Le 3 décembre, l’Assemblée nationale
va débattre et voter une
proposition de résolution sur la
lutte contre l’antisémitisme.
Cette résolution est hautement
problématique.
Nous, universitaires et intellectuels
juifs, d’Israël et d’ailleurs, dont beaucoup
de spécialistes de l’antisémitisme et de
l’histoire du judaïsme et de l’Holocauste,
élevons notre voix contre cette proposition
de résolution.
La montée de l’antisémitisme dans le
monde, y compris en France, nous
préoccupe profondément. Nous considérons
l’antisémitisme et toutes les autres
formes de racisme et de xénophobie
comme une menace réelle contre laquelle
il convient de lutter avec la plus
grande fermeté, et exhortons le gouvernement
et le Parlement français à le faire.
Tout en soulignant fermement notre
préoccupation, nous nous opposons à la
proposition de résolution sur l’antisémitisme
pour deux raisons principales, et
appelons les députés de l’Assemblée nationale
à ne pas y apporter leur soutien.
Premièrement, l’exposé des motifs de
la proposition de résolution associe l’antisionisme
à l’antisémitisme. Il assimile
même l’antisionisme à l’antisémitisme
en précisant que « critiquer l’existence
même d’Israël en ce qu’elle constitue une
collectivité composée de citoyens juifs revient
à exprimer une haine à l’égard de la
communauté juive dans son ensemble ».
Avant de poursuivre notre argumentation,
nous déplorons que l’exposé des
motifs désigne Israël comme « une collectivité
composée de citoyens juifs ». Environ
20 % de la population d’Israël sont
des citoyens palestiniens, dont la plupart
sont musulmans ou chrétiens. La
désignation choisie occulte et nie leur
existence. Nous considérons cette approche
comme très problématique,
compte tenu également de l’engagement
de votre pays en faveur d’une définition
de la citoyenneté française qui
n’est pas basée sur l’ethnicité.
Nos opinions sur le sionisme peuvent
être diverses, mais nous pensons tous,
y compris ceux qui se considèrent
comme sionistes, que cet amalgame
est fondamentalement faux. Pour les
nombreux juifs se considérant antisionistes,
cet amalgame est profondément
injurieux.
L’antisionisme est un point de vue légitime
dans l’histoire juive, et il a une longue
tradition, y compris en Israël. Certains
juifs s’opposent au sionisme pour
des raisons religieuses, d’autres pour des
raisons politiques ou culturelles. De
nombreuses victimes de l’Holocauste
étaient antisionistes. Le projet de résolution
les déshonore et offense leur mémoire,
en les considérant rétroactivement
comme antisémites.
Pour les Palestiniens, le sionisme représente
la dépossession, le déplacement,
l’occupation et les inégalités
structurelles. Il est cynique de les stigmatiser
comme antisémites parce qu’ils
s’opposent au sionisme. Ils s’opposent
au sionisme non par haine des juifs,
mais parce qu’ils vivent le sionisme
comme un mouvement politique oppressif.
Agir ainsi témoigne d’une
grande insensibilité et d’une politique
de deux poids, deux mesures, sachant
qu’Israël nie le droit de la Palestine à
exister et mine son existence même.
Il n’y a aucun doute qu’il existe des antisémites
parmi les gens qui s’opposent
au sionisme. Mais il y a également beaucoup
d’antisémites qui soutiennent le
sionisme. Il est donc inapproprié et totalement
inexact d’identifier de manière
générale antisémitisme et antisionisme.
En confondant ces deux phénomènes,
l’Assemblée nationale compromettrait
les efforts vitaux de lutte contre le véritable
antisémitisme, qui est multidimensionnel
et provient de différents
secteurs de la société française.
Approche problématique
Notre seconde objection est que la résolution
approuve la définition de l’antisémitisme
de l’Alliance internationale pour
la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Cette
définition est hautement problématique.
La résolution prétend que la définition
« permet de désigner le plus précisément
possible ce qu’est l’antisémitisme
contemporain ». En réalité, cependant, la
définition est peu claire et imprécise, et
par conséquent n’est pas un instrument
efficace de lutte contre l’antisémitisme.
D’autre part, une législation visant à lutter
efficacement contre l’antisémitisme
et à le poursuivre existe déjà en France.
L’exposé des motifs de la proposition
de résolution indique que la définition
de l’IHRA « ne reconnaît pas comme antisémite
la critique des politiques de l’Etat
d’Israël ». En réalité, cependant, plusieurs
« exemples contemporains d’antisémitisme
» ont été joints à la définition, qui
associe intentionnellement la critique et
l’opposition aux politiques de l’Etat d’Israël
à l’antisémitisme. Ces exemples sont
présentés et considérés comme partie
intégrante de la définition.
D’après les exemples et la manière
dont ils sont appliqués, il suffit de critiquer
Israël d’une manière perçue
comme différente de ce qui se fait pour
d’autres pays pour être considéré
comme antisémite. Il suffit d’être en
faveur d’une solution binationale ou
démocratique au conflit israélo-palestinien
pour être considéré comme antisémite.
Il en va de même quand on blâme
Israël pour son racisme institutionnalisé.
On peut certainement ne pas être
d’accord avec ces énoncés. Mais ces opinions
sont considérées comme légitimes
et protégées par la liberté d’expression
dans tout autre contexte politique.
Ainsi, la résolution crée un double standard
injustifiable en faveur d’Israël et
contre les Palestiniens.
La définition de l’IHRA est déjà utilisée
pour stigmatiser et réduire au silence les
critiques de l’Etat d’Israël, notamment
les organisations de défense des droits
humains et des experts respectés. Cette
situation a été condamnée par d’éminents
spécialistes de l’antisémitisme.
L’avocat américain Kenneth Stern, l’un
des rédacteurs originaux de la définition
de l’IHRA, a également mis en garde contre
l’utilisation de cette définition pour
saper la liberté d’expression.
La question clé
est la suivante : pourquoi
tout cela se produit-il
? Nous ne
pouvons pas considérer cela comme indépendant
de l’agenda politique principal
du gouvernement israélien visant à
enraciner son occupation et son annexion
de la Palestine et à faire taire
toute critique à l’égard de cet agenda.
Depuis des années, le gouvernement israélien
du premier ministre Benjamin Nétanyahou
dénonce comme antisémite
toute opposition à sa politique. Nétanyahou
lui même
a défendu avec force l’assimilation
de l’antisionisme à l’antisémitisme,
ainsi que la définition de l’IHRA.
Cela illustre la manière dont la lutte contre
l’antisémitisme a été instrumentalisée
pour protéger le gouvernement israélien.
C’est avec inquiétude que nous constatons
que ces efforts du gouvernement
israélien trouvent un soutien politique,
jusqu’en France. Nous invitons ainsi
l’Assemblée nationale à lutter contre
l’antisémitisme et contre toutes les formes
de racisme, mais sans aider le gouvernement
israélien dans son programme
d’occupation et d’annexion.
Instrumentalisation
Cette proposition de résolution n’est pas
un moyen crédible et efficace d’y parvenir.
L’antisémitisme doit être combattu
sur des bases universelles, au même titre
que d’autres formes de racisme et de xénophobie,
pour lutter contre la haine.
L’abandon de cette approche universaliste
conduira à une polarisation accrue
en France, ce qui nuirait également à la
lutte contre l’antisémitisme.
Dans ce contexte, nous notons que la
proposition de résolution est également
en contradiction avec la position de la
Commission nationale consultative des
droits de l’homme (CNCDH). Dans son
rapport de 2018 sur la lutte contre le racisme,
la CNCDH a averti que la définition
de l’IHRA risque d’affaiblir l’approche
universelle française de la lutte contre
le racisme et a insisté sur « la vigilance
pour ne pas confondre racisme et critique
légitime d’un Etat et de sa politique ».
Nous prions l’Assemblée nationale de
ne pas soutenir une résolution qui assimile
à tort l’antisionisme à l’antisémitisme.
Ne soutenez pas une résolution
qui approuve la définition politisée de
l’antisémitisme par l’IHRA, d’autant plus
si elle le fait sans se distancier des exemples
problématiques de la définition qui
concernent Israël.
Premiers signataires :
Howard Tzvi Adelman, professeur associé d’Histoire et d’Histoire du Judaïsme, Queen’s
University, Kingston, Ontario.
Karin Adelman, médecin.
Ofer Aharony professeur, faculté de Physique, Institut Weizmann des Sciences.
Mateo Alaluf, professeur (émérite), Institut de Sociologie, université Libre de Bruxelles.
Gadi Algazi, professeur d’Histoire médiévale, département d’Histoire, université de Tel Aviv
Hila Amit , écrivain, chercheur.
Gil Anidjar, professeur du département d’études Moyen-Orientales, Asiatiques et Africaines, Columbia University.
Seth Anziska, professeur Associé, département d’études de l’Hébreu et du Judaïsme, University College London.
Yonathan Anson, professeur, département de service social, université Ben-Gurion du Néguev.
Jean-Christophe Attias, professeur et titulaire de la chaire de pensée juive médiévale, Ecole pratique des hautes études, université PSL, Paris.
Elsa Auerbach, professeure (émérite), département d’Anglais, université du Massachusetts Boston.
Joel Beinin, professeur (émérite), Donald J. Mc Lachlan d’Histoire et professeur d’Histoire du Moyen Orient, Université de Stanford.
Avner Ben-Amos professeur, département d’Histoire, université de Tel Aviv.
Ayelet Ben-Yishai, professeure Associée, département d’Anglais, université de Haifa.
Andrew Stuart Bergerson, professeur, département d’Histoire, université du Missouri-Kansas City.
Michael Berkowitz, professeur d’Histoire moderne du judaïsme, University College London.
Louise Bethlehem, professeure, études Culturelles et d’Anglais, université Hébraïque de Jérusalem.
David Blanc, professeur, département de Mathématiques, université de Haifa.
Daniel D. Blatman, professeur, Directeur de l’Institut de Recherche Avraham Harman sur le judaïsme contemporain, université Hébraïque, Jérusalem.
Hagit Borer, professeure, titulaire de la chaire en Linguistique, SLLF, Queen Mary University of London.
Daniel Boyarin, professeur Taubman de Culture Talmudique, université de Californie, Berkeley.
Rony Brauman, professeur à l’université de Manchester.
Jose Brunner, professeur (émérite), Institut Cohn d’Histoire de la science et des idées et faculté de Droit Buchmann, université de Tel Aviv.
Judith Butler, professeure Maxine Elliot professeur de littérature compare et de théorie critique, université de Californie, Berkeley.
Jane Caplan, professeure (émérite) d’Histoire Européenne Moderne, université d’Oxford.
Nina Caputo, professeure Associée, département d’Histoire, université de Floride.
Michael Chanan, professeur de Film et Vidéo, université de Roehampton, Londres.
Stephen Clingman, professeur, département d’Anglais, université du Massachusetts, Amherst.
Eyal Clyne, non-affilié.
James Cohen, professeur, Institut du monde anglophone, université Sorbonne Nouvelle Paris 3.
Alon Confino, professeur, titulaire de la chaire Pen Tishkach d’études de l’Holocauste, Directeur de l’Institut d’études de l’holocauste, du génocide et de la mémoire, département d’Histoire, université du Massachusetts.
Mike Cushman, chargé de recherche, London School of Economics and Political Science.
Hilla Dayan, chercheu au département de Sociologie, Amsterdam University College.
Sonia Dayan-Herzbrun, professeure (émérite), faculté de sciences sociales, université Paris Diderot Paris 7.
Sidra DeKoven Ezrahi, professeure de littérature compare, université Hébraïque de Jérusalem.
Tal Dor, chercheur adjoint, centre de Recherche Experice Paris 8.
Tommy Dreyfus, professeur (émérite) de Mathématiques, faculté d’éducation, université de Tel Aviv.
David Enoch, professeur, faculté de Droit et département de philosophie, université Hébraïque de Jérusalem.
Judith Ferster, professeure (émérite), département d’Anglais, université de Caroline du Nord.
Cynthia Franklin, département d’Anglais, université d’Hawaï.
Gideon Freudenthal, professeur (émérite), Institut Cohn Institute d’Histoire de la science et des idées, université de Tel Aviv.
Chaim Gans, professeur (émérite) faculté de Droit, université de Tel Aviv.
Tamar Garb , professeure d’histoire de l’art Durning Lawrence, directrice Institute of Advanced Studies in Humanities and Social Sciences, University College London.
Amos Goldberg, professeur, département d’Histoire du Judaïsme et du judaïsme contemporain, université Hébraïque de Jérusalem.
Katharina Galor, professeure Associé Invité Hirschfeld, Programme d’études du judaïsme, université Brown.
Shai Ginsburg, professeur, département d’études Asiatiques et Moyen-Orientales, université Duke.
Rachel Giora , professeure, département de Linguistique, université de Tel Aviv.
Steve Golin, professeur (émérite), département d’Histoire, Bloomfield College.
Neve Gordon, professeur, département de Politique et gouvernement, université Ben-Gurion du Néguev.
Joel Gordon, professeur, département d’Histoire, université d’Arkansas Fayetteville.
Nir Gov, professeur, département de Physique chimique et biologique, Institut Weizmann des Sciences.
Yann Guillaud, conférencier à Sciences Po et à l’université Catholique de Paris.
Gérard Haddad, psychiatre, psychanalyste, écrivain.
Ilana Hammerman, écrivain lauréate du prix Yeshayahu Leibowitz (2015).
David Harel, professeur, département de Sciences informatiques et mathématiques appliquées,Institut Weizmann des Sciences.
Elizabeth Heineman, professeure, département d’Histoire, université de l’Iowa.
Shir Hever, Sciences Politiques, université libre de Berlin.
Eva Jablonka, professeure, Institut Cohn Institute d’Histoire de la science et des idées,
université de Tel Aviv.
Michal Kaiser-Livne, sychanalyste, Institut de Berlin Institute pour l’Analyse de groupe
Amnon Raz-Karkotzkin, professeur, Histoire juive.
Brian Klug, agrégé supérieur de recherche et enseignant en Philosophie, université d’Oxford.
Yehoshua Kolodny, professeur (émérite), Institut des Sciences de la terre, université Hébraïque de Jérusalem.
Hubert Krivine, médecin.
Pascal Lederer, médecin, directeur de recherche honoraire au CNRS.
Micah Leshem, professeur (émérite), département de Psychologie, université de Haifa.
Les Levidow, faculté d’Art et de Sciences sociales, The Open University, Royaume-Uni.
Mark Levene, membre émérite, département d’Histoire, université de Southampton, Royaume- Uni.
Joseph Levine, professeur de Philosophie, université du Massachusetts, Amherst.
R. Ruth Linden, Président, Tree of Life Health Advocates, San Francisco.
Adi Liraz, artiste interdisciplinaire, formateur sur l’histoire des juifs de Grèce et d’Allemagne.
Rachel Livne-Freudenthal, Institut Leo Baeck, Jérusalem.
Moshé Machover, professeur (émérite) de Philosophie, université de Londres.
Joëlle Marelli, universitaire indépendante, ancienne directrice de programme du Collège
Internationale de Philosophie, Paris.
Anat Matar, département de Philosophie, université de Tel Aviv.
Yehoshua Mathias, conférencier titulaire, faculté d’Education, université Hébraïque de
Jérusalem.
David Mednicoff, professeur Associé d’études Moyen-Orientales et de politique publique, université du Massachusetts, Amherst.
Oded Na’aman, The Martin Buber Society of Fellows, université Hébraïque de Jérusalem.
Sheryl Nestel, universitaire indépendante.
Isaac Nevo, professeure associé de philosophie.
Benita Parry, professeure (émérite), études d’Anglais et de littérature comparée, université de Warwick.
Hadas Pe’ery, conférencier à l’Ecole de musique Buchmann, université de Tel Aviv.
Nurit Peled-Elhanan, professeure, faculté d’Education, université Hébraïque de Jérusalem.
Yael Politi, centre de bio ingénierie moléculaire et cellulaire, Technische Universität Dresden.
David Ranan, Birkbeck University, Londres.
Ada Rapoport-Albert, professeure (émérite) d’études Hébraïques et du judaïsme, University College London.
Ben Ratskoff, université de Californie, Los Angeles.
Shlomith Rimmon-Kenan, professeure (émérite), département de littérature anglaise et
littérature comparée, université Hébraïque de Jérusalem.
Noa Roei, professeure adjoint Analyse culturelle et littéraire, université d’Amsterdam.
Lisa Rofel , professeure (émérite) université de Californie, Santa Cruz.
Dana Ron, professeur, faculté d’Ingénierie, université de Tel Aviv.
– Steven Rose, professeur (émérite) de biologie et neurobiologie, The Open University, Royaume-Uni.
Jonathan Rosenhead, professeur de recherche opérationnelle, département de Management, London School of Economics and Political Science
David M. Rosenthal, professeur, Cognitive Science Concentration Graduate Center, City University of New York.
Michael Rothberg, professeur, 1939 Society Samuel Goetz Chair in Holocaust Studies,
département de littérature comparée université de Californie.
E. Natalie Rothman, département d’études historiques et culturelles, université de Toronto Scarborough.
Catherine Rottenberg, professeure, département d’études Américaines and Canadiennes, université de Nottingham
Sara Roy, maître de recherche, centre d’études Moyen Orientales, université d’Harvard.
Hannah Safran, centre de recherche féministe de Haifa.
Ariel Salzmann, département d’Histoire, Queen’s University, Ontario.
Catherine Samary, économiste (ret.), université Paris Dauphine.
Donald Sassoon, professeur (émérite) d’Histoire Européenne comparée, Queen Mary, université de Londres.
Naomi Scheman, professeure (émérite) Philosophie et Genre, université du Minnesota.
Sir Stephen Sedley, ancien Lord Juge de la Cour d’Appel, Angleterre et Pays de Galle, ancien professeur invité de droit, université d’Oxford.
Graeme Segal, professeur (émérite),Mathématiques, All Souls College.
Gershon Shafir, professeur, département de Sociologie, université de Californie, San Diego.
Alice Shalvi, professeur (émérite), département d’Anglais, université Hébraïque de Jérusalem et université Ben-Gurion du Néguev.
Dimitry Shevchenko, chercheur postdoctorale, département d’études Asiatiques, université Hébraïque de Jérusalem.
Avi Shlaim, professeur (émérite), département d’études Politiques et Relations Internationales, St. Antony’s College et université d’Oxford.
David Shulman, professeur, département d’études Asiatiques, université Hébraïque de
Jérusalem.
Dmitry Shumsky, département d’Histoire juive et Directeur du centre Cherrick Center pour l’étude du Sionisme, université Hébraïque de Jérusalem.
Robert Yerachmiel Sniderman, université Simon Fraser.
Lisa Stampnitzky, conférencier en Politique, département d’études Politiques et relations internationales, université de Sheffield.
Marc Steinling, professeur, Médecin, Biophysicien.
Sacha Stern, professeur, Directeur du département d’études Hébraïques et du Judaïsme, University College London.
Zeev Sternhell, professeur (émérite) Léon Blum, université Hébraïque de Jérusalem.
Howard Rechavia Taylor, Columbia University.
Barry Trachtenberg, Michael R. et Deborah K. Rubin Président de la Chaire d’Histoire du judaïsme, département d’Histoire, université Wake Forest.
Rolf Verleger, professeur (émérite), Psychologue.
Dominique Vidal, historien et journaliste.
Roy Wagner, professeur, département de Sciences Humaines, sciences sociales et politiques ETH Zürich.
-Yair Wallach, directeur du centre d’études du judaïsme, département des langues et cultures du proche et moyen orient, SOAS, université de Londres.
Joan Wallach Scott, professeur (émérite), Institute for Advanced Study, Princeton.
Daphna Westerman, Master Beaux-Arts Fine, université Bauhaus, Weimar.
Diane L. Wolf, professeure, département de Sociologie, université de Californie, Davis.
Niza Yanay, professeur (émérite) département de Sociologie et Anthropologie, université Ben-Gurion du Néguev.
Moshe Zimmermann, professeur (émérite), ancien directeur du centre Richard Koebner Minerva pour l’Histoire allemande, université Hébraïque de Jérusalem.
Moshe Zuckermann, professeur (émérite), Institut Cohn d’Histoire de la science et des idées, université de Tel Aviv.
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