échec, il est temps que les dirigeants iraniens cessent de menacer d’autres pays et qu’ils se concentrent sur la reconstruction de leur pays. Il est temps que les dirigeants iraniens donnent enfin la priorité à leur peuple.
Les États-Unis sont prêts à être amis avec tous ceux qui recherchent honnêtement la paix et le respect.
Beaucoup des plus proches amis des États-Unis étaient autrefois leurs plus grands ennemis. Les États-Unis n’ont jamais cru bon d’avoir des ennemis permanents. Nous voulons des partenaires, et non des adversaires. L’Amérique sait bien que tout le monde peut faire la guerre, mais que seuls les plus courageux peuvent faire la paix.
Pour cette même raison, nous poursuivons une diplomatie audacieuse sur la péninsule coréenne. J’ai dit à Kim Jong-un ce dont je suis convaincu, à savoir que son pays, comme l’Iran, possède un potentiel extraordinaire et inexploité mais que pour le réaliser, la Corée du Nord doit se dénucléariser.
Partout dans le monde, notre message est clair, le but de l’Amérique est durable, le but de l’Amérique est l’harmonie, et le but de l’Amérique n’est pas de participer à des guerres sans fin – des guerres qui n’en finissent pas.
Avec ce but à l’esprit, mon gouvernement recherche également l’espoir d’un avenir meilleur pour l’Afghanistan. Malheureusement, les talibans ont choisi de continuer leurs attaques sauvages. Et nous continuerons à travailler avec notre coalition de partenaires afghans pour anéantir le terrorisme et nous ne cesserons jamais d’œuvrer pour que la paix devienne une réalité.
Ici, sur le continent américain, nous nous joignons à nos partenaires pour assurer la stabilité et des opportunités dans la région tout entière et, dans cette mission, l’un de nos défis les plus critiques est l’immigration clandestine qui sape la prospérité, déchire les sociétés et donne des pouvoirs aux cartels criminels sans pitié.
Les migrations clandestines de masse sont injustes, dangereuses et non soutenables pour toutes les personnes impliquées, pour les pays de provenance et les pays en voie d’épuisement. Et ils s’épuisent très vite, mais ils ne s’occupent pas de leurs jeunes et leur capital humain est gaspillé.
Les pays de destination sont débordés par la présence de migrants trop nombreux pour être accueillis de manière responsable, et les migrants eux-mêmes sont exploités, agressés et maltraités par les passeurs vicieux.
Près d’un tiers des femmes qui entreprennent le voyage vers le nord pour atteindre notre frontière subissent des agressions sexuelles en route. Et malgré ça, ici, aux États-Unis et dans le reste du monde, une industrie artisanale d’organisations non gouvernementales et d’activistes radicaux se développe et dont la mission est de faciliter le passage de clandestins. Ces groupes encouragent les migrations clandestines et exigent la disparition des frontières nationales.
Aujourd’hui, j’ai un message à communiquer à ces défenseurs des frontières ouvertes qui clament la justice sociale. Vos politiques ne sont pas justes. Vos politiques sont cruelles et néfastes. Vous donnez à des organisations criminelles les moyens de s’en prendre à des hommes, des femmes et des enfants innocents. Vous faites passer votre propre conception de la vertu avant la vie et le bien-être d’innombrables innocents. Lorsque vous sapez la sécurité des frontières, vous sapez les droits de l’homme et la dignité humaine.
De nombreux pays présents ici aujourd’hui sont aux prises avec les migrations non maîtrisées. Chacun d’entre vous a le droit absolu de protéger ses frontières. Et donc, c’est bien sûr également le cas de notre pays. Aujourd’hui, nous devons être déterminés à travailler ensemble pour mettre fin au passage de clandestins, mettre fin à la traite des personnes et mettre ces réseaux criminels hors d’état de nuire.
Dans notre pays, je peux vous dire sincèrement que nous travaillons en étroite collaboration avec nos amis de la région, y compris le Mexique, le Canada, le Guatemala, le Honduras, le Salvador et le Panama, afin de faire respecter l’intégrité des frontières et assurer la sûreté et la prospérité de nos peuples. Je souhaite remercier le président Lopez Obrador du Mexique pour l’excellente coopération avec son pays et pour le déploiement récent de 27 000 soldats à notre frontière sud. Le Mexique nous montre un grand respect et je les respecte aussi.
Nous, les États-Unis, nous avons agi comme jamais auparavant pour tarir le flux de l’immigration clandestine. Je m’adresse à tous ceux qui passent la frontière de manière illégale, écoutez-moi bien. Ne payez pas les passeurs. Ne payez pas les coyotes. Ne vous mettez pas en danger. Ne mettez pas vos enfants en danger. Parce que si vous arrivez à entrer ici, vous n’aurez pas le droit d’y rester. Vous serez rapidement renvoyés chez vous. Vous ne serez pas autorisés à vous déplacer dans notre pays. Tant que je serai président des États-Unis, nous ferons respecter nos lois et nous protégerons nos frontières.
Pour tous les autres pays du continent, notre but est d’aider les gens à investir dans un avenir meilleur dans leur propre pays. Notre région regorge de promesses incroyables, de rêves à réaliser et des destinées nationales pour tous. Tout cela est à réaliser.
Sur le continent tout entier, il y a des millions de jeunes durs à la tâche, patriotiques, désireux de construire, d’innover et de réussir. Mais ces pays ne peuvent réaliser leur potentiel si une génération de jeunes quitte leur pays pour faire leur vie ailleurs. Nous voulons que tous les pays de notre région prospèrent et que leur peuple s’épanouisse dans la liberté et la paix.
À cette fin, nous sommes également déterminés à soutenir ceux qui vivent sur le continent sous une oppression brutale, comme c’est le cas à Cuba, au Nicaragua et au Venezuela.
Selon un rapport récent du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, au Venezuela, les femmes font la queue 10 heures par jour pour avoir à manger. Plus de 15 000 personnes ont été détenues comme prisonniers politiques. Des escadrons de la mort des temps modernes commettent des milliers d’exécutions extrajudiciaires.
Le dictateur Maduro est un pantin de Cuba, protégé par des gardes du corps cubains et qui se cache pour ne pas être vu par son peuple, pendant que Cuba pille la richesse pétrolière du Venezuela pour soutenir son régime communiste corrompu.
Depuis ma dernière intervention à cette tribune, les États-Unis et leurs partenaires ont mis sur pied une coalition historique de 55 pays qui reconnaissent le gouvernement légitime du Venezuela.
Je m’adresse aux Vénézuéliens pris au piège dans ce cauchemar : sachez que nous sommes tous unis derrière vous. Les États-Unis disposent de grandes quantités d’aide humanitaire prête à être livrée. Nous suivons de très près la situation au Venezuela. Nous attendons le jour où la démocratie sera restaurée, où le Venezuela sera libre et où la liberté prévaudra sur le continent tout entier.
L’un des plus grands défis de nos pays est le spectre du socialisme. Le socialisme détruit les pays et démolit les sociétés.
Ce qui se passe au Venezuela nous rappelle à tous que le socialisme et le communisme n’ont rien à voir avec la justice. Ils n’ont rien à voir avec l’égalité. Ils n’ont rien à voir avec l’aide aux pauvres. Et ils n’ont certainement rien à voir avec la recherche du bien pour le pays. Le socialisme et le communisme n’ont à voir qu’avec une seule chose, le pouvoir de la classe dirigeante.
Aujourd’hui, je répète pour le monde le message que j’ai communiqué dans mon pays. Les États-Unis ne seront jamais un pays socialiste.
Au cours du siècle dernier, le socialisme et le communisme ont tué 100 millions de personnes. Malheureusement, comme nous le voyons au Venezuela, le bilan continue de s’alourdir. Ces idéologies totalitaires conjuguées à la technologie moderne ont le pouvoir de créer des formes nouvelles et troublantes de répression et de domination.
Pour cette raison, les États-Unis agissent de manière à mieux filtrer les technologies et les investissements étrangers et à mieux protéger nos données et notre sécurité. Nous encourageons vivement tous les pays à en faire autant.
La liberté et la démocratie doivent être constamment gardées et protégées, à l’étranger comme sur notre territoire. Nous devons toujours être sceptiques vis-à-vis de ceux qui recherchent la conformité et le contrôle. Même dans les pays libres, nous voyons des signes alarmants et des nouveaux défis pour la liberté.
Un petit nombre de plateformes de réseaux sociaux acquièrent un pouvoir immense sur ce que nous pouvons voir et sur ce que nous sommes autorisés à dire. Une classe politique permanente est ouvertement dédaigneuse, méprisante et provocatrice face à la volonté du peuple. Une bureaucratie sans visage opère dans le secret et affaiblit la démocratie. Les médias et les établissements universitaires prennent d’assaut notre histoire, nos traditions et nos valeurs.
Aux États-Unis, mon gouvernement a dit clairement aux entreprises de réseaux sociaux que nous ferons respecter le droit à la liberté d’expression. Une société libre ne peut laisser les géants des réseaux sociaux faire taire les voix du peuple, et un peuple libre ne doit jamais être enrôlé dans la cause du silence, de la coercition, de l’annulation ou de l’inscription de ses voisins sur une liste noire.
Tout en défendant les valeurs américaines, nous affirmons le droit de tout un chacun de vivre dans la dignité. Pour cette raison, mon gouvernement travaille avec d’autres pays pour mettre fin à la pénalisation de l’homosexualité et nous nous tenons aux côtés des personnes LGBTQ qui vivent dans les pays qui punissent, emprisonnent ou exécutent les gens du fait de leur orientation sexuelle.
Nous nous faisons également les champions des femmes dans nos sociétés. Les pays qui autonomisent les femmes sont plus riches, plus sûrs et beaucoup plus stables sur le plan politique. La recherche du développement économique des femmes est donc vitale non seulement pour la prospérité d’un pays, mais aussi pour sa sécurité nationale.
Avec ces principes pour orientation, mon gouvernement a lancé l’initiative dite Women’s Global Development and Prosperity. La W-GDP est la première de type pangouvernemental à viser l’autonomisation économique des femmes en veillant à ce que les femmes du monde entier aient le droit légal de posséder des biens et d’en hériter, de travailler dans les mêmes secteurs que les hommes, de se déplacer librement et d’accéder au crédit et aux institutions.
Hier, j’ai été ravi d’organiser une discussion sur l’engagement indéfectible des États-Unis en faveur de la protection des chefs religieux et de la liberté de religion. Ce droit fondamental est de plus en plus menacé dans le monde. C’est difficile à croire, mais 80 % de la population mondiale vit dans des pays où la liberté de religion est considérablement en danger, voire complètement illégale.
Les Américains ne se lasseront jamais de défendre et de promouvoir la liberté de culte et de religion. Nous souhaitons et soutenons la liberté de religion pour tous.
Les Américains ne se lasseront jamais non plus de défendre les innocents. Nous savons que de nombreux projets des Nations unies ont tenté d’affirmer le droit, partout dans le monde, à un avortement payé par les deniers publics à la demande, jusqu’au moment de l’accouchement. Les bureaucrates du monde entier n’ont absolument pas à attaquer la souveraineté des pays qui souhaitent protéger la vie d’innocents. Comme beaucoup de pays ici présents, les États-Unis pensent que tous les enfants, nés ou non, sont un don sacré de Dieu.
Il n’existe aucune circonstance dans laquelle les États-Unis autoriseront des entités internationales à piétiner les droits de nos citoyens, y compris le droit à la légitime défense. C’est pourquoi, cette année, j’ai annoncé que nous ne ratifierons jamais le Traité sur le commerce des armes, lequel menacerait les libertés des citoyens américains respectueux des lois. Les États-Unis feront toujours respecter leur droit constitutionnel d’avoir et de porter des armes. Nous défendrons toujours notre deuxième amendement.
Les valeurs et droits fondamentaux que les États-Unis défendent aujourd’hui ont été inscrits dans les documents fondateurs de l’Amérique. Nos pères fondateurs comprenaient qu’il se trouverait toujours des gens qui estimeraient avoir le droit d’exercer un pouvoir et un contrôle réels sur les autres.
La tyrannie progresse sous divers noms et diverses formes, mais à la base il est toujours question de vouloir dominer. Elle protège non pas les intérêts d’un grand nombre de personnes, mais les privilèges de quelques-unes.
Nos fondateurs nous ont donné un système conçu pour restreindre cette dangereuse impulsion. Ils ont choisi de confier le pouvoir américain à ceux qui sont les premiers concernés par le destin de notre pays, à savoir à notre peuple fier et farouchement indépendant.
Le véritable bien du pays ne peut être recherché que par ceux qui l’aiment, par ses citoyens qui sont ancrés dans son histoire, nourris par sa culture, acquis à ses valeurs, attachés à son peuple et qui savent que la réussite de leur avenir, ou son échec, dépend d’eux. Les patriotes voient leur pays et son destin mieux que quiconque.
La liberté ne peut être préservée, la souveraineté sécurisée, la démocratie pérennisée, et la grandeur réalisée, que par la volonté et le dévouement des patriotes. C’est en eux que se trouvent la force de résister à l’oppression, la motivation de laisser un héritage, la bonne volonté pour se faire des amis et le courage d’aspirer à la paix. L’amour de notre pays rend le monde meilleur pour tous.
Ainsi, je demande à tous les dirigeants présents ici aujourd’hui de se joindre à nous pour accomplir la mission la plus noble qui puisse être, apporter la contribution la plus profonde qui soit : encouragez votre pays, chérissez votre culture, honorez votre histoire, aimez vos citoyens. Faites-en sorte que vos pays soient forts, prospères et justes. Honorez la dignité de votre peuple, et rien alors ne sera hors de votre portée.
Lorsque nos pays auront de la grandeur, l’avenir sera plus prometteur, nos peuples seront plus heureux, nos partenariats seront plus forts.
Avec l’aide de Dieu, ensemble, nous nous affranchirons des ennemis de la liberté et vaincrons les oppresseurs de la dignité. Nous fixerons de nouvelles normes de vie et nous atteindrons de nouveaux sommets en matière d’accomplissements humains. Nous redécouvrirons d’anciennes vérités, éluciderons d’anciens mystères et réaliserons de nouvelles avancées passionnantes. Et nous trouverons parmi les pays une amitié plus belle et une harmonie plus forte que jamais.
Chers dirigeants, la voie de la paix, du progrès, de la liberté, de la justice et d’un monde meilleur pour l’humanité tout entière commence dans son pays à soi. Merci. Que Dieu vous bénisse. Que Dieu bénisse tous les pays du monde et que Dieu bénisse l’Amérique. Merci beaucoup.
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