La réponse de l’ONU et de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) à la découverte d’un programme nucléaire en Iran est la preuve qu’il n’y avait pas d’alternative à l’invasion de l’Irak. Dans les derniers mois, il est devenu évident que le clergé radical iranien a violé ses obligations du Traité de non-prolifération qui autorise un pays à acquérir des technologies nucléaires à des fins pacifiques à condition qu’il ne les détourne pas à des fins militaires. En outre, les Iraniens ne se sont pas cachés du fait qu’ils travaillent à la construction de missiles de longues portées capables d’envoyer des armes de destruction massive sur Israël.
Comme à son habitude, la communauté internationale a exprimé sa préoccupation, voire a dénoncé la politique iranienne, mais n’a rien fait. Ainsi, à Vienne lors de la réunion de l’AIEA, l’organisation a décrit les moyens mis en place par l’Iran pour enrichir son uranium avant de conclure qu’il n’y avait pas de « preuves » que l’Iran a un programme nucléaire militaire. Mohamed ElBaradei utilise les mêmes précautions de langage que Hans Blix quand il souhaitait éviter de condamner l’Irak et, comme dans le cas de l’Irak, la France et l’Allemagne, cette fois soutenus par le Royaume-Uni, tentent d’empêcher les États-Unis de dénucléariser l’Iran.
Tareq Aziz aurait affirmé que la France et la Russie avaient promis à Saddam Hussein qu’ils empêcheraient les États-Unis d’attaquer l’Irak à l’ONU. Tant que des pays bloqueront les États-Unis en Irak, en Iran ou en Corée du Nord, il est illusoire de penser que nous pouvons « internationaliser » notre politique.
« A non-starter », par Frank J. Gaffney Jr., Washington Times, 25 novembre 2003.
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