Suite aux attentats qui ont frappé Istanbul, les Turcs pleurent les victimes et tentent de comprendre pourquoi ils ont été frappés. La Turquie est devenue une ligne de front de la guerre au terrorisme.
Depuis que les mesures de sécurité ont été prises aux États-Unis, les terroristes se sont attaqués à des cibles plus faciles comme l’Indonésie, le Maroc, l’Arabie saoudite, la Tunisie et la Turquie mais les États-Unis restent leur cible numéro un. En Turquie, les attentats constituaient des messages à l’attention de Londres et Tel-Aviv tout en indiquant au gouvernement turc : « votre coopération avec les États-Unis ne sera pas impunie ».
la Turquie est considérée comme un allié des États-Unis dans le monde islamique et je crains que les 60 à 70 % de Turcs opposés à la coopération avec les États-Unis n’arrivent à la conclusion qu’ils ont payé le prix de leur relation avec Washington ou avec Israël. Cela pourrait servir les arguments de certains pour engager des réformes politiques intérieures et extérieures mais Ankara a démontré face à la guérilla kurde qu’elle ne négociait pas ou ne changeait pas de politique sous la pression. En outre l’AKP ne veut pas apparaître comme mou face au terrorisme. Les attentats ne vont que développer la motivation pour combattre le terrorisme et développer les relations américano-turques.

Source
Washington Times (États-Unis)
Propriété du révérend Sun Myung Moon (Église de l’Unification).

« Turkey’s response to terror », Omer Taspinar, Washington Times, 28 novembre 2003.