Les derniers développements en Irak, en Corée du Nord et en Libye démontrent qu’il est très difficile de contrôler le développement des armes de destruction massive et que ni les opérations de renseignement, ni les inspections, ni les régimes internationaux de contrôle des armes ne peuvent totalement les enrayer. Toutefois, le citoyen désireux d’agir contre la prolifération a des moyens d’agir.
L’émission de CBS, 60 Minutes, a soulevé dans son programme de dimanche que près de 400 entreprises cotées en bourse ont des intérêts dans des pays comme l’Iran, la Syrie ou la Libye et aident donc indirectement à financer le terrorisme. C’est ce qu’a découvert William Thompson, le gestionnaire du fond de pension des travailleurs de la ville de New York suite à la demande des policiers et pompiers de New York que l’argent de leur retraite ne serve pas à financer le terrorisme.
Par ailleurs, sans tenir compte des raisons morales, investir dans ces entreprises est un placement risqué car les révélations de leurs liens avec ces pays pourraient provoquer leur chute boursière. Tous les Américains ayant des actions peuvent faire pression sur les entreprises qui investissent dans ces pays pour que cela cesse.
« Privatizing counterproliferation », par Franck J. Gaffney Jr., Washington Times, 28 janvier 2004.
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