« La prévalence et l’omniprésence de la discrimination raciale sont telles que la situation peut sembler désespérée, mais nous gardons espoir. Exposons le racisme et la discrimination raciale endémiques dans toutes les sociétés, dans le monde entier. Poursuivons nos efforts pour éradiquer cette discrimination et éliminer la pourriture de nos fondations. Et en cette journée consacrée à mettre fin à la discrimination raciale, laissons à nos enfants un monde moins haineux et avec plus d’espoir. »
Linda Thomas-Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies
La lutte contre le racisme systémique exige des mesures énergiques pour s’attaquer aux structures, aux politiques et aux pratiques qui contribuent à l’écart de richesse, aux disparités dans le domaine de la santé et aux inégalités en matière d’accès à l’éducation, de résultats et au-delà. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale des Nations unies pour l’élimination de la discrimination raciale, les États-Unis réitèrent leur détermination à relever ces défis au niveau national et international, mais aussi à montrer clairement au monde que les nations qui se consacrent véritablement aux droits de l’homme et à l’égalité ne dissimulent pas leurs propres échecs ; elles les affrontent honnêtement, de manière transparente et avec la volonté de faire les choses correctement.
Voici les mesures prises par l’administration pour lutter contre le racisme systémique :
Faire progresser l’équité raciale au sein du gouvernement fédéral : au premier jour de cette administration, le président a publié le décret présidentiel 13985, qui stipule que le gouvernement fédéral doit suivre une approche globale afin de promouvoir l’équité pour tous et de créer des opportunités pour améliorer les communautés qui ont été historiquement défavorisées.
Condamner et combattre le racisme, la xénophobie et l’intolérance à l’égard de la communauté américano-asiatique et insulaire du Pacifique : le 26 janvier, le président Biden a publié un mémorandum condamnant et combattant le racisme, la xénophobie et l’intolérance envers les Américains d’origine asiatique et les insulaires du Pacifique aux États-Unis. Ce mémorandum ordonne aux départements et agences exécutifs de prendre toutes les mesures appropriées pour s’assurer que les actions, documents et déclarations officiels, y compris ceux qui ont trait à la pandémie de COVID-19, ne manifestent pas ou ne contribuent pas au racisme, à la xénophobie et à l’intolérance à l’égard des Américains d’origine asiatique et des insulaires du Pacifique.
Évaluer l’extrémisme violent national : le président Biden a chargé un groupe d’agences du gouvernement des États-Unis d’étudier la menace que représente l’extrémisme violent national aux États-Unis. En début de semaine, le bureau du directeur du renseignement national a publié le résumé non classifié de l’évaluation globale, qui reconnaît que les motivations des extrémistes violents nationaux incluent des préjugés contre les populations minoritaires.
Création d’un poste de directeur de la diversité et de l’inclusion (CDIO) au département d’État : le secrétaire d’État Blinken a créé le poste de directeur de la diversité et de l’inclusion (CDIO – Chief Diversity and Inclusion Officer) au département d’État, reconnaissant ainsi le rôle crucial que la diversité, l’équité et l’inclusion peuvent et doivent jouer dans la politique étrangère des États-Unis. Relevant directement du secrétaire, le CDIO harmonisera et fera progresser les politiques de diversité et d’inclusion dans l’ensemble du département, apportera de la transparence à ces initiatives et tiendra les hauts dirigeants responsables des progrès réalisés.
Intégrer la justice raciale dans les objectifs de la politique étrangère des États-Unis : la lutte contre le racisme systémique et le renforcement de la démocratie aux États-Unis constituent un élément essentiel de la vision de la politique étrangère du président Biden. Le secrétaire d’État soumettra aux commissions compétentes du Congrès un rapport décrivant les initiatives visant à lutter contre la discrimination raciale et ethnique à l’étranger, qui comprendra une liste des mesures prises par le département qui se concentrent explicitement sur la lutte contre les préjugés et les discriminations raciales et ethniques, sur le financement des subventions accordées à la société civile et des programmes et initiatives des ambassades, sur les programmes d’échange et de leadership, ainsi que sur les mesures connexes. Cela inclut les programmes du département d’État par le biais du bureau chargé de la Démocratie, des Droits de l’homme et du Travail (DRL) et de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Soutenir les populations historiquement marginalisées à travers le monde : dans le monde entier, les États-Unis apportent leur soutien à des organisations qui donnent des moyens d’action aux communautés de minorités raciales et ethniques, et qui soutiennent la dignité des personnes qui sont systématiquement privées de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. Les programmes soutiennent les actions menées localement pour lutter contre tous les types de haine et de violence raciales et ethniques, ainsi que pour permettre aux victimes du racisme d’accéder plus facilement à la justice. Les initiatives sont transversales et soutiennent les personnes confrontées à la discrimination en raison de leur identité, de leur expression et de leur orientation sexuelles, de leur handicap, de leur race ou de leur origine ethnique, de leur religion et de leur origine nationale.
Appeler le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à agir : au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, plus de 140 nations ont rejoint les États-Unis dans une déclaration soulignant le fléau continu du racisme et de la discrimination raciale, de la xénophobie et d’autres formes d’intolérance. Cette déclaration historique transrégionale est un appel à l’action pour que toutes les nations :
– reconnaissent et traitent l’héritage et la persistance du racisme systémique
– examinent et révisent les pratiques et politiques en vigueur de longue date afin de garantir l’égalité de traitement de tous les individus
– intègrent l’équité et l’inclusion dans les processus décisionnels
– corrigent les inégalités dans les politiques qui constituent des obstacles à l’égalité des chances
– éliminent les barrières à la participation politique
Nomination d’un représentant des États-Unis au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale : les États-Unis ont désigné la professeure Gay McDougall pour siéger au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, un organe composé de 18 experts indépendants qui surveille la mise en œuvre de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale par ses États parties. Sa nomination souligne la valeur que l’administration Biden accorde au travail du Comité et son élection mettrait fin à notre série de défaites depuis près de trois ans pour obtenir des sièges à part entière dans les organes conventionnels des Nations unies relatifs aux droits de l’homme.
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